Une petite leçon de vie

Jean Charest, un ignorant qui s'ignore.

Il a bardé son ignorance profonde de la vie avec un manteau de diplômes.

Tribune libre

Ce matin je faisais un petit ménage de mon ordinateur et, ce faisant, j’écoutais une pièce du folklore russe chanté a capella (sans accompagnement instrumental) par Mireille Mathieu, les Yeux Noirs.
Interprète française polyglotte, elle parlait entre autre le russe et, bien sûr, chantait aussi en russe. Lors d’un récital extérieur à Moscou, observez le visage de la foule qui écoute. C'est là que l'on voit que des interprètes et des musiciens ne sont là, en fait, que pour apporter le bonheur autour d'eux et, quand on pense à ces avares qui gardent pour eux tout se qu'ils subtilisent, politiciens, banquiers et étouffeurs de peuples qui n'apportent autour d'eux que malheur, chaos, division, pauvreté et mort, tout ça nappé d'une épaisse sauce mensongère, on se dit qu'ils se bâtissent un affreux karma. La vie étant ce qu'elle est, ils paieront un jour pour tout le mal qu'ils répandent et, bien sûr, ils se croient invulnérables mais, comme tout le monde, ils se désintégreront un jour, pourrissant, gisant sur tout cet argent qu'ils auront volé.
Quand je regarde la photo de Jean Charest, à la une ce matin dans Le Devoir, je me dis ce personnage infect est, en réalité, un pauvre ignorant. Il a bardé son ignorance profonde de la vie avec un manteau de diplômes et couvre son vide intérieur habité seulement des asticots de ses méfaits et mensonges pour tenter d'éblouir les crédules.
Les plus jeunes n'ont pas connu Mireille Mathieu, mais ce n'est pas important. Ce qui l'est, à mon avis, c'est le bonheur qu'elle a répandu autour d'elle comme on peut le voir dans cette petite vidéo. Elle nous donne, a capella, une petite leçon de vie que l'Ignorant en chef ne pourrait pas comprendre.
Je peux sembler naïf mais, si nous tentons de répandre le bonheur autour de nous, chacun dans son entourage immédiat, nous pourrons sans doute exorciser ces diables serviles qui nous dirigent et faire de notre Québec un pays où il fait bon de vivre.
Ivan

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012

    Vous avez bien raison, Monsieur, il reste à souhaiter que les gens s'éveillent à cette triste réalité, certains signes laissent à penser que c'est en bonne voie, mais il est temps!!!

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012

    @Peter,
    Le karma est un concept de rétribution pour chaque acte.
    La Justice (grand "j") repose aussi sur un concept religieux du maintien de l'Ordre Public. L'idée du Karma était derrière.
    Le Karma a apporté l'idée de compenser les torts ou de récompenser les sacrifices. Sous Confucius, les échanges entre pairs doivent être strictement égaux. Sinon, la différence entraîne l'obligation. C'est l'idée du guanxi.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Guanxi
    Les échanges modernes se fondent sur le capitalisme. Les actes sont évalués selon une métrique monétaire.
    Mais qui dit monnaie, dit foi en une mesure. Le culte de Memmon est une autre religion.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012

    jeudi 19 juillet 2012

    LA NOUVELLE ÉVANGÉLISATION
    UNE ÉGLISE À CONVERTIR ET UNE HUMANITÉ À DÉCOUVRIR

    Dans le Motu Proprio « Porta Fidei », du 17 octobre 2011, le pape Benoît XVI a annoncé une « Année de la foi » qui débutera le 11 octobre 2012, pour le cinquantième anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II, et se conclura en la solennité du Christ Roi, le 24 novembre 2013. Le thème en sera « la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ».
    Il s’agira donc d’un temps fort, permettant de revenir aux sources de la foi, d’en comprendre les véritables implications dans la conscience humaine et d’en saisir les engagements auxquels elle conduit. Cet exercice de réflexion et d’analyse sera d’autant plus percutant que le diagnostic des problèmes que vit l’Église, se fera à la lumière tout autant des impératifs évangéliques que de ceux du monde dans lequel nous vivons.

