LA SECTE (6/7)

Le peuple aime qu’on lui mente

La triste histoire des victimes de fadaises

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Chronique de Marc Huber

Le 22 avril dernier, j’ai été informé de l’existence d’une vidéo qui associe les ploutocrates à un ordre messianique au sein d’un gouvernement mondial. Une œuvre qui met en scène Valérie Bugault, une docteur en droit privé qui est devenue analyste de la géopolitique et conférencière depuis 2009[1].  L’ours est derrière nous. J’ai choisi de ne pas lui attribuer une origine, qu’elle soit liée à la généalogique du roi David, du Christ ou à un ADN de l’espace, pour la simple raison qu’il s’agit d’une fourberie qu’on adapte aux époques et croyances.


Loin de moi l’intention d’affirmer que le rêve de David Rockefeller, présenté  à la cinquième partie, serait une utopie. C’est seulement qu’il relève d’une imposture dénoncée par la Bible des chrétiens, associant ce «messie» à la puissance de Satan. Est-ce que le temps passé à traiter des symboles, des runes, de la magie et des dieux de la secte confirme cette croyance? Avant de découvrir l’œuvre de Valérie Bugault, cette sixième partie abordait le monde des mensonges. Maintenant, je me permets d’ajouter que la Bible lie Satan au «père du mensonge».


Il doit être occupé. Mentir nous permet de participer à l’essor de notre société. Et si tout cela fonctionne, sans la moindre critique, manifestation ou autre expression de mécontentement, c’est peut-être que notre mémoire s’est débarrassée de Guillaume Daubray-Lacaze. Ce célèbre maire français  campé par  Louis de Funès (1914-1983), dans le film La Zizanie (1978) de Claude Zidi, a prononcé ces mots sages et vrais: «Le peuple aime qu’on lui mente».  C’est le bonheur assuré. La secte de Solstice d’été dupe. Notre secte aussi. Dans le premier cas, six charmantes personnes sur sept ont payé de leurs vies en croyant passer de merveilleuses vacances en Suède. Dans l’autre cas, c’est presque l’extase lorsqu’on nous radote que les ressources sont infinies, que les aliments GM vont éradiquer les famines, que l’énergie atomique est propre et que les champs magnétiques sont inoffensifs. L’art de nous divertir en nous montrant un ours qui enfourche un unicycle en jupe rose, en tournant en rond sous la musique de Pour les ours de la Fanfare Pourpour.


Les éloges du mensonge


Partout, peu importe la raison, le mensonge est implanté comme un culte qu’on ne peut remettre en question. Nous avons ainsi construit des montagnes de fadaises que même les alpinistes les plus expérimentés ne peuvent escalader, sans risquer de se faire avaler par une avalanche. Devrions-nous être inquiets?  Les pépères du Canada anglais et  copains de William Lyon Mackenzie King et du völkisch des nazis nous mentent pour assommer notre discernement. Ils le font pour relier leurs fabulateurs portatifs à des instances divines au service de la sainte grâce citoyenne, en usant de matériaux bénits.


C’est ainsi que Jean Charest a été associé à un «sauveur» par des journalistes. Mais encore, Robert Tessier, ami de Daniel Gagnier, l'ancien chef de cabinet de Jean Charest fut qualifié, en 2006, par le  magazine Commerce de «treizième disciple des 12 apôtres qui ont produit le manifeste Pour un Québec lucide», avant de placer Micheal Sabia à la direction du bas de laine des Québécois. Pour prix : une complicité maladive qui opta pour le silence. À l’exception de Jacques Parizeau (1930-2015), qui affirma que le «Conseil privé d’Ottawa (les Commandites) vient de mettre la main sur un des instruments les plus puissants que le Québec moderne s’est donnés», en parlant de Sabia, je n’ai pas de souvenir de réactions musclées pour dénoncer cette nomination. Ici, on laisse les menteurs raconter des bobards pendant que des commentateurs de l’actualité ressemblent à des médiums (spirites) qui se laissent posséder par les dieux de la secte. Des corps empruntés pour nous faire croire que «ça va bien aller» pendant que la clique organise ses rituels d’accompagnement, pèse notre niveau de naïveté et mesure notre capacité à croire aux mensonges selon les mensurations des saints et la largeur du sourire des boute-en-train de l’information.


