La dernière transaction entre la Caisse de dépôt et Québecor m’a remémoré les circonstances de la première. À l’époque quand j’ai appris que Vidéotron, la brillante épopée entrepreneuriale d’André Chagnon allait passer sous le contrôle de Rogers à Toronto, j’ai été littéralement atterré.
Mon rejet était aussi bien socio-économique que culturel, identitaire que matérialiste. La radio et la télévision de notre nation sont déjà sous le contrôle règlementaire du gouvernement d’une autre nation. En plus, une grande portion du champ télévisuel du Québec est aux mains de Radio-Canada qui fait de son mieux mais toujours dans le cadre de sa mission canadienne.
Dans ces conditions comment accepter que l’autre chaîne majeure de télévision du Québec soit contrôlée à Toronto. C’est comme si la BBC ou France 2 étaient contrôlées à Bruxelles. Impensable!
Malgré mon désarroi la loi ne me permettait pas, comme ministre des finances, de donner des ordres à la Caisse de dépôt. J’ai quand même utilisé mon droit d’information et de dialogue pour contacter un cadre de la Caisse, un grand commis de l’État, Michel Nadeau. J’ai eu avec lui de longs entretiens sur la menace qui se profilait.
Avant même que nous nous parlions nos vues convergeaient. Garder à Montréal un tel centre de décision ultime était un devoir impérieux. On ne peut pas tous les avoir, mais il faut en conserver une proportion acceptable. Les plus stratégiques doivent rester ici. À plus forte raison dans le domaine vital de l’information et de la culture.
Pour mon plus grand réconfort la Caisse de dépôt a fait ce qu’il fallait et devant le défi énorme a pris le risque énorme qui s’imposait. Bien calculée mais toujours risquée, l’opération suscita la marée de critiques que l’on sait. L’éclatement de la bulle techno dramatisa davantage la situation même si Vidéotron tint le coup mieux que bien d’autres.
La Caisse, heureusement n’a pas succombé à l’obsession si répandue des cours boursiers à court terme qui a enrichi outrancièrement les spéculateurs mais très peu les nations. La domination du « quarter », cette vue limitée à trois mois qui est fortement remise en cause aujourd’hui et pas uniquement à gauche, n’a pas fait dévier la Caisse de faire son devoir.
Il faut une économie puissante pour créer la richesse et la redistribuer. Mais le matérialisme ne doit pas prévaloir sur la dignité nationale, la culture et l’identité. C’est ce que la Caisse de dépôt qui a bien servi le Québec et l’a presque toujours honoré, a su faire en gardant le contrôle de Vidéotron dans notre espace national.
Puis vint l’épilogue. La Caisse n’a pas perdu les milliards que les angoissés évoquaient. Peut-être ne perdra-t-elle rien du tout et elle pourrait même encore gagner. C’est ce que les marchés semblent anticiper ces jours-ci.
Le Québec lui, a gagné sur toute la ligne. Un important siège social conservé à Montréal avec de nombreux et intéressants emplois directs. Plus de nombreuses sous-traitances engendrées dans des métiers importants et bien rémunérés : comptables, avocats, consultants divers, publicistes, etc.
Un mécénat important s’exerce naturellement dans l’entourage d’un centre de décision ultime, Vidéotron est exemplaire en cette matière pour la culture en particulier : plus de 30 millions remis à 400 organismes. Sans compter le prestige de Montréal et du Québec.
Encore une fois un espace économique ne peut pas tout contrôler à l’íntérieur de ses frontières surtout si plusieurs de ses entreprises contrôlent beaucoup ailleurs, ce qui est le cas de bien des multinationales québécoises. Ce qui importe c’est d’être maître chez soi dans une juste proportion. Le Québec le fait beaucoup mieux que l’Ontario d’ailleurs. Vidéotron est un agent important de cet équilibre salutaire.
En plus des retombées inhérentes à la transaction Vidéotron a créé depuis 5,000 nouveaux emplois dans ce secteur vital des technologies de l’information et pas seulement à Montréal mais aussi à Joliette, Québec, Saguenay et Gatineau Une belle application du modèle québécois qui n’est pas parfait mais beaucoup plus fécond que ne l’admettent ses détracteurs.
