S’il fallait que l’on fasse des textes sur chaque mouvement de personnel au sein des partis politiques...

Dans le Canada anglais, il y a un journal qui se spécialise spécifiquement sur ce qui se passe dans l’écosystème de la Chambre des Communes, The Hill Times. On peut y lire des brèves à propos du mouvement de staff politique.

Cela permet à ceux qui travaillent sur la colline du Parlement de suivre ce qui se passe au sein des cabinets et des équipes de députés.

« L’apocalypse au PLQ »

Au Québec, il est plus rare que l’on publie des textes sur le mouvement de personnel politique. Pourtant, s’il y a un milieu professionnel où ça bouge énormément, c’est bien celui-là ! Qu’on pense aux employés politiques qui finissent par se joindre aux compagnies qui, parfois, faisaient du lobby auprès de leurs ex-patrons.

Mon collègue Jonathan Trudeau vient de publier un texte sur quelques employés péquistes qui, sur un horizon de plusieurs années, se sont joints à la CAQ. À partir de cette assertion, il affirme que « ça va mal au PQ ».

Selon cette logique, comment qualifierait-on le départ d’une vingtaine de libéraux (pas des employés politiques, des élus !) en l’espace de quelques mois ? L’apocalypse ?

Et ces candidats caquistes qui sont annoncés et qui finissent par se désister ? Comme la candidate dans Argenteuil, une ex-présidente du parti libéral dans ce comté, en passant.

« Coalition » mon œil !

Ce qui est fascinant dans le cas de ces quelques péquistes qui se joignent à la CAQ, c’est qu’ils ont ceci en commun: faire disparaître toutes les traces de leur engagement souverainiste avant de passer à la « coalition ». Une coalition où certains sont plus présentables que d’autres...

La réalité c’est que dans cet écosystème particulier qu’est la politique comme terre professionnelle, les gens bougent, ils vont et viennent. C’est la norme, pas l’exception.

Une roue qui tourne. Pas de quoi fouetter un chat !