    On ne peut parler de la foi sans s’arrêter à celle, toute simple, qui émerge des Évangiles par rapport à celle, plus complexe, qui émerge de l’Église. Ce sont là deux références incontournables.

    LA FOI QUI ÉMERGE DES ÉVANGILES

    Jésus, personnage central des Évangiles, a posé des gestes symboliques redonnant valeur et importance à toute personne de bonne volonté, particulièrement les délaissées et les exclues de « la bonne société », celle des puissants, des grands prêtres et des docteurs de la loi.
    « Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au cœur superbe. Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles. Il a comblé de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides. » (texte prophétique de Marie à sa cousine Élisabeth. Lc. 1.51-53)

    Il a également fait entendre une voix dont l’essentiel du message peut se résumer à ceci : « Aime ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes pensées et aime ton prochain comme toi-même. »(Mc 12,29-30) « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. » (Jn 15,17) « Ce que vous faites au plus petits des miens c’est à moi que vous le faites et “si vous ne croyez pas ma parole, croyez dans mes œuvres.” (Jn 14, 11)

    En d’autres mots, aimer Dieu de tout son cœur, c’est d’abord et avant tout aimer son prochain comme soi-même et ne pas faire aux autres ce que l’on ne voudrait pas qu’on nous fasse. Un peu comme le message de bons parents à leurs enfants. “La meilleure manière de nous dire votre amour c’est que vous vous aimiez les uns les autres. Ce sera là notre plus grand bonheur.» C'est pour ainsi dire l'ADN de l'humanisme et du christianisme pris dans son sens le plus profondément évangélique.

    Ce message de Jésus va à l’essentiel de toute vie humaine. Loin de détourner nos regards du monde dans lequel nous vivons pour les fixer sur un dieu qui lui serait étranger, il les tourne vers les hommes et les femmes de ce monde en nous disant de les aimer comme nous voudrions qu’ils nous aiment et d’agir à leur endroit comme il l’a fait lui-même. En cela est la volonté de son Père et en cela est sa volonté. La rencontre du Dieu de Jésus, ne peut se faire qu’à travers la rencontre des hommes et des femmes qui côtoient nos vies et tout particulièrement à travers les exclus, les pauvres et les sans défense.

    Croire en Jésus, c’est faire en sorte que la justice soit toujours plus justice, que la vérité soit toujours plus incisive pour mette à nu les mensonges et les hypocrisies, que la solidarité devienne fraternité et que la compassion et la miséricorde nous élèvent au-dessus des guerres et fassent taire les armes de la haine.

    Cette foi est un don de Dieu qui se présente aux cœurs ouverts et aux esprits disponibles. Ses œuvres sont amour, justice, vérité, compassion, miséricorde, solidarité (Mc. 23,23). En cela nous reconnaissons ses véritables disciples.

    LA FOI QUI ÉMERGE DE L’ÉGLISE

    Cette foi est condensée dans le « Je crois en Dieu » et dans le catéchisme qui rappelle les grandes vérités de la foi chrétienne, telles que manifestées tout au long des siècles et dont témoignent les dogmes. Elle est un “enseignement” qui se communique et s’apprend. Sa manifestation principale est celle qui s’articule dans les divers cultes et tout particulièrement dans la célébration des sacrements. Elle encadre la vie des croyants dans des préceptes qui orientent leur vie morale, précisant ce qui est bon et ce qui est mauvais.

    Cette foi est portée par une Église qui s’est également transformée tout au long des siècles pour devenir l’institution ecclésiale que nous connaissons avec sa doctrine, ses liturgies, ses sacrements, ses prêtres, ses évêques, ses nonces apostoliques, ses cardinaux, son État. Tout cela sous l’autorité vaticane dont le pape est le représentant par excellence. Si elle a connu ses heures de gloire, elle se voit maintenant désertée par bon nombre de ses membres. Un questionnement s’impose tout autant pour diagnostiquer cet abandon que pour dégager les mesures à prendre pour y remédier.

