Le vote du Conseil des Etats venant valider la décision du Conseil national datant du mois de mars, le Parlement demande au Conseil fédéral d’écrire à Bruxelles pour annuler sa requête d’adhésion à l’UE, vieille de 24 ans.
L’euroscepticisme semble s’intensifier en Europe alors que le référendum sur le Brexit approche. Une semaine avant le vote des Britanniques, 27 des 46 membres de la chambre haute du Parlement hevlétique, le Conseil des Etat, ont voté pour le retrait de la demande d’adhésion à l’UE que la Suisse avait officiellement déposée en 1992.
Ce vote n’est pas anodin. Car le 6 décembre 1992, juste après cette demande auprès des instances de l’UE, près de 50,3% des citoyens suisses s’était prononcés contre l'entrée de leur pays dans l’espace économique européen.
D’après les sondages, les Suisses ne sont pas les seuls eurosceptiques sur le Vieux Continent. La tendance grandit au sein même de l’UE. En février, le site Atlantico avait mené une enquête sur internet auprès d’un échantillon de 4 800 personnes. Selon ces résultats plus de 40% des Français, 37% des Belges, des Néerlandais et des Italiens considéraient qu'il y avait «plus d'inconvénients que d'avantages» d'appartenir l'UE, contre respectivement 26% des Français et des Italiens, 25% des Belges et des Néerlandais qui y voyaient plus de bénéfices.
Le référendum sur le Brexit aura lieu le 23 juin prochain. En février, le Premier ministre David Cameron avait annoncé la tenue de ce vote afin de tenter de calmer les députés de son propre parti, le Parti conservateur, qui réclamaient une révision des liens unissant le Royaume-Uni à l'UE. La position officielle du gouvernement britannique est de maintenir le pays au sein de l'organisation issue du Traité de Rome.
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