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L’association étudiante du Collège Lionel-Groulx a versé plus de 500 000 $ à l'extrême-gauche

L'infiltration de nos collèges par une extrême gauche radicale et violente

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Chronique d'ACD

Appel au meurtre, intimidation, détournement de fonds et racket sur fond de politique : tout ne tourne pas rond dans les collèges québécois.


Et non, il ne s’agit pas de la montée d’une extrême droite imaginaire tant décriée par les médias de masse, mais bien des activités dûment répertoriées de groupuscules d’extrême gauche ayant infiltré le Collège Lionel-Groulx.


Même si plus personne n’est surpris par la mise en tutelle idéologique du milieu scolaire québécois par la gauche la plus radicale – ou la plus délirante, c’est selon – le cas de ce collège situé dans les Laurentides dépasse largement l’infiltration gauchiste habituelle du milieu estudiantin.


Ce qui semble n’être qu’une agitation marxisante à saveur révolutionnaire se révèle en fait être une vaste machination de détournement de fonds par l’entremise de l’Association générale des étudiantes et étudiants du Collège Lionel-Groulx (AGEECLG).


Retour sur la dérive du collège.




Le malheureux Collège Lionel-Groulx a été infiltré par des réseaux d’extrême gauche depuis plus d’une décennie


 


L’infiltration du Parti communiste révolutionnaire


Le Collège Lionel-Groulx avait déjà fait les manchettes en raison des soupçons de la GRC concernant les liens entre des activités terroristes liées au Parti communiste révolutionnaire (PCR) de tendance marxiste-léniniste-maoiste.


En juin 2014, La Presse dévoilait qu’une enquête de la GRC visait l’Association étudiante du Collège infiltrée par le PCR :



L’enquête, baptisée C-Sonore, a permis de saisir des dizaines de documents, mais aussi un gilet pare-balles de la Sûreté du Québec, caché dans un coffre-fort, et du matériel qui aurait pu servir à commettre des attaques à l’explosif.



Rien de moins.


Imaginez le rififi médiatique si une seule association étudiante était liée de près ou de loin à un groupe de la Droite radicale prônant le renversement de la démocratie pour mettre en place un État totalitaire !


Mais évidemment, puisqu’il s’agit d’un groupuscule d’extrême gauche, l’indifférence médiatique est presque totale.


Sur le site du PCR-RCP (bilinguisme canadien oblige) on peut lire :



Au fil des luttes du prolétariat et des masses opprimées, certains penseurs et praticiens communistes et révolutionnaires, et plus particulièrement Karl Marx, Vladimir Lénine et Mao Zedong ont étudié, enquêté, expérimenté et théorisé ces expériences, pour élaborer une science toute nouvelle. C’est cette science que nous appelons le marxisme-léninisme-maoïsme – un guide indispensable pour faire la révolution et nous mener jusqu’au communisme.



Marx, Lénine et Mao : tout y est pour faire avancer scientifiquement la cause du prolétariat canadian dans la joie et l’allégresse.


Seul bémol cependant, il faudra demander aux 90 millions de morts du communisme s’ils ont été convaincus par le bilan des héros rouges de nos révolutionnaires de pacotille.




Dans le local de l’association étudiante on peut lire : « Tuons les flics et les bourgeois »


 


L’Association a détourné plus d’un demi-million en 12 ans


Tout cela serait relativement bénin si des centaines de milliers de dollars n’avaient pas été détournés des poches des étudiants – et de leurs parents – vers le PCR à travers l’Association étudiante.


Cette dernière a été totalement noyautée par un membre du PCR âgé de plus de 50 ans (!) agissant comme véritable agent de radicalisation des membres de l’exécutif, les poussant à faire dégénérer les manifestations pacifiques en affrontements violents par des consignes données aux étudiants.


Par l’entremise d’employés et d’étudiants, le stratagème de collecte du PCR a été révélé au grand jour, forçant ainsi la direction du Collège à sévir contre l’Association.


Une enquête a été ouverte et est présentement dans les mains de la police municipale.


Alors que l’Association perçoit des cotisations de 25$ par étudiant chaque session, les membres de l’exécutif n’ont aucunement accès au compte de dépense et ne savent absolument pas ce qui est fait des fonds perçus par le syndicat étudiant.


Sur une période s’étendant de 2005 à 2017, c’est plus de 600 000 $ qui auraient été détournés des cotisations étudiantes vers différentes organisations d’extrême gauche par l’entremise de l’Association étudiante.


À travers des dons faits à diverses entités, l’AGEECLG aurait ainsi frauduleusement et en cachette, versé une partie importante des cotisations étudiantes à des groupuscules d’extrême gauche – dont le PCR – pendant plus d’une décennie, servant sans doute à nourrir la propagande de la gauche radicale à travers le Québec.




Masqués et armés de bâtons, les nervis du PCR défilent dans les rues de Montréal


 


La pointe de l’iceberg


Le plus grave dans cette histoire, c’est surtout ce qu’il relève de la lâcheté de l’administration collégiale qui a laissé l’extrême gauche détourner des centaines de milliers de dollars sans agir, probablement par crainte que n’éclate un scandale médiatique.


La peur de perdre des inscriptions, et donc le financement reçu par l’État, n’explique peut-être pas seule cette complicité passive des autorités collégiales avec les stratagèmes de l’extrême-gauche. Peut-être faut-il voir à quel point nombre de professeurs, voir d’administrateurs, ont maille à partir avec les réseaux de la gauche la plus radicale.


C’est toute l’ambiance intellectuelle et la tolérance pour les idées violentes de l’extrême gauche au sein des collèges et des universités québécoises qu’il faudrait remettre en question.


À ce sujet, le Collège Lionel-Groulx est loin d’être seul.


Combien de collèges québécois ont été noyautés par le PCR ou par d’autres organisations d’extrême gauche afin de frauduleusement rediriger les cotisations étudiantes vers les poches d’organisations violentes et criminogènes ?


Alors que les médias font leurs choux gras d’une montée imaginaire de l’extrême droite au Québec, ils demeurent totalement muets sur l’infiltration des milieux scolaires par la gauche la plus radicale qui détourne l’argent des étudiants afin de poursuivre leurs objectifs idéologiques.


La complaisance des pouvoirs publics et des médias avec l’extrême gauche appelant au meurtre et à la violence révolutionnaire doit cesser.


Il est temps de mettre fin aux manipulations frauduleuses des groupuscules de la gauche radicale.



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