    Un premier diagnostic
    Les multiples composantes de l’Église ont été mises à contribution pour réfléchir à ce thème. Les principales conclusions de chacune d’elles ont été transmises au Vatican qui en a fait une synthèse à l’intention du prochain synode des évêques du monde entier qui se tiendra à Rome, du 7 au 24 octobre prochain. Son contenu, sous le titre « Instrumentum laboris », a été rendu public le 19 juin 2012.

    Dans l’introduction de ce document, on peut lire :

    “En se laissant vivifier par l'Esprit Saint, les chrétiens seront aussi sensibles à de nombreux frères et sœurs qui, bien qu'étant baptisés, se sont éloignés de l'Église et de la pratique chrétienne. C'est plus particulièrement à eux qu'ils veulent s'adresser avec la nouvelle évangélisation pour leur faire découvrir une nouvelle fois la beauté de la foi chrétienne et la joie de la rencontre personnelle avec le Seigneur Jésus, au sein de l'Église, communauté des fidèles.”(3)

    Le document comporte quatre chapitres : Jésus-Christ, Évangile de Dieu pour l’homme; Le temps d’une nouvelle évangélisation; transmettre la foi; raviver l’action pastorale.

    Zeinab Abdelaziz, Prof. émérite de civilisation française, s’intéressant particulièrement au diagnostic fait par les divers intervenants, relève les points qui ont été identifiés comme causes de l’abandon de l’Église :
    “l’éloignement des baptisés de la pratique chrétienne; l’indifférence religieuse; la sécularisation; l’athéisme; la diffusion de sectes; une confusion grandissante qui induit les chrétiens à ne pas écouter les prêtres; la peur, la honte ou le fait de ‘rougir de l’évangile’ comme disait Saint Paul; les migrations; la mondialisation; les communications; l’affaiblissement de la foi des chrétiens; le manque de participation; la diminution du dynamisme des communautés ecclésiales; la perte de l’enthousiasme et l’affaiblissement de l’élan missionnaire; une véritable apostasie silencieuse”. C’est pourquoi l’Église trouve nécessaire de réévangéliser les communautés chrétiennes marquées par les importantes mutations sociales et culturelles », y compris le reste de l’humanité.

    Un diagnostic tout centré sur l’Église, ses institutions, ses cultes et son enseignement. Il faut sauver à tout prix cette Église dans ses institutions et sa doctrine.

    Aucun point ne remet en question l’Institution ecclésiale elle-même pas plus que sa doctrine qui se substitue dans bien des cas à l’Évangile. Aucun point ne relève les défis que posent aujourd’hui les conditions de vie de plus des 2/3 de l’humanité pas plus que les impératifs évangéliques d’être avec les exclus et les plus délaissés de nos sociétés. On parle plutôt de trouver de nouvelles méthodes pour ramener les ‘brebis perdues’.

    ‘Il faut rechercher de nouvelles méthodes et de nouvelles formes d'expression permettant de transmettre à l'homme d'aujourd'hui l'éternelle vérité de Jésus-Christ, toujours nouveau, source de toutes les nouveautés. Seule une foi solide et robuste, caractéristique des martyrs, peut motiver un grand nombre de projets pastoraux – d'un rayonnement plus ou moins grand —, revitaliser les structures déjà existantes, et susciter la créativité pastorale à la hauteur des besoins de l'homme contemporain et des attentes des sociétés actuelles.’(3)

    UNE CONVERSION DE L’ÉGLISE S’IMPOSE

    Nous n’en sommes plus à une revitalisation des structures déjà existantes, mais à une transformation radicale de l’Église et de sa présence dans le monde. Elle doit sortir du Vatican et se laisser découvrir là où sont les pauvres, les exclus, les persécutés. Elle doit redevenir un témoin de justice, de vérité, de service, d’humilité, de solidarité et de bonté. Il n’y a pas de demi-mesure lorsqu’il est question de ceux et celles qui portent le message évangélique et qui témoignent de Jésus de Nazareth. Elle doit assumer ce que le jeune homme riche de l’Évangile (Mc 10,17-22) n’a pu faire pour suivre Jésus, à savoir tout laisser, vendre ses biens et en donner les profits aux pauvres. Là commence le premier acte de foi de ceux qui ont pour mission de témoigner du message évangélique pour les temps que nous vivons.
    De plus, elle doit prendre ses distances des puissances et des empires qui font la pluie et le beau temps dans le monde. Elle doit retrouver sa liberté, celle du Nazaréen qui a dénoncé les hypocrites, les menteurs, les docteurs de la loi qui mettaient sur les épaules des autres des fardeaux qu’ils ne pouvaient eux-mêmes portés.