Bernard Landry
Ancien premier ministre
Un placement profitable
La Caisse et Vidéotron – audace et vision
Ce qui importe c’est d’être maître chez soi dans une juste proportion
Tribune libre
Bernard Landry116 articles
Ancien premier ministre du Québec, professeur à l'UQAM et professeur associé à l'École polytechnique
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14 commentaires
Archives de Vigile Répondre
13 octobre 2012Ce texte de l'ancien premier ministre Bernard Landry me rappelle une pensée du dramaturge allemand Bertolt Brecht:
"Puisse chacun être son propre historien. Il vivra alors avec plus de soin et d'exigence."
robert barberis-gervais
Archives de Vigile Répondre
13 octobre 2012Il serait très intéressant que le gouvernement du Québec puisse percevoir une taxe de 0,1% ou de 0,2% sur les transactions financières. Cette taxe existe en France depuis le 1er aoüt 2012 et 10 autres pays de l'Union européenne songent aussi à l'adopter. Même le 2e plus riche homme de la planète, Bill Gates, s'y dit favorable.
1% de 1,5 millards$ cela donne : 15 millions$ et 2% cela donne 30 millions$. Je suis sûr que notre ministre de finances Nicolas Marceau serait content.
Imaginons maintenant qu'on imposerait une telle taxe sur toutes les transactions économiques et qu'elle soit perçue directement à la source. Combien y-a-t- de transactions économiques par jour au Québec, pensez-vous? En tout cas, sûrement plus que le nombre de personnes ou d'entreprises.
On pourrait peut-être alors donner congé d'impôts sur le revenu à tout le monde.
Vous allez me dire qu'on a déjà la TPS à 9,5%. C'est vrai. Mais comment de transactions échappent-elle à cette taxe?
Pierre Cloutier
Archives de Vigile Répondre
13 octobre 2012J’apprécie votre article, M. Landry. Au cours des dernières années, si je compte le nombre d'interventions publiques de votre part, j'en conclue que vous avez fait preuve.... de trop de retenue ! A tort. L'utilisation a outrance du qualificatif "belles-mères" , par certains médias, n'a pas sa place. C’était une simple stratégie pour diviser et museler.
Nous emploieront dorénavant l'expression BEAUX-PÈRES expérimentés qui ne travaillent pas pour des groupes de pression...mais dans l’intérêt supérieur du Québec !
Le discours réactionnaire de droite prend trop de place sur nos ondes. Je le dis clairement : nous retrouvons trop souvent sur nos ondes des pseudos-journaleux-objectifs-neutres-qui-declarent-pas-leurs-interets-pas-inscrit-au-registre-lobbyistes.
M. Landry, je souligne cette phrase de votre article :
" une grande portion du champ télévisuel du Québec est aux mains de Radio-Canada qui fait de son mieux mais toujours dans le cadre de sa mission canadienne. "
et aussi celle-ci de F. Ricard :
" Pourquoi le Québec n’a-t-il pas une radio et une télévision qui, comme Radio-Canada, pourraient intervenir dans le sens de sa mission ? ".
Et bien voila un projet qui peut se réaliser facilement. Radio-Québec existe déjà. Les infrastructures de diffusions existes déjà. Il suffirait d’émettre 24 heures par jour. Laissons RDI et LCN faire le travail de base sur le terrain.
Occupons plutôt la case débats avec invites OU politiciens OU journalistes OU lobbyistes. Je crois que 50 % des heures de diffusions pourraient copier le concept - de RDI - 24 heures en 60 minutes. Ce serait donc 24 heures....en 12 heures. Les frais seront minimes. Deux studios, quelques animateurs et animatrices PERMANENTS. La lecture des questions et commentaires du public via internet. Abordons tout les sujets. La vérité nous libérera.
Radio-Québec est déjà diffusée via les ondes hertziennes , par satellite et aussi par câblodistribution. La chaine pourrait continuer a émettre sa programmation actuelle aux
heures pairs...et sa nouvelles programmation d'affaires
publiques aux heures impaires. Comme ce concept d’émission
d'affaires publiques se diffuse aussi bien a la radio, les
émissions pourront faire l'objet de reventes sur plusieurs
chaines...de radio. Cela, en direct et en différé. Les stations de radio pourront réaliser un profit en vendant
leurs publicités . Radio-Québec le fait déjà en diffusant
certains spectacles en direct sur ses ondes et sur les ondes de radio diverses. Les technologies sont déjà en place. Une diffusion en direct de Radio-Québec via INTERNET est technologiquement possible. Pour des raisons
économiques et environnementales, une légère réduction de la puissance d’émission hertzienne - DE NUIT - sera probablement souhaitable.
