Pourquoi les Desmarais larguent-ils La Presse? C’est simple, ils n’en ont plus besoin pour protéger leurs actifs au Québec. Car d’actifs, cette famille n’en possède presque plus au Québec, et ce depuis la vente de la plus importante papetière québécoise, la Consolidated Bathurst en 1989.
Sont-ils des philanthropes? Non, ce sont plutôt des bénéficiaires de la philanthropie de l’État québécois. Retour sur l’enrichissement de cette famille et le rôle de La Presse dans leur empire. « Pour contrer la révolution sociale et le mouvement indépendantiste », disait Paul Desmarais père, en 1972, pour expliquer pourquoi il a acheté les médias au Québec.
Pourquoi une loi de l’Assemblée nationale qui leur confère le rôle de fiduciaire du quotidien de la rue Saint-Jacques?
Pourquoi Jacques Parizeau et Yves Michaud avant lui parlaient de « L’État Desmarais ».
Leurs investissements se trouvent partout… sauf au Québec. Y compris dans Lafarge-Holcim.
Petite prédiction : si Paul Desmarais fils réussit à se tirer de l’affaire du financement de l’État islamique en Syrie, cette famille va essayer de s’acoquiner avec les grands des nouveaux médias, les Google et Facebook de ce monde, pour mieux contrôler ce qui se dit à leur sujet.
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Une entrevue avec Sylvie Morel sur le nouveau livre, UN QUÉBEC PAYS, LE OUI DES FEMMES.
UN QUÉBEC PAYS : Le Oui des Femmes, est le titre d’un nouveau livre publié par les Éditions du remue-ménage sous la direction du Réseau des citoyennes pour l’indépendance (RéCI) – Oui Québec. Sylvie Morel, économiste et professeure des relations du travail à l’Université Laval explique cette démarche inusitée. Alors que le Front de libération des femmes disait dès 1970 : « Pas de libération des femmes, sans libération du Québec, et Pas de libération du Québec sans la libération des femmes », un ouvrage abordant le sujet de la souveraineté et la libération des femmes tardait à venir.
Sylvie Morel passe en revue les sujets (très nombreux) que plus d’une vingtaine de femmes de tous les âges et horizons ont choisis d’aborder.
Pour écouter l’entrevue, cliquez ici.