    Le message du Nazaréen est d’une grande simplicité. Il va dans le sens d’une humanité, transformée par des lois qui transcendent la cupidité, l’égoïsme, le mensonge, la tromperie, du tout pour soi. Il s’inscrit dans la conscience des hommes et des femmes comme une ‘foi’ et non comme une religion. Elle est celle qui répond le mieux aux attentes des hommes et des femmes d’aujourd’hui.

    Le message de l’Église, par contre, est d’une plus grande complexité. Sa doctrine et son enseignement sont souvent peu compréhensibles. L’image que l’Église projette d’elle-même est souvent en contradiction avec les préceptes évangéliques et les consignes données par Jésus à ses disciples. En elle se côtoient les doctrines et les interdits, la foi et les pratiques religieuses, le ciel et l’enfer.
    Dans le premier cas, la foi de l’Évangile rejoint et transforme l’humanité. Dans le second cas, elle s’en éloigne.

    L’auteur plus haut cité, Zeinab Abdelaziz, tire cette conclusion relative au diagnostic fait par le Vatican et ses collaborateurs :
    ‘Ce n’est donc pas l’indifférence religieuse, la sécularisation, l’athéisme, la diffusion de sectes ou une confusion grandissante qui induisent les adeptes du christianisme à le fuir ou à s’éloigner en silence, mais la découverte de tous ces subterfuges, la découverte de toutes ces contrefaçons et ces complots, imposés le long d’une histoire coriace, inhumaine et ensanglantée. Une histoire de laquelle n’ont été signalées que des bribes, rien que des bribes concernant la formation du christianisme, laissant de côté tous les scandales en cours depuis des siècles, à ne citer que la pédophilie et la Banque du Vatican, cette Institution d’Œuvres Religieuses (IOR), incriminées dans la collaboration avec la maffia, le blanchiment d’argent, le commerce de la drogue, l’armement et les complots politiques.’

    EN CONCLUSION

    Point n’est besoin de prendre à témoin les prédictions de Malachie et de Nostradamus pour constater que ‘cette Église de Rome’, vit ses derniers temps. Par elle-même, elle ne saurait se convertir, dire adieu à son pouvoir, à ses attaches, à ses alliances et à ses privilèges. L’histoire se chargera elle-même de la libérer de tout cet arsenal qui ne correspond en rien au Jésus de Nazareth que nous présentent les Évangiles.

    Je suis croyant et ma foi m’ouvre toujours plus au monde des humbles et des laissés pour compte. Les conflits qui se manifestent un peu partout dans le monde m’interpellent. Les milliers de morts, de blessés, de familles brisées ne me laissent plus indifférent. J’essaie de comprendre et de détecter les fauteurs de troubles, ceux qui utilisent à profusion le mensonge pour mieux tromper et manipuler l’opinion mondiale afin d’imposer leur volonté à l’humanité entière. Ils sont bien souvent de ceux et de celles qui se disent chrétiens et croyants en Jésus de Nazareth. Dans de nombreux cas, l’institution ecclésiale les y accompagne. Comment est-ce possible?

    Ma foi m'ouvre à une humanité toujours plus consciente d'elle-même, plus engagée, plus soucieuse de justice, de solidarité, de vérité, de respect. Une humanité qui se libère des chaînes de l'oppression et de domination. Nous entrons tous et toutes dans une ère nouvelle dont les paramètres se laissent entrevoir dans les luttes que mènent actuellement les peuples. Ce qui est vraie pour l'humanité, l'est également pour les églises.

    J’en arrive donc au constat que plus augmente ma foi en Jésus de Nazareth et en cette humanité blessée à laquelle il s’est identifié, plus je m’éloigne de « cette religiosité » qui donne bonne conscience en dépit des crimes commis.