Ils n’ont rien inventé.  Cette formule ressemble au channeling. Ce mot est la version anglo-saxonne du spiritisme d’antan, afin de nous faire avaler le douteux, comme une sauce vinaigrée baignant la charogne. Un des premiers exemples de cette pratique au nord des États-Unis fut Normand Tremblay (1963-2012). Il était le canal de Penda en 1992. Un nom d’ours, je le reconnais, qui fait référence à un roi anglais ayant vécu de l'an 577 à 655. Continuons avec petit détail anodin qui fait sourire. Normand Tremblay ne parle pas la langue de la secte, lui qui est un citoyen du Saguenay, sans doute l’endroit le plus nationaliste du Québec, alors que Penda s’entête à communiquer exclusivement en anglais. Le petit enrobage féerique pour que  l’anglocitoyen puisse rêver de devenir bilingue en quelques respirations. Sauf un détail. Penda ment. Au VIIe siècle, l'anglais, comme nous la connaissons, n’existait pas.


Un autre mensonge a été dépisté en mars 2010, lorsque près de 200 personnes se sont couchées sur «un tapis pour faire le vide» et «chercher le cerveau reptilien», pour tenter «d'expliquer à des extra-terrestres c'est quoi Québec»[2]. Tous à l’écoute de Clotaire Rapaille, brillant personnage mandaté par le maire Regis Labeaume. C’est Jean-René Dufort, le moins journaliste du troupeau, qui a découvert que cet expert en marketing était un escroc. Est-ce sa formation scientifique, ses liens avec les Sceptiques du Québec ou parce qu’il appréciait les Biberons Bâtis à une époque où il animait à CIBL FM?  


Faire du vrai avec du faux


Une vingtaine de journalistes ont joué sur le «terrain de jeu» de Clotaire Rapaille, sans avoir la capacité de le démasquer, alors qu’ils auraient dû réagir à l’escroquerie, en tant que gardiens de l’information. Devrions-nous en rire? Pendant que la planète est victime de la COVID-19, nous oublions que le mensonge infecte le tissu social et qu’il réussit à se reproduire en nous utilisant. Nous pouvons même affirmer que le mondialisme globalise les faussetés. En d’autres mots, la tendance est de croire aux mêmes mensonges en fonctions des mêmes intérêts et des mêmes puissances, peu importe où nous vivons. Ainsi, chaque secteur influent s’offre des petites fadaises pour capitaliser ses gains, couper les salaires, étendre des idées, fabriquer des fausses nouvelles, etc. 


Le spectacle de mythomanes ne doit pas pour autant nous faire oublier la secte. Cette entité  déploie ses tentacules dans le surnaturel, en nous mentant. George Adamski a falsifié certains faits concernant ses rencontres avec Orthon, alors que Raël a probablement tout inventé. Malgré cela, ils ont été des prédécesseurs de vraies transformations. Ainsi, le dossier de la mort assistée, du désir d'offrir l'accès aux boites de scrutin aux enfants, en prétextant l’urgence climatique, l’abolition des genres sexuels et la disparition du christianisme, dans le pur esprit de la Société théosophique et du völkisch,  ont été promus par le Mouvement raëlien, il y a plus de 20 ans, avant de nous interpeller par soutien de l’actualité  d'avant la pandémie. À l’époque, c’était «en incitant à apostasier, en organisant des conférences sur la masturbation et sur le suicide, en participant à des défilés pro-homosexuels, en demandant le droit de vote pour les jeunes de 15 ans»[3]. Orthon et d’autres prétendus visiteurs de l’espace d’apparence androgyne ont précédé la féminisation de l’espace public à travers les vedettes de la Pop, pour ensuite élargir le spectre vers le transgenre. Ajoutons la remise en