La tempête de Henri-Paul Rousseau

En réalité, une suite d'erreurs coûteuses

Tribune libre


Les révélations faites par des conversations impliquant un ancien vice-président de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDP) nous démontre que certaines personnes ont mentis aux Québécois. En effet nous apprenons qu’une haute dirigeante de CIBC Wood Gundy de Toronto avait mis en garde en 2007 un vice-président de la CDP contre l'effondrement imminent des papiers commerciaux non bancaires.
Souvenons-nous que le premier ministre Jean Charest avait déclaré à la population lors de la période électorale de 2008 qu’il n’envisageait aucun déficit potentiel, empêchant la CDP de fournir un bilan avant les élections. Toutefois après avoir obtenu un mandat majoritaire il avait déclaré que la perte n’était survenue qu’en janvier 2009.
Souvenons-nous également qu’un an après des pertes historiques de 40 milliards de dollars, les gestionnaires la CDP s’étaient partagé 20 millions de dollars en bonus et l’ex- ministre responsable Raymond Bachand n’avait rien fait.
Il faut que les gestionnaires soient davantage imputable et paient pour leur mauvaise gestion. Les contribuables sont tannés de payer pour ces erreurs grossières et coûteuses de nos dirigeants.
La commission Charbonneau en sort tous les jours depuis 2 ans.

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6 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    10 novembre 2013

    @ Chistian P
    Ne pas en parler, ou si peu. Garder son idéal dans son cœur afin qu’il ne soit pas sali. Faire l’indépendance implacablement.
    Si on s’adresse à Nous, l’instinct du peuple ne s’y trompera pas. Pas plus, mais pas beaucoup moins qu’en 1962.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2013

    Le principal actionnaire de Coventree qui fabriquait le PCAA était la Caisse.
    Le principal fournisseur qui alimentait Coventree en papiers commerciaux à saucissoner était la Banque Nationale.
    Le gouvernement a aussi favorisé l’émergence d’un gestionnaire de fonds québécois nommé Norbourg et dirigé par un dénommé Lacroix, un ancien de la Caisse, soit dit en passant.
    Personne n'est coupable, on est entre bons camarades au Québec.
    Et les Québécois paieront pour ça.
    Il est important que la Caisse devienne réellement indépendante et ne soit plus forcé d'investir en fonction des désiratas des équipes ministérielles.
    Commencer par nommer le président de la Caisse par l'Assemblée Nationale, avec les deux tiers des voix, pour un mandat de 5 années, serait un bon début.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2013

    M. Boily,
    Le PQ demandait des comptes aux PLQ lorsqu'il était dans l’opposition à l’époque de cette sordide histoire. Étant à présent au pouvoir, ayant les mains sur le volant, pourquoi ne met-il pas en branle le processus d’enquête pour saisir ces bonus et boucler les coupables de ce qui ressemble à une arnaque qui conduit probablement vers le haut à nos prédateurs anti-Québec.
    L’image que la gouvernance MaroisPQ nous renvoie présentement, c’est celle d'un PQ opposé au secret à l’époque parce que sa fonction d’opposition l’y obligeait, et Marceau, M. Déficit-zéro.2, s’avouait dernièrement à la remorque de ce qui sortirait de nouveau sur cette saga, donc aucune volonté affirmée de prendre l’initiative sur ce dossier et d’aller au fond des événements.
    Pourtant, stratégiquement, même électoralistement (la politique, c’est aussi ça! observez PLQ/CAQ), le moment est parfait. En plus d'être synchro avec la commission Charbonneau, le PLQ serait éclaboussé à souhait par cette enquête (accaparé fortement par une pression de plus), la Charte serait mieux perçue dans ce rapport de force, ralliant les honnêtes citoyenNEs, et une élection favorable au Parti québécois serait mise de l’avant.
    La question dont la réponse pourrait tuer beaucoup d’alliés d’argent est la suivante : la trahison/manipulation financière anti-Québec, dont Rousseau fut le supposé Candide-Tremblay de service, atteint-elle les sphères de l’intouchabilité? un niveau où les acteurs impliqués, marchés financiers anglos-canadiens et leurs supérieurs prédatoriaux à la Sagard, soumet le politique à l'omerta?
    Cette intouchabilité se reconnaît dans le discours mielleux de Bernard Landry, que ce soit lorsqu’il flatte un Desmarais mort ou qu’il excuse un Rousseau en re-reconnaissant son professionnalisme, passant sous silence toute magouille de complicité planifiée.
    Le pouvoir de l’argent à cette hauteur dépasse, "séduit" les partis politique et soumet, hélas, toute gouvernance d’État.
    C’est en ce sens qu’avoir ou non les mains sur le volant ne change pas les courroies de transmission, dont le levier se détient de haut à travers les marchés financiers.
    À défaut d’un peuple instruit politiquement par l’école et les médias (au moins par notre réseau public provincial), haussant ainsi sa conscience nationale, l’indépendance n’est qu’une question d’argent et un choix d’affairistes.
    L’ironie c’est que pire que de dire, « nous ne ferons pas l’indépendance sans le milieu des affaires », force est d'avouer : ce n’est que par lui qu’elle « peut » ou non se faire!
    En ce sens, l’indépendance pour le peuple par le peuple apparaît mythique. Elle représentera un gain financier, simplement, pour les affairistes. Et, heureusement pour nous, patriotes, l’avènement d’un pays en conséquence – gardant l’idéal de l’avoir promue, mais perdant l’illusion de l’avoir « faite » cette indépendance.
    L'idéologie s'achète et se vend comme un bout papier, l'État qui se déprivatise n'a pas de prix!
    ChristianP