    De quoi faire réfléchir.

    Oscar Fortin

    Québec, le 17 juillet 2012

    http://humanisme.blogspot.com

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012


    Certains croient encore que l’oligarchie planétaire, ce sont les banques centrales, la haute finance, les agences de notations, les médias de toutes sortes, nos gouvernements, mais au grand jamais les religions, nagent encore dans l’illusion. Lorsque vous voyez, au cours de l’histoire, des chefs d’état de tout acabit, aller baiser la main du pape, voir les pieds, j’espère que cela vous mettra la puce à l’oreille, à savoir que tout, absolument tout, a été travestit par la main invisible, qui dans l’ombre, orchestre l’établissement d’un nouvel ordre mondial. Certes il y a eu au cours de notre longue histoire, partout autour du monde, des êtres extraordinaires, qui étaient de ce monde, mais qui n’appartenaient pas à ce monde.
    Ces êtres de par leur grande sagesse qui allait au-delà des dogmes serviles des religions ont été occultés par les instances religieuses, qui voyaient en eux de dangereux adversaires. Ceux-ci ont été ostracisés par le pouvoir religieux, on a tenté de les discréditer, et lorsque cela ne suffisait pas, on les excommuniait, ou froidement, on les a même assassinés ou fait exécutés à l’aide d’une justice inquisitoriale. Les livres religieux ont été réécrits au cours de l’histoire, ils ont été modifiés, on a soustrait des passages, modifiés d’autres, toujours, pour servir les intérêts de ceux qui voulait contrôler les esprits de tous les hommes sur cette terre. Or ces êtres, en presque totalité, ne furent jamais présent à la tête, ou aux seins, des religions de ce monde, par contre, après leur mort, ou leur départ de ce monde, ont s’est emparé de leur histoire, et on l’a arrangé pour quelle réponde dans l’ensemble, à la poursuite de leur intérêt hégémonique de maîtres du monde.
    Les religions sont des intermédiaires si vous voulez, entre l’au-delà, et l’homme. On a cru être en sécurité, en confiant à ces instances institutionnalisées, le mandat de nous traduire les volontés divines, alors ils l’ont fait, ils nous ont traduit les volontés divines, les volontés de l’oligarchie planétaire.
    Les êtres extraordinaires qui sont venus sur cette terre, à nous de les retrouver, nous ont tous indiqués, sous différentes formes, que le royaume des cieux se trouve à l’intérieur de chaque homme, et que les religions sont inutiles, bien au contraire, dans l’ensemble, ils ne font qu’ajouter des barrières entre le ciel et la terre, entre les cieux et l’homme, pour nous garder sous leurs auspices. Nous sommes les créatures du bon dieu disent-ils, mais de quel dieu parle-t-il ? Le dieu du pouvoir et de l’argent de ce monde ! Jamais ils ne vous diront que vous êtes vous-mêmes, tous, des dieux, et que vous n’avez pas besoin de licher le cul de personne pour aller au ciel. Un jour, cette vérité, la seule authentique en ce monde, vous sautera aux yeux, alors en attendant, que ceux qui veulent poursuivre aux seins des religions de ce monde le fasse, mais qu’ils gardent à l’esprit en quelque part, qu’un jour, pas si lointain, ils n’en auront plus de besoin.

