Bombes fumigènes dans le métro

Accusations d'incitation à des activités terroristes

Crise sociale - printemps 2012 - comprendre la crise


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L’explosion simultanée de trois bombes fumigères a paralysé le métro de Montréal jeudi dernier et a nécessité l’évacuation de plusieurs stations de métro, dont celle de Berri-UQAM.
Des accusations d'incitation à des activités terroristes, de complot et de méfaits de plus de 5000$ seront déposées cet après-midi contre les quatre suspects des attentats à la bombe fumigène dans le métro de Montréal.
Les quatre suspects recherchés par les policiers en lien avec les méfaits commis dans le métro de Montréal jeudi matin se sont rendus d’eux-mêmes hier après-midi au Centre opérationnel de la police, accompagnés de leurs avocats. Ils comparaîtront cet après-midi par vidéo-conférence au palais de justice de Montréal.
L'homme, âgé de 22 ans, il fera face à une accusation additionnelle de possession d'une arme prohibée, soit d'une arme blanche.
Les premiers éléments de l'enquête du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) semblent lier ces individus à l'événement du métro Lionel-Groulx. L'enquête se poursuit toujours pour les incidents qui se sont déroulés aux stations de métro Jean-Talon et Préfontaine.
Rappelons que jeudi matin, le réseau du métro a été paralysé pendant plus de deux heures et demie après que des bombes fumigènes eurent été lancées sur les rails des stations de métro Lionel-Groulx, de Castelnau et Préfontaine en pleine heure de pointe. Le service sur les quatre lignes de métro a dû être interrompu, ce qui a obligé des centaines de milliers d’usagers du métro à se trouver un autre moyen de transport. La Société de transport de Montréal a dû mobiliser 185 autobus supplémentaires pour tenter de pallier l’arrêt de service dans le métro.
Photos diffusées par le SPVM
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a par la suite diffusé des photos de quatre suspects en lien avec cette affaire. Ces photos avaient été prises par des citoyens.
En matinée hier, les policiers ont effectué une perquisition dans un logement d’Hochelaga-Maisonneuve, mais le SPVM a refusé de dire si cette opération était liée aux méfaits commis dans le métro la veille.


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