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2013

    Étant donné aussi, le nombre important d'acheteurs qui se sont présentés( demandes dépassant offres ), cela a fait augmenter rapidement le prix des propriétés; Une maison qui valait 100 milles dollars a gonflée a 200, 300, et 400 milles dollars en peu de temps.
    Par la suite.
    Les Banquiers Américains ont imaginé se servir des Fonds Communs de Placements, car ils étaient populaires auprès des acheteurs de partout dans le monde.
    Ils ont soupoudré un peu partout de leurs hypothèques défaillantes et ont fait miroiter aux acheteurs un bon potentiel de placement pour investir pour un revenu stable pendant 25 ans, car a ces temps la, il y avait un taux d'intérêt de 6%, environs sur les hypothèques.
    Pour être certain de faire saliver rapidement, les acheteurs potentiels de leurs hypothèques défaillantes, ils les ont assorti d'un bonus pour les acheteurs, j'ignore les montants que représentaient ces bonus.

    C'est alors que des acheteurs de Fonds de Pensions, et autres, etc.. de partout dans le monde se sont bousculés pour les acheter, sans faire des recherches ou de tenir compte de leurs validités.
    Ils étaient habitués de se servir de la cote et elles étaient cotés AAA.
    C'est comme si les banquiers américains avaient vendu leurs dettes au monde entier.
    Pour ces minorités, leurs rêves de devenir propriétaires a pris un coup, car ils sont encore dans la même situation et en plus ils ont aggravé leurs cotes de solvabilités.
    Un conseil en passant, lorsque vous entendrez de nos décideurs traiter nos banquiers de RACISTES, il est temps de quitter la maison, elle est en feux.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2013

    Je vais vous raconter ce que j'ai pris connaissance sur les papiers commerciaux.
    En lisant ceci, souvenez-vous que lorsque nos dirigeants mettent en place des mesures nouvelles, cela a des conséquences soit négatives ou positives, dans les années qui suivent soit 5, 10, 20 ans.
    Cela débute dans les années 90. Au pouvoir aux USA, Gouvernement Clinton, socialistes. Souvenez-vous pour la majorité d'entre vous, les prix des propriétés ici étaient stagnants, une propriété valant 100,000.00 en 1987, vaut encore le même prix en 1995, malgré les ajouts et rénovations, car il y avait une augmentation des prix jusqu'en 1987 a cause que les derniers Baby-Boomeurs achetaient, par la suite crise économiques dans le décor, taux d'intérêts élevé(10% et plus) les prix stagnent, car pas de demandes, seulement des offres.
    La même histoire aux USA, car le Baby Boum est partout dans les pays occidentaux.
    Souvenez-vous, lorsqu'on parlait ici a la fin des années 90 et début 2000, que les banques américaines prêtaient plus de 100% du montant des hypothèques aux acheteurs américains, cela se situaient entre 100% et jusqu'à 115% de la valeurs de la propriété, et comme Québécois et Canadiens cela nous semblaient inconcevables.
    Les gouvernants américains voulait repartir leurs économies, car l'économie Américaine est basée sur la consommation.
    Il y avait une grande proportion d'américains surtout parmi les minorités, qui n'était pas encore propriétaires a cause de la majorité du temps leurs insolvabilités ou leurs cotes de crédit étaient défaillantes.
    C'est alors que le gouvernement Clinton dit aux banquiers:
    "Si vous ne leurs prêtez pas, c'est que vous êtes des racistes"
    Les banquiers se sont sentis pris entre l'arbre et l'écorce, prêtez de l'argent a des gens insolvables, c'est suicidaire. Mais, ils l'ont fait malgré tout de crainte de se faire traiter de racistes, car être traités de racistes dans les têtes des américains, est l'équivalent d'être traités de nazi.. Ainsi, ils devaient ajouter au montant du prêt; les frais de notaires, taxe de bienvenus, etc.. car ces gens n'avaient pas la mise de fond nécessaire, ce qui gonflait le montant de l'emprunt.
    Cela a duré quelques années. Lorsque les banquiers constataient que l'argent ne revenait pas a la banque, ils ont commencé a paniquer, en même temps ils ont imaginé un plan. Comment se sortir de cet impasse?
    Souvenez-vous aussi, comment étaient populaires les Fonds Communs de Placements, dans les années 90 et début 2000, tout le monde en achetaient, car peu importe le contenu, c'était payant.
    Je vais revenir pour la suite, dans un autre commentaire.

  • Fernand Lachaine Répondre

    9 novembre 2013

    Je ne crois pas à une "erreur coûteuse" car il y a des personnes au Québec qui s'en ont mis plein les poches.
    Ça été coûteux pour le peuple québécois mais il y avait une magouille arrangée d'avance.