  • Gabriel Proulx Répondre

    28 juillet 2012

    Votre idée n'est pas naïve, monsieur Parent. Répandre le bonheur, comme vous dites, c'est la même chose que répandre une idée, comme quand Jacques Parizeau disait que si chaque souverainiste (et indépendantiste) pouvait convaincre une personne de son entourage du bien fondé de l'indépendance du Québec, cette idée ferait son chemin et finirait par l'emporter dans les urnes.
    Comme je le dis dans mon entourage, répandre le bonheur, faire que mes semblables vivent mieux, c'est cela mon but dans la vie. La politique, c'est la seule manière d'aider mes semblables de manière beaucoup plus large. Lorsque mon tour viendra, j'espère être en mesure d'aider beaucoup de monde avec les moyens d'un gouvernement dans la république indépendante du Québec.
    C'est pour cela que je considère l’abstentionnisme comme une forme de suicide collectif, surtout venant de gens qui ont les valeurs à la bonne place, mais qui ne comprennent pas comment se joue la politique. C'est par notre manque d'union que les puissants peuvent continuer à nous imposer les diktats de leur oligarchie bourgeoise.
    En nous unissant pour bâtir un grand média indépendantiste de gauche, par exemple, nous pourrions commencer à éduquer le peuple sur ses droits et son potentiel réel. L'éducation populaire est la clé du réveil de notre peuple, de son émancipation et de sa marche vers une société plus juste, gérée par le peuple, pour le peuple. Lorsque ce projet se concrétisera, alors nous aurons fait un pas de géant pour répandre le bonheur dans la population.
    Les puissants de l'oligarchie financière (et fédéraliste au Québec) n'aimeront pas ça, mais ceux-là ont une dette énorme à payer au peuple.
    Continuez avec vos excellents textes, monsieur Parent.
    Solidairement,
    Gabriel Proulx

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2012

    Et même chez les moins favorisés de la société, il y a au Québec une mentalité "Moi, je me débrouille, moi je m'arrange".
    C'est tellement chacun pour soi, pour son monde, c'est à dire pour sa famille et pour ses proches, que la tâche de l'élite riche de "pleumer" les classes socio-économiques inférieure est ainsi facilitée.

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    27 juillet 2012

    Cher Monsieur Parent, je trouve que lorsque vous faites un petit ménage dans votre ordinateur il vous ramène de bien jolies chansons.. et de bien jolies idées que vous faites partager à tous les Vigiles..
    Donner du bonheur autour de soi quelle merveille, c’est absolument magnifique et tout un chacun devrait s’appliquer à cela, lorsque nous agissons dans ce sens nous nous sentons si heureux, si légers.. et ce qui et bon au niveau des individus l’est bien sûr au niveau d’un pays tout entier.. Mais là n’est-ce pas une toute autre histoire, tant les intérêts financiers et l’égo des individus à la tête des gouvernements, laissent peu de place au bien des peuples..
    Merci Monsieur Thompson de votre intéressant avis sur les religions que je partage, car en effet si Thomas More est un pessimiste convaincu de l’humanité, les religions ont par contre tenté de faire confiance à l’être humain, et le christianisme en particulier a voulu démontrer combien il serait possible par l’amour des autres, par l’oubli de nos egos personnels de nous améliorer afin de pouvoir cohabiter dans davantage d'harmonie, tous ensemble sur cette planéte..
    L’intolérance et le caractère dogmatique de l’Eglise ont engendré injustice et manque de liberté intellectuelle, ce qui n’est pas à confondre avec la religion elle-même.. Que certains se soient servis des religions pour manipuler les peuples est sans doute une triste vérité, mais il faut toujours prendre du recul, et voir que dans bien des circonstances cela a donné de l’espoir, cela a soutenu bien des gens... permettant une meilleure compréhension en élevant l’esprit.. Voltaire n’écrivait-il pas : “ Si la religion n’existait pas, il faudrait l’inventer.. “
    Que reste-t-il dans notre époque moderne, à présent que nous avons balayé toute vie spirituelle de nos sociétés? C’est facile de le constater, le seul dieu auquel nous nous référons est l’argent ! Est-ce mieux pour élever nos consciences ?. Quelles sont aujourd’hui les sources pour élever nos esprits?..

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2012

    C'est difficile pour l'être humain de vouloir le bonheur et la prospérité d'autrui.
    Le célèbre humaniste anglais du 16e siècle Thomas More dans son ouvrage classique "L'Utopie" disait ceci à propos de la nature humaine:
    "Si une seule bête fauve n’avait opposé sa résistance, la reine, la mère de tous les maux, la Superbe. La prospérité à ses yeux ne se mesure pas d’après le bonheur de chacun, mais d’après le malheur des autres. Elle refuserait même de devenir dieu si elle ne pouvait garder autour d’elle des misérables à insulter, à traiter en esclaves, dont la détresse serve de repoussoir à son éclatante félicité, qu’elle puisse torturer, irriter dans leur dénuement par l’étalage de ses richesses. Ce serpent d’enfer s’enroule autour du coeur des hommes pour les détourner de la voie droite ; il s’attache à eux et les tire en arrière comme le rémora fait aux navires. Il est trop profondément enfoncé en la nature humaine pour qu’on puisse aisément l’en arracher."
    Thomas More semble en effet conclure que l’être humain est irréformable étant donné sa conception malsaine de la "prospérité".

