Ne soyez pas surpris que l'état soit dans le rouge. Je n'entends pas ici que seule l'immigration en est la cause. J'indique plutôt que l'immigration n'est pas une solution contrairement à ce qu'on nous répète sans cesse dans les masses médias. Personnellement je ne vois rien de positif en l'immigration, ni socialement: disparition graduelle de notre identité et de notre histoire nationale, ni économiquement: avec comme argument le texte suivant. Source du texte:
http://www.fraserinstitute.org/fr/newsandevents/news/6941.aspx
L’immigration massive nuit au bien-être des Canadiens en général; les politiques d’immigration doivent être revues
Release Date: September 30, 2009
VANCOUVER, CB—L’immigration massive qui a eu lieu récemment a nui au niveau de vie canadien et pose problème en ce qui a trait à l’identité nationale, à la culture et au tissu social du pays. C’est la conclusion d’un nouveau livre publié aujourd’hui par l’Institut Fraser, le chef de file des organismes de recherche économique au Canada.
Fondé sur une série d’essais présentés lors d’une conférence sur l’immigration à Montréal en 2008, le livre The Effects of Mass Immigration on Canadian Living Standards and Society recommande l’adoption de changements substantiels à la politique canadienne en matière d’immigration, notamment quant au processus de sélection afin de limiter le nombre d’immigrants.
« Depuis 1990, le taux annuel d’immigration du Canada est le plus élevé au monde, menant à une hausse de la population de 3,9 millions de personnes entre 1990 et 2006. Cette immigration massive a eu des conséquences profondes sur les conditions économiques, démographiques, sociales et politiques du Canada, nuisant au bien-être des Canadiens en général, y compris les immigrants des vagues précédentes », a affirmé Herbert Grubel, senior fellow de l’Institut Fraser et co-auteur du livre.
« Malheureusement, la plupart des Canadiens sont insuffisamment informés quant à ces conséquences en partie à cause d’un code de rectitude politique qui tend à associer au racisme tout examen des politiques d’immigration et également parce que le système électoral canadien récompense les politiciens qui appuient le taux élevé d’immigration actuel. »
Le livre offre au public canadien des renseignements bien documentés et solides sur le plan analytique à propos des conséquences positives et négatives substantielles que l’immigration massive a eues sur le pays.
L’ouvrage est divisé en cinq sections qui offrent une analyse en profondeur des aspects suivants :
• Les conséquences économiques et sociales des politiques d’immigration sur les habitants du Canada, des États-Unis et de la France.
• Les conséquences économiques de l’immigration massive au Canada.
• Une analyse des conséquences démographiques de l’immigration et de l’aide que l’immigration est censée apporter afin de contrer les projections de financement insuffisant des programmes sociaux canadiens.
• Les défis sociaux auxquels mène l’immigration massive, tels que des menaces à l’identité nationale, à la culture, à l’unité et à la sécurité.
• Une analyse des obstacles politiques et autres qui empêchent des changements aux politiques d’immigration actuelles au Canada et au Royaume-Uni.
Dans un chapitre traitant de l’immigration récente et du niveau de vie canadien, M. Grubel souligne que les données officielles montrent que les immigrants récents gagnent un revenu substantiellement moins élevé que les personnes nées au Canada. Le système en place leur fournit des subventions à travers les taxes payées par ceux qui gagnent un revenu plus élevé.
M. Grubel estime que les immigrants qui sont arrivés dans les douze années précédant 2002 ont imposé aux Canadiens un fardeau fiscal de 18,5 milliards $ en 2002 seulement.
Sur le plan démographique, les collaborateurs Marcel Merette, Robin Bannerjee et William Robson évaluent dans quelle mesure il est faisable de financer les programmes sociaux du gouvernement en haussant l’immigration. Ils montrent qu’il faut actuellement cinq contribuables pour assumer le coût des prestations de retraite d’un récipiendaire et calculent que pour maintenir cette proportion, le nombre d’immigrants devrait augmenter à un point tel par rapport au niveau actuel que l’économie et la société canadienne ne pourraient pas les intégrer avec succès.
« Selon une estimation, il faudrait que la population du Canada soit de 165,4 millions de personnes d’ici 2050 pour atteindre cet objectif, le nombre d’immigrants admis devant être de 7 millions cette année seulement. Les raisons de base expliquant ce résultat sont que les immigrants vieillissent au même rythme que tout le monde et, comme les autres Canadiens, sont admissibles à recevoir des prestations lors de leur retraite », selon M. Grubel.
Le collaborateur Stephen Gallagher discute des implications du fait qu’un nombre croissant d’immigrants récents ont conservé leur loyauté et leur attachement envers leur pays d’origine, plusieurs au point où ils vivent dans leur pays d’origine tout en étant citoyens du Canada. Ils jouissent ainsi des privilèges découlant de ce statut, y compris la détention d’un passeport canadien et la protection à l’étranger.
L’étendue de ce phénomène est devenue claire pendant la période d’hostilités entre Israël et le Hezbollah en 2006, lorsque des milliers de titulaires de passeports canadiens vivant au Liban ont demandé que le gouvernement les évacue sur la base de leurs droits en tant que citoyens canadiens.
Gallagher suggère que les immigrants ayant un passeport canadien et vivant à l’étranger ont transformé le Canada en « banlieue du monde », une résidence secondaire où une personne retourne seulement lorsque les conditions à l’étranger le justifient.