Des problèmes avec Stephan Harper et son CRTC ? Encore mieux ! Bienvenue dans le débat, Stephan !
Lise Pelletier Répondre
12 octobre 2012Comme ssauvé,
Je souhaite également une réponse de votre part M.Landry concernant ces 2 interventions.
Merci!
Lise Pelletier
François Ricard Répondre
12 octobre 2012Le "q" c'est moi.
Une erreur de frappe.
Veuillez m,en excuser
Stéphane Sauvé Répondre
12 octobre 2012Monsieur Landry,
Votre réponse au commentaire de M. Louis Côté ainsi qu'au commentaire de celui ou celle qui signe "q" serait fortement apprécié.
Merci d'avance.
François Ricard Répondre
12 octobre 2012Je me rappelle, M. Landry, que lorsque nous faisions du porte à porte dans Vimont en 1976, vous déclariez bien haut que vous mettriez La Presse et Desmarais au pas.
Le PQ, bien que Desmarais ne respecte aucunement les conditions qui lui avaient été imposées, n'a jamais touché à un seul de ses cheveux. Et encore moins à La Presse.
Vous remarquez aussi ceci:"La radio et la télévision de notre nation sont déjà sous le contrôle règlementaire du gouvernement d’une autre nation. En plus, une grande portion du champ télévisuel du Québec est aux mains de Radio-Canada qui fait de son mieux mais toujours dans le cadre de sa mission canadienne."
Qu'a fait le PQ pour changer cet état des choses?
Pourquoi le Québec n'a-t-il pas une radio et une télévision qui, comme Radio-Canada, pourraient intervenir dans le sens de sa mission?
L'information, en démocratie, est non seulement essentielle mais c'est aussi un droit. Un droit que le PQ a totalement ignoré.
Archives de Vigile Répondre
12 octobre 2012Monsieur Landry,
Si j'ai bien compris les reportages concernant la transaction mettant en cause Vidéotron, Québécor et la Caisse, cette dernière aurait à peine récupéré son investissement initial dans cette affaire. Et encore faut-il pour arriver à cette conclusion nous fier à une évaluation privée de certains des actifs en jeu. Or, comme vous le savez probablement mieux que moi,le taux de rendement d'équilibre de la Caisse serait d'environ 7 %. On est plus ou moins confronté au même genre de situation que dans le cas du papier commercial, à la hauteur de 38 milliards $ dans ce cas-là. La Caisse ne pourra pas éternellement se contenter de récupérer les montants investis dans tel ou tel placement. Éventuellement, ça va faire «bobo». Je ne pense pas que l'on puisse de façon soutenue mettre la Caisse en concurrence avec les géants étrangers qui convoitent tel ou tel «fleuron» québécois. À ce jeu, la Caisse finit par payer trop cher les actifs qu'elle acquiert. Warren Buffett, lui, préfère acheter au plancher. Et, je serais porté à lui faire confiance, dans ce domaine du moins.
Vous vous dites indépendantiste, M. Landry, alors pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour rappeler qu'il serait beaucoup moins risqué d'y aller au moyen d'une loi de tamisage des investissements étrangers, mais qu'on ne peut pas le faire parce qu'il s'agit d'une compétence fédérale. «Regardez, on ne peut même pas protéger nos acquis...Le contrôle est à Ottawa, comme à peu près tous les pouvoirs de gestion de l'économie.» On vous accusera de vouloir ramener le Québec au niveau des républiques de banane...Il vous suffira de rappeler à vos accusateurs le fait que vous vous inspirez d'une loi Trudeau, Foreign Investment Review Act (FIRA). Dans une très large mesure, M. Landry, la mondialisation est un piège sournois pensé par les plus forts pour les plus forts. Et, sur l'échiquier international, M. Landry, le Québec ne fait pas partie des plus forts.