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2012

    Monsieur Thompson !
    Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ! J’aurais beau insister, cela ne servirait à rien, vos connaissances et vos croyances vous voilent l’esprit. Le karma qu’il soit bon ou mauvais reste un karma. Et le karma n’existe que parce que vous le soutenez avec votre esprit. Il ne faut pas toujours prendre à la lettre ce qui est écrit, savoir lire au-delà, révèle souvent ce que la lettre cachait. Vous savez, la fameuse poutre, elle est peut-être dans votre propre œil.
    Vous êtes libre de croire et d’adorer qui vous voulez, personnellement, je ne vous force nullement à adhérer à ce que j’ai dit et écrit plus haut, par contre, vous ne pouvez empêcher personne d’aller au-delà de vos propos qui ne regarde que vous.
    Il y a une différence majeure entre une constatation et un jugement. À vous de le saisir !
    Pour ce qui est de l’amour et de la compassion, c’est un questionnement qui devrait vous occupez personnellement avant tout. Cette notion de l’amour que nous a traduit les religions n’avait rien à voir avec ce qu’est l’amour réellement.

  • Claude G. Thompson Répondre

    27 juillet 2012

    À Peter…
    La notion de karma tire ses origines de l’époque Védique en Inde. Les rishis, les sages qui rédigèrent les Védas, les écritures sacrées de l’Inde multimillénaire définirent ainsi le karma :
    “Karma : action, travail, produit, effet, œuvre, activité, fait, occupation, affaire, devoir, acte, destinée, résultante des œuvres sous forme de mérite et de démérite, sujétion aux œuvres et à leurs conséquences. La loi de cause à effet.”
    Je vous épargne ici les trois espèces qu’ils lui attribuent, mais je puis vous dire en toute connaissance de cause (sans effets) que les propos que vous tenez à son endroit ne concernent en rien le principe qu’il soutient. Le karma n’a rien d’un principe ou d’une doctrine religieuse et ne s’est vu associé à des religions institutionnalisées que beaucoup plus tard.
    Quant aux jugements que vous portez sur les religions en général, ils sont empreints d’une hargne, d’une haine et d’un mépris qui dépassent de loin le fait religieux. Votre manque de nuances et vos condamnations sans appel vous rendent aveugle aux valeurs fondamentales d’amour, de compassion, de justice et d’équité transmises par la plupart des grands mouvements religieux à travers l’histoire. Ce qu’en on fait certains arrivistes, certains empires, certaines dictatures, voire, certains représentants desdites religions ou encore, des individus sans scrupules, manipulateurs, menteurs, profiteurs ou de tout autres espèces, n’a rien changé au message fondamental de religions comme celles, par exemple, issues du christianisme, qui nous ont enseigné à nous aimer les uns les autres, à prendre plaisir à pardonner et à regarder la paille qui se trouve dans notre œil avant de regarder celle qui est dans l’œil de l’autre.
    Je vous recommande le sermon sur la Montagne dans l’évangile de Matthieu, chapitres V-VI-VII.
    Tout l’art de vivre dans le respect de soi-même et d’autrui s’y trouve en plus d’un code de vie qui ne peut produire que du bon karma (sic).
    Claude G. Thompson
    P.S.: J'en profite pour remercier M. Parent pour cette excellente contribution. Je me souviens d'une époque où on aimait bien se moquer de Mireille Matthieu. Ce court extrait vidéo nous montre quelle grande chanteuse elle était.

