Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais à chaque fois que je lis à propos de Jean-Martin Aussant j'ai l'impression de lire un texte sur le sport. Je m'explique plus clairement. Oui, cela me fait penser à des rumeurs d'échange ou de signature ou encore d'un agent libre sans compensation. Il faut dire qu'un tel joueur ne laisse pas indifférent une équipe intéressée. Certes, un joueur de premier trio qui peut apporter un apport offensif considérable.
Son exil à Londres l'a fait réfléchir en ayant un angle différent de l'étranger, cela aide à la réflexion. Il faut croire que son choix se porte vers un nouveau poste neutre, non partisan, alors qu'il accepte d'être le directeur général du Chantier de l'économie sociale. Ce retour au Québec cadre très bien dans d'éventuelles possibilités de reprendre un poste dans la politique active. Mais à quelle enseigne? Là est la question!
De son côté, PKP lui ouvrira toutes les portes possibles si Aussant décide de déménager ses pénates au PQ. Rappelons que Jean-Martin Aussant a quitté le PQ en 2011 pour aller fonder le part Option nationale.
PKP, dans ses observations sur les options ou les courants politiques au Québec, note une tendance au rassemblement au sein des groupes souverainistes. Bref, les petites chapelles désireraient, pour une meilleure force de frappe, se regrouper dans la basilique du PQ. Bref, tous à la même adresse pour endosser l'indépendance. M. Péladeau va même jusque'à dire que les exils ( pour métaphorer Aussant ) sont terminés et qu'il est capital de se regrouper. «Tous ceux et celles qui partagent cette orientation, cet objectif politique est le bienvenu au Parti québécois».
Mais entre vous et moi, Aussant n'est pas pressé de se choisir une adresse de parti politique, il achète du temps. Lui-même, Aussant, affirme vouloir attendre jusqu'à la prochaine élection provinciale prévue en 2018 avant de s'impliquer activement. Certains observateurs le décrivent comme étant «une étoile montante» dans le giron politique. Pour sa part, Alexandre Cloutier affiche clairement et visiblement un optimisme débordant face à la venue possible de Jean-Martin Aussant au sein du PQ.
M. Aussant a certainement placé loin derrière lui son départ du PQ en 2011 alors qu'il reprochait à Pauline Marois sa mollesse et sa crainte de s'engager face à la souveraineté. Un retour de M. Aussant serait certainement considéré comme un 2è essai et 10 verges à franchir! La prochaine fois PKP et son équipe ne devront pas échapper le ballon à la ligne d'une verge. Cela serait crève coeur.
Tous les militants de l'indépendance, peu importe leur adresse de parti, se doivent obligatoirement de vivre en harmonie dans la diversité. Plus de punch à l'attaque n'a jamais nui à un parti politique. PKP formulerait ma pensée en disant: «un appel à l'unité».
Par ailleurs, il est clair que Jean-Martin Aussant ne peut pas vivre sans musique. Son agenda devra prévoir des heures pour la pratique de cet art qui le nourrit ( au sens de la satisfaction ) si bien. Ainsi il sera en harmonie avec lui-même en partant sur la bonne note et le succès sera à sa portée.
Joueur de premier trio
Aussant, agent libre avec compensation
PKP en salive!
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3 commentaires
Robert J. Lachance Répondre
16 juillet 2015Des fois, il vidéo,
Des fois il vis des bas,
Mais la plupart du temps,
Il vit de sa musique.
J’ai déjà appréciée.
Celle d’un autre jeune homme talentueux en 1987 :
https://www.youtube.com/watch?v=emOTEHJqonc
Gérard Lamontagne Répondre
16 juillet 2015Et si comme bien d'autres, Jean Martin Aussant ne voyait pas le PQ comme instrument permettant d'accéder à la souveraineté, serions-nous prêts à l'écouter? J'en doute , et pourtant , à date le PQ s'est révélé un échec dans l'atteinte de son objectif.
Les anciennes méthodes n'ont pas donné de résultats. Il faut des gens à l'esprit ouvert, disposés à changer leur façon de voir et , comme on dit si souvent, faire de la politique autrement.
Il faudra travailler d'arrache pied pour convaincre les québécois de cette génération que la souveraineté est avantageuse à tout point de vue. Il faut recommencer au même point de départ du temps de René Lévesque.
La génération précédente avait été victime de préjugés évidents de la part de la classe dirigeante anglo-saxonne, ce qui n'est plus le cas présentement, ou du moins , celle d'aujourd'hui est victime de façon beaucoup moins évidente.
En plus, le PQ a déjà tenu le pouvoir et il a gouverné de façon anti-démocratique dans plusieurs circonstances , et je dirais avec beaucoup d'arrogance. Ceci inspire une certaine crainte aux québécois de revenir dans la mentalité du temps des seigneuries du régime français.
Un autre parti peut se permettre d'être arrogant, mais pas le PQ, s'il veut gagner le cœur des québécois à souscrire à sa cause.
Marcel Haché Répondre
16 juillet 2015Après avoir échappé le ballon à répétition, voilà que les péquistes sont en possession du maudit ballon, mais alors hélas, hélas, qu’il ne reste plus beaucoup de temps (le temps presse…) à la Game.
Maintenant qu’ils sont en conquête du Pouvoir, que reste-t-il d’autre alors à cette stratégie supposément « offensive » qui est la leur, que reste-il d’autre que celle-là qui consiste, dans les faits bien réels, dans la très dure réalité politique (et non pas dans les wras-wras sportifs incantatoires) que reste-t-il d’autre au P.Q. que de « prendre ce que la défensive adverse vous laisse » ?
Le temps joue pour les libéraux bâtards, et ils le savent ! Certes, ils concèdent présentement du terrain, pour l’apparence, mais gagnent du temps précieux, l’essentiel au point où Nous en sommes, ce qui est l’essenciel pour eux.
Aussant n’en est pas à son deuxième essaie et 10 verges à franchir. Il en serait plutôt, éventuellement, à son troisième essai. Faut bien voir par ailleurs que ses deux premiers essais n’ont pas été des plus étincelants. S’est fait ramassé solide le grand attaquant de l’Indépendance !
Un joueur de premier trio dites-vous, Michel Beaumont, à propos d’Aussant ? Un « agent libre » de calibre dites-vous encore? Hum…Un électron libre plutôt, dont toute la stratégie fut toujours souhaitée par ceux d’en face.
Si enfin Aussant fait partie d’un « premier trio », à ce point-là, eh ben, le P.Q. a un gros problème…