À tout événement il est rafraîssant de vous lire sur Vigile. Plus de politiciens «indépendantistes» devraient le faire. Cela permettrait aux Québécois de réaliser que Gesca et Québécor ne sont pas nécessairement en possession tranquille de la vérité.
Salutations,
Louis Côté
P.S. Vous aurez certainement remarqué que je mets en doute les convictions indépendantistes de la mouvance souverainiste québécoise. Vous avez raison. L'indépendance représenterait des coûts et des défis déstabilisants. Et, je ne suis pas certain du fait qu'il y en ait beaucoup qui accepteraient d'y faire face parmi ceux qui se disent indépendantistes. Le discours souverainiste au Québec, il n'est pas sérieux, M. Landry. Et, vient un moment où il faut appeler un chat, un chat...
Archives de Vigile Répondre
12 octobre 2012Le Fonds de Solidarité de la FTQ a investi 8 milliards de $ dans des entreprises québécoises et a permis la création ou le mantien de 160.000 emplois.
Videotron pour lequel la Caisse a investi 4 milliards de $ a permis la création de 3000 emplois au plus.
Il coûte en moyenne 200.000 $ pour crééer un emploi dans les secteurs de haute-technologie, secteurs qui concoivent et fabriquent des produits et services souvent exportables, donc générateurs de devises. Madame Marois se plaignait, justement, du déficit commercial québécois, ce n'est pas Videotron qui ne vend rien en dehors du Québec, qui va contribuer à réduire ce déficit.
Le développement de son réseau se fait par l'achat massif de matériels de télécommunication qui sont achetés ailleurs.
A l'inverse ces 4 milliards de $ investis ailleurs auraient permis probablement de créer beaucoup plus d'emplois. Si je fais une division brutale, 4 milliards de $ divisés par 200.000 $ par poste = 20.000 emplois sans compter les revenus provenant des services et produits créées par ces emplois.
Faites les calculs vous-même.
Nous continuons, comme consommateur a payer les tarifs les plus élevés de tous les pays de l'OCDE pour la télévison, Internet, la téléphonie cellulaire, le cable, etc...
Un exemple, un accès 100 Mbits Internet coûte chez Videotron 160 $ par mois, en zone urbaine comparable en Europe le prix est de 30 $.
Un accès téléphonie cellulaire chez Wind (Toronto, Ottawa) coûte 40 $ par mois, consommation illimitée, chez Vidéotron probablement au-dela de 200 $.
Les mêmes remarques pourraient s'appliquer à Bell qui est l'autre face de ces monopoles ruineux.
Videotron continue d'autre part à toucher des subventions comme lors de l'ouverture du centre de service à la clientèle de Gatineau (30 emplois, 2 millions de $) et 150.000 $ de subvention, aventure identique pour le centre de service à la clientèle de Joliette ou celui de Sherbrooke.
Trop c'est trop....
Encore un truc pas publiable...
Jean-Claude Pomerleau Répondre
12 octobre 2012M Landry,
Merci d'avoir choisi Vigile pour exprimer votre opinion. Espérons que cette contribution incitera d'autres personnalités politiques à suivre votre exemple.
Bien que votre analyse soit juste au sujet de cette transaction tant décriée par Gesca-La Presse (silencieux par ailleurs sur les pertes historiques de la Caisse), certains expriment des critiques envers le travail d'information de Québecor Média et avec raison. Cette entreprise doit beaucoup au peuple mais lui rend mal par le temps qui court.
Sur ce sujet j'ai publié une lettre ouverte à Pierre Karl Péledeau sur Vigile, dans laquelle je lui rappel que son défi est d’assumer l'héritage de son père, lequel avait su garder un lien privilégié avec de notre peuple et ses intérêts :
http://www.vigile.net/Votre-defi-assumer-l-heritage-de
Encore une fois, merci de votre contribution à Vigile.
JCPomerleau
Marcel Haché Répondre
12 octobre 2012M. Landry.
Récemment, j’ai traité Jacques Parizeau d’« encombrant ».Cela n’est pas bien grave. Les indépendantistes de tous les horizons, de tous les « pays » qui les portent, sont tous et toujours des « encombrants » quelque part. Jacques Parizeau est simplement plus encombrant que d’autres.