  • Jean-Serge Baribeau Répondre

    27 juillet 2012

    Charest est aussi un connard qui n'arrête pas de déconner!
    Coluche, avec son sarcasme habituel, a déjà écrit:
    ***«On ne m'enlèvera pas de l'idée que la connerie est une forme d'intelligence.»***
    J'ose aussi proposer cette affirmation de Jacques Godbout:
    ***«On n'a pas besoin de s'instruire pour s'enrichir: il suffit de voler.»***
    J'ai dégusté votre texte brillant, Ivan Parent!
    JSB

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2012

    /…et, quand on pense à ces avares qui gardent pour eux tout ce qu’ils subtilisent, politiciens, banquiers et étouffeurs de peuples qui n’apportent autour d’eux que malheur, chaos, division, pauvreté et mort, tout ça nappé d’une épaisse sauce mensongère, on se dit qu’ils se bâtissent un affreux karma. La vie étant ce qu’elle est, ils paieront un jour pour tout le mal qu’ils répandent et, bien sûr, ils se croient invulnérables mais, comme tout le monde, ils se désintégreront un jour, pourrissant, gisant sur tout cet argent qu’ils auront volé…/
    Nous avons été conditionnés depuis notre enfance par notre éducation, par nos parents, eux-mêmes conditionnés, et cela en est ainsi depuis des siècles, de générations en générations. Les pouvoirs temporels et les religions ont véhiculés des insanités, des mensonges, pour mieux nous contrôler et nous asservir, nous rendant impuissants et esclaves de ces forces de domination et d’abrutissement de la conscience.
    L’un d’eux est l’existence du fameux karma, où l’on nous exhortait, où l’on nous prêchait, à faire le bien et non le mal, et où le bien, bien sûr, était défini, par ces mêmes forces castratrices, ces empêcheurs de vie, de même, de ce qui était le mal, selon eux, mais toujours ce mal était orienté pour répondre, pour servir leur plan machiavélique, leur projet hégémonique de prise de contrôle du monde et de tous les hommes y habitant, pour en faire leurs serviteurs, leurs vassaux et leurs esclaves.
    La loi du karma est une fumisterie, comme beaucoup d’autres choses, une invention de l’oligarchie pour nous contrôler par le bien et par le mal, où l’on nous lavait le cerveau, en nous faisant accroire que si nous faisions le bien on irait au ciel, et que si nous faisions le mal on irait en enfer, alors, tout cela n’est que foutaise, et fait partie du programme mondiale de contrôle et de conditionnement des pensées et des émotions de l’homme de la terre, et cela, à travers toutes les cultures et toutes les religions de la terre, quel que soit les continents.
    Nos maîtres-penseur, fossoyeurs, travestisseurs, menteurs, qu’ils en aient été conscients ou non, presque la totalité étaient de mèche avec l’oligarchie pour construire un voile de mensonge sur l’esprit de l’homme, sur les peuples et sur les nations.
    Pensez-vous réellement que les oligarques s’enfargent avec la loi du karma, ils en rient bien sûr, car eux, ils savent bien qu’elle n’a aucune réalité, puisque c’est eux qu’ils l’ont inventé. Par contre, ils s’en servent à merveille pour nous contrôler, pour nous asservir l’esprit. Leur justice, leurs religions, leurs philosophies, leurs sciences humaines sont infectées de ces préceptes mensongers, dont la culpabilité, les peurs et les doutes qui en résultent, font de nous des robots parfaits, des automates contrôlés à distance, des créatures dociles, purs produits de leur esprit machiavélique.
    N’en cherchons pas l’origine, mais sachons que ces derniers, ces peurs, ces doutes et cette culpabilité n’existent dans notre esprit, que parce que, mentalement, par l’entremise de ces pensées qui passent dans notre tête, nous y adhérons encore, les faisant nôtres, alors qu’elles ne font que passer. Nos pensées ne sont pas nos pensées, mais les pensées d’une programmation faite pour nous brouiller l’esprit. À partir du moment, où nous prendrons conscience de cela, nous pourrons tous les réfuter, en sachant pertinemment qu’ils n’ont aucune réalité, ni aucun pouvoir sur notre esprit, à part de celui que nous leurs donnons par ignorance.
    Ceci n’est pas de la science-fiction, mais la réalité.