Salim Mansur se concentre sur la manière dont l’immigration massive et les politiques de multiculturalisme affaiblissent la culture et l’identité canadienne. Son chapitre aborde ce qu’il voit comme une haine de soi-même largement répandue dans les sociétés occidentales. Il anticipe des conflits incessants entre la société canadienne et un grand nombre d’immigrants de différentes cultures.
« Les efforts des citoyens d’Hérouxville pour protéger leur culture témoignent d’un conflit grandissant et des efforts visant à résister à l’affaiblissement de la culture québécoise et canadienne », a déclaré M. Grubel.
Le livre conclut que le Canada a besoin d’un meilleur processus de sélection des immigrants, puisque les coûts et les problèmes de l’immigration sont une conséquence directe du système de sélection actuel. Idéalement, le nouveau processus de sélection amènerait le revenu des immigrants plus près du revenu moyen des autres Canadiens. Dans ces conditions, les impôts versés par les immigrants ayant un revenu élevé seraient suffisants pour payer les prestations sociales reçues par ceux ayant un plus faible revenu, comme c’est le cas pour les autres Canadiens. Le coût fiscal assumé par les autres Canadiens en vertu du système actuel disparaîtrait.
« L’immigration est sans aucun doute l’un des enjeux politiques les plus importants auxquels le Canada doit faire face. Afin de mettre en œuvre les changements nécessaires aux politiques d’immigration et de garantir le bien-être de tous les Canadiens, les politiciens doivent entreprendre une discussion raisonnée sans craindre d’offenser certaines clientèles électorales », a affirmé M. Grubel.
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
21 janvier 2010L'Institut Fraser est conservatrice en effet, mais ce ne sont pas les libéraux ou les socialistes qui vont stoper l'immigration massive.
Qu'il n'y ait plus de parti conservateur au Québec (ADQ) est pas à notre avantage. Il faut un équilibre entre le conservatisme, le libéralisme et le socialisme.
Logiquement, le PQ devrait prendre le terrain laissé par l'ADQ. Pas besoin d'un conservatisme aussi prononcé, mais plus prononcé que cette sociale-démocratie qui est en fait du social libéralisme (QS-PLQ).
C'est le silence total chez le PQ depuis que ça brasse partout. On dirait qu'il ne veut pas s'impliquer.
Archives de Vigile Répondre
21 janvier 2010Vous devriez vous méfiez des textes de l'Institut Fraser :
« In Canada, the Fraser Institute began to attract a lot of attention in the second half of the 1980s, as the debate about free trade with the United States heated up – partially because of the reports it was releasing and partially because of the people who were attracted to the organization. Among them was Conrad Black, who controlled the Southam newspaper group.
The Fraser Institute has come under harsh criticism from several groups. Trade unions have lambasted the organization for its recommendations to abolish minimum wage regulations and to end rules that force workers covered by a union agreement to pay union dues...
In 1999, the Fraser Institute raised the ire of scientists and health professionals when it sponsored two conferences on the tobacco industry. They were titled "Junk Science, Junk Policy? Managing Risk and Regulation" and "Should government butt out? The pros and cons of tobacco regulation." The institute was accused of putting its credibility on the line by allying itself with the tobacco industry's efforts to undermine credible scientific research. »
The Fraser Institute at 30
CBC News Online | October 12, 2004
Réjean Labrie Répondre
21 janvier 2010L'aspect positif que je vois dans ce livre est que des observateurs du reste du Canada sont en train de prendre conscience comme nous au Québec de l'effritement de notre tissu social et de notre identité dû à l'immigration massive en provenance du tiers-monde, avec un degré d'intégration pratiquement nul.
M. André Drouin avait souligné cette prises de conscience au niveau canadien à l'émission de Denis Lévesque lors de la parution de sa nouvelle liste de 100 demandes d'accommodements insensés formulées par des immigrants tiers-mondistes exigeant de perpétuer ici leur mode de vie d'origine.
La liste: http://vigile.net/Dans-mon-pays
Donc, si les Canadiens se joignent aux Québécois pour exiger d'Ottawa une réglementation plus sélective, nous augmenterons ainsi nos chances de survie. Pour ma part, je propose la solution suisse à ce problème:
http://vigile.net/La-solution-suisse-aux-problemes
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
Archives de Vigile Répondre
21 janvier 2010De quelle identité canadienne parlent-ils? Il y a belle lurette que le Canada est une «mosaïque» où la chatte la plus attentionnée perdrait ses chats. Parlez-en aux fédéralistes des PLC et PLQ. Ils applaudissent à cette «mosaïque» canadian dans laquelle ils incluent tout le monde, y compris les Québécois et les Indiens eux-mêmes. N'est-ce pas généreux? N'est-ce pas gentils d'offrir un toit à tout le monde, comme dans la salle d'attente d'un aéroport international en partance pour Dieux sait où?
Et charité bien ordonnée commence par soi-même, ont compris les libéraux notamment. Ils puisent leur électorat dans cette mouvance multiculturelle, les «ethniques» comme a déjà observé un homme politique sagace, avant de se faire tomber dessus par les pharisiens fédéralistes. Rappelons aussi qu'ils ont recruté des non au référendum de 1995 jusqu'en Nouvelle-Zélande.
Mais il reste que l'identité canadian, c'est de ne pas en avoir.