J’ai aimé lire votre texte. J’apprécie que vous l’ayez fait parvenir à Vigile. Et ça me réconforte que vous utilisiez dedans l’expression « dignité nationale ». C’est l’expression de ceux qui sont debout, naturellement debout, sans effort.
Nous sortons à peine de l’emprise d’un gouvernement frappé d’indignité nationale, que les misérables partis d’opposition menacent d’y faire replonger tout le Québec, comme si c’était la chose la plus naturelle à faire. Nous sommes certainement encombrants, nous les indépendantistes, mais c’est parce que trop des nôtres ont encore le cœur et la tête encombrés. Je suis bien content d’avoir pu vous serrer la main récemment.
Salutations.
Stéphane Sauvé Répondre
12 octobre 2012Merci Monsieur Landry d'avoir partagé votre pensée, ici sur Vigile.
J'abonde dans le sens de Monsieur Boissonnière, "Il reste maintenant à QUÉBÉCOR d’être à la hauteur de ce privilège socio-économique...
C'est un sujet qui reste à discuter...
Archives de Vigile Répondre
11 octobre 2012Monsieur Bernard Landry, je vous dois tous mes respects
Votre intervention actuelle me rend heureux d'autant que vous intervenez là où l'authenticité a préséance. N'est-ce pas Vigiliens, Vigiliennes?
Ici même sur VIGILE, vous publiez votre pensée sous le couvert d'un média de diffusion libre, indépendant et de nature à rendre l'information publique accessible à tout le peuple québécois selon nos propres valeurs et, surtout, ancestrales - donc riches de par sa nature.
Monsieur Landry vous devez écrire en toute liberté ici même et sans retenue. Vous n'êtes pas devant un vote du PQ ou d'apparat. Votre grandeur d'esprit malgré votre critique des chiffons rouges ne s'est jamais dérobée. Sois aise de dire!
Le Québec ne doit jamais s'agenouiller devant plus petit que l'en soi! Nous devons apprendre à célébrer au quotidien NOTRE grandeur. Nous valons bien de par le monde entier tout le clairon qui nous revient sans discussion et encore moins de justification élucubrante et même soporifique.
Le peuple québécois ne doit rien à son passé si ce n'est qu'il lui doit une MÉMOIRE qui est celle d'exister au bénéfice d'une meilleure humanité et ce, profitable au plus grand nombre de par le monde entier! Sinon, nous n'avons point d'avenir ni d'importance à exister. Mourrons !
La réalité est toute autre. Le passage socio-économique entre Chagnon vers Québécor est anodin au plan du MONDE mais bien nécessaire, je l'avoue. Non pas seulement pour nous mêmes mais ce passage se veut un exemple d'accomplissement national remarquable donc d'Un enseignement universel pour toutes les nations du monde qui se respectent surtout si elles assument l'importance d'être élevées de la sorte au rang de NATION. La NATION a pour rôle ultime de jouer sa partition en harmonie avec toutes les autres pour accéder au but ultime qu'est la rencontre universelle de L'ÂME HUMAINE.
Bref vous êtes intervenu, monsieur Bernard Landry, là où l'évidence commandait l'intervention collectif du peuple québécois en ce domaine ce dont nous vous sommes redevables bien sûr. Il reste maintenant à QUÉBÉCOR d'être à la hauteur de ce privilège socio-économique qui l'enrichit mais surtout en dernier lieu de lui mettre un poids de redevances hors mesure à celui qui l'a fait naître dans ce statut en la faveur du PEUPLE QUÉBÉCOIS. L'avenir nous dira s'il se méritait vraiment ce privilège. En attendant, nous devons que souhaiter la correction française de la dénomination QUEBECOR en lui ajoutant ses accents!
ECCE HOMO
Archives de Vigile Répondre
11 octobre 2012Sans oublier ce que Pierre-Karl Péladeau est en train de faire dans et pour la ville de Québec. Ce qui est possible à cause de la capacité financière de Québécor.
Bernard, c'est bien plaisant de vous lire sur Vigile. Surtout pour expliquer le rôle que vous avez joué dans le dossier de Vidéotron.
salutations
robert barberis-gervais