L'extrême gauche semble être protégée par la direction de l'UQAM

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La terreur gauchiste dans nos universités

Des groupuscules faisant la promotion du marxisme-léninisme le plus dogmatique, ou s'adonnant à la violence en bandes organisées, tiennent régulièrement des réunions dans les locaux de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Nous avions, afin de joindre l'utile à l'agréable, mandaté un membre de notre secrétariat de rédaction pour se rendre à une réunion qui se tenait au Local A-M050, le 10 octobre dernier.


Une extrême gauche qui fait la promotion de la violence


Il s'agissait d'une conférence-discussion organisée par La Riposte socialiste, une succursale de l'organisme d'extrême gauche Fighback, dont le centre névralgique est situé à Toronto. Cet organisme soutient activement toute la mouvance antifa et les exactions qui ont eu lieu à plusieurs reprises contre des patriotes qui manifestaient pour la défense du fait français, la protection des frontières ou pour plus de justice sociale.


Qualifiant tous les militants nationalistes de « fascistes », faisant partie d'une extrême droite fantasmée, les membres de La Riposte socialiste et des autres mouvances marxistes-léninistes appellent au regroupement des forces vives étudiantes et syndicales afin de faire violence aux « fascistes » en leur interdisant l'accès à la rue, quand ce n'est pas aux locaux des institutions d'enseignement.


Une logistique dédiée à la censure


Toute cette censure gauchiste s'appuie sur un vaste réseau d'infrastructures et de militants pour organiser ses quartiers généraux. Denise Bombardier, dans une chronique publiée le 25 février 2015, à la suite des émeutes qui avaient forcé l'escouade anti-émeute à intervenir à l'UQAM, a dressé un portrait éloquent de l'état des lieux.


Ainsi, elle s'étonnait que les autorités responsables des lieux ne réagissent pas face à « des étudiants, masqués parfois, qui surgissent dans les salles de cours pour expulser enseignants et étudiants, qui abîment et détruisent le mobilier, qui espionnent des professeurs, les dénoncent publiquement sur les réseaux sociaux, qui lancent de prétendues fatwas contre des professeurs qui ne sont pas leurs amis, c'est-à-dire qui ne partagent ni leur rage ni leur haine du système qu'ils veulent détruire ».


Des cellules dormantes pour un terrorisme diffus


Une professeure en science politique de l'UQAM, Carolle Simard, avait été jusqu'à affirmer, dans la foulée de l'intervention policière à l'UQAM, toujours en 2015, que « l'Université est devenue, à mon avis, complètement dysfonctionnelle ». Mme Simard estimait qu'une bonne partie du blâme devait être portée par les étudiants qui avaient déclenché les émeutes en question.


Deux années plus tard, en mars 2017, c'est le chroniqueur et sociologue Mathieu Bock-Côté qui a été carrément interdit de conférence, alors qu'il avait été invité à participer à un débat organisé par un étudiant au baccalauréat en enseignement à l'UQAM.


Une association étudiante, l'AFESH, avait fait pression pour que cette conférence soit annulée manu militari. Le motif invoqué concernait une prétendue lutte à « l'instrumentalisation de la liberté d'expression et de la liberté académique lorsque celle-ci sert à tenir des propos oppressifs ».


La direction de l'UQAM n'a pas bougé le petit doigt afin d'aider les organisateurs de l'événement à faire valoir leurs droits à une liberté d'expression qui est, pourtant, réclamée par toute cette nébuleuse d'activistes violents. M. Bock-Côté avait écrit, dans une de ses chroniques, que « nous sommes ici en continuité avec la pensée de Herbert Marcuse, la grande figure du gauchisme d'il y a quelques décennies, qui jugeait légitime de réprimer les idées en contradiction avec "l'émancipation" ».


Un corps enseignant complice de l'état des lieux


Plusieurs professeurs de l'UQAM, dont les propos sont régulièrement relayés par les médias dominants, sont intervenus pour défendre les débordements violents qui se sont produits dans la foulée de la grève étudiante dite des « carrés rouges » de 2012 ou des émeutes de 2015.


C'est ainsi que le professeur de sociologie Marcos Ancelovici, un activiste qui défend régulièrement les agissements de l'extrême gauche, avait déclaré au quotidien Le Devoir, dans la foulée des émeutes du printemps 2015, que le recteur Robert Proulx avait tort d'avoir fait appel aux forces de l'ordre pour ramener le calme à l'UQAM. « Il est clair que le recteur a failli à sa mission. La seule chose responsable qu'il lui reste à faire est de démissionner », avait-il lancé sur un ton qui n'autorisait pas la réplique.


Malgré tout, certains professeurs de l'UQAM avaient signé une lettre collective destinée à dénoncer l'exécutif du Syndicat des Professeurs de l'UQAM (SPUQ) et sa présidente de l'époque, Michèle Nevert, dans leur entêtement à « appuyer sans discernement les actions étudiantes, en opposition directe avec la décision [du recteur] de sécuriser l'espace universitaire », lors des violentes émeutes de 2015. Depuis, il semblerait que cette omerta gauchiste règne toujours sur les destinées de l'UQAM.


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Patrice-Hans Perrier181 articles

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Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les Affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. De fil en aiguille, il a acquis une maîtrise fine de l’analyse critique et un style littéraire qui se bonifie avec le temps. Disciple des penseurs de la lucidité – à l’instar des Guy Debord ou Hannah Arendt – Perrier se passionne pour l’éthique et tout ce qui concerne la culture étudiée de manière non-réductionniste. Dénonçant le marxisme culturel et ses avatars, Patrice-Hans Perrier s’attaque à produire une critique qui ambitionne de stimuler la pensée critique de ses lecteurs. Passant du journalisme à l’analyse critique, l’auteur québécois fourbit ses armes avant de passer au genre littéraire. De nouvelles avenues s’ouvriront bientôt et, d’ici là, vous pouvez le retrouver sur son propre site : patricehansperrier.wordpress.com