Chine : un journaliste «avoue» être responsable du crash boursier

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La Chine n'échappe pas à la folie boursière

Wang Xiaolu, un journaliste du magazine Caijing, a été mis en détention et a «avoué» avoir diffusé de fausses nouvelles ayant entraîné la dégringolade boursière qui a frappé la Chine. Il fait parti des 197 personnes arrêtées après le krach.
Il aurait provoqué «la panique et le désordre». C'est en tout cas ce qu'a rapporté l'agence de presse officielle chinoise. Wang Xiaolu, qui travaille pour le bi-hebdomadaire Caijing, aurait diffusé de «fausses informations» qui ont conduit à l'effondrement des cours de la bourse du pays, entraînant un repli mondial des indices boursiers et infligeant des «pertes énormes» à la Chine.
Dans un article publié en juillet, Xiaolu a écrit que l'autorité de réglementation des valeurs mobilières (qui régule les valeurs des titres de propriété et de créances) étudiait la possibilité d'une sortie des fonds publics du marché. Une information «fausse», qui aurait «provoqué la panique et le désordre à la Bourse, sérieusement sapé la confiance des marchés et infligé d'énormes pertes au pays et aux investisseurs».
Les écrits du journaliste avaient été rapidement démentis par la commission de régulation des marchés financiers chinois (CSRC), qui avait jugé ces divulgations «irresponsables».
Le journaliste dispose du soutien de sa publication : le magazine Caijing a posté un communiqué sur son site Internet, dans lequel il «défend le droit des journalistes à faire leur devoir conformément à la loi». Xiaolu fait parti des 197 individus qui ont été arrêtés après le krach boursier pour avoir rapporté des rumeurs sur les marchés chinois, liées notamment aux explosions meurtrières de Tianjin. Parmi des 197 personnes se trouve un membre de la CSRC, soupçonné de délit d'initié, de corruption et de falsification de tampons officiels, et qui aurait également «avoué». Quatre hauts responsables du plus grand courtier chinois ont églament été arrêtés, pour des «infractions» sur le marché, dont la nature n'a pas été précisée.
Parmi les chefs d'accusation qui concernent les 197 personnes arrêtées figure la propagation de la rumeur qu'un homme se soit donné la mort après le krach boursier. L'Empire du Milieu ne donne aucun détail sur les sanctions qu'encourt Wang Xiaolu.


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