Églises fermées et avortoirs ouverts au Québec et en Ontario

90452e73b841dab757a56f727ae7eca4

« La messe et les sacrements, ces secours essentiels, ne sont pas considérés comme étant primordiaux. »

Quand les gouvernements d’Ontario et du Québec ont ordonné simultanément (le 24 mars) l’arrêt des services non essentiels, les avortoirs, ou une bonne partie d’entre eux, sont restés ouverts, comme quoi ils considèrent que l’avortement est un service essentiel, quelle qu’en soit la raison, et qu’il ne saurait souffrir aucun empêchement, dût-il être effectué sans vergogne durant un temps de pandémie coronaviresque (encore faut-il voir si c’est aussi sérieux qu’on le dit, si les moyens employés pour arrêter cette « pandémie » sont adéquats et non excessifs, et surtout si ce sont les bons, d’autres pays se passant merveilleusement bien du confinement général, par exemple), alors que ce n’est surtout pas un « soin essentiel ». Ainsi, du matériel médical est gaspillé, les avortoirs et leurs clientes brisent la règle du confinement, risquant ainsi un peu plus de propager le sinistre virus (si tel est le risque). Mais il semble que l’avortement fasse partie de l’antireligion de certains, ils le placent au-dessus de tout.


D’un autre côté, les églises catholiques, bien qu’au Québec elles eussent été fermées avant que le gouvernement n’eût décrété l’arrêt des services non essentiels, doivent forcément rester fermées, ne faisant pas partie de la liste des services « essentiels ». Voici la marque d’un gouvernement matérialiste et athée, laïciste jusqu’au bout des ongles. La messe et les sacrements, ces secours essentiels, ne sont pas considérés comme étant primordiaux. À Ottawa, la fermeture des églises a été spécifiquement ordonnée par les autorités.


L’accès à l’avortement maintenu, selon LifeSiteNews :



« L’accès à l’avortement est maintenu pour toute femme qui en fait la demande. Il n’a pas été prévu d’interrompre ces services », a déclaré Robert Maranda, porte-parole de Santé Québec, dans un courriel à LifeSiteNews.


De même, l’Ontario inclut les « institutions de santé indépendantes » dans sa liste des 74 services essentiels, ce qui inclut les centres d’avortement, le ministère de la Santé n’a cependant pas répondu aux questions de LifeSiteNews pour le confirmer.


La coalition pour le droit à l’avortement au Canada affirme également que les centres d’avortement restent ouverts pendant la pandémie, et ce fait se vérifie sur plusieurs sites internet d’établissements en avortement de l’Ontario.



L'article continue ci-dessous...







×

Campagne de financement du Carême 2020



2815 $ recueillis -- Objectif : $5000 -- Il reste 9 jours -- Merci de votre générosité.



Donner à Campagne Québec-Vie












Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !





Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !






Il existe au moins 13 centres indépendants au Québec qui pratiquent des avortements par aspiration et plusieurs autres qui proposent des avortements « médicaux ». L’Ontario compte neuf centres d’avortement qui pratiquent l’avortement par aspiration ou l’avortement chirurgical, ainsi qu’un certain nombre d’autres qui proposent l’avortement médical.



Par le biais des 40 Jours pour la vie — mouvement de prière, d’aide aux femmes enceintes et aux enfants à naître, se déroulant près des avortoirs — qui continuent à Montréal, organisés dans cette ville par Campagne Québec-Vie (CQV), on a pu constater que deux avortoirs du centre-ville continuaient leur sinistre besogne :



M. Buscemi écrit sur le site de CQV que le « travail vraiment essentiel » consiste à prier devant les centres d’avortement, comme son collègue continue à le faire, tandis que « certains avortoirs de Montréal continuent leur “travail essentiel” de tuer la prochaine génération, et par là contribuent aux causes qui ont rendus vulnérables aux virus des pays désormais vieillissants comme l’Italie. »



Pour que vous ne vous mépreniez pas sur un court extrait, précisons que l’avortement n’est vu comme « travail essentiel » que par les avorteurs.


Et les églises sont fermées au Québec, selon LifeSiteNews :



De son côté, le 20 mars, l’archevêque Christian Lépine de Montréal a ordonné la fermeture de toutes les églises de son archidiocèse, tout comme le cardinal Gérald Lacroix, archevêque de Québec, dans une déclaration qui citait les nouvelles directives des autorités civiles. Les évêques du Québec avaient déjà annulé toutes les messes et les événements religieux dans toute la province le 15 mars.



Et en Ontario :



De même, les églises catholiques d’Ontario sont fermées pour une durée indéterminée depuis le 24 mars.


Dans le cas de l’archidiocèse d’Ottawa, les autorités sanitaires locales ont ordonné la fermeture des églises, sous peine d’une amende de 250 000 dollars pour chaque jour de violation du décret.


Dans d’autres régions, comme à Toronto, on ne sait pas si des autorités sanitaires municipales ou provinciales en ont directement ordonné la fermeture, ou si les évêques ayant conclu que les églises n’étaient pas répertoriées comme services essentiels, ils étaient légalement obligés de les fermer. 


LifeSiteNews a contacté la ministre de la Santé Christine Elliott pour confirmer la théorie selon laquelle la province avait explicitement ordonné la fermeture des églises, aucune réponse n’a été envoyée dans les délais.



Franchement pas essentiel ? :



Cependant, la députée progressiste-conservateur Christine Mitas a implicitement confirmé cette hypothèse dans une réponse à Steve Jalsevac, cofondateur de LifeSiteNews, lorsqu’elle rejeta la requête de celui-ci demandant que le gouvernement Ford désigne les églises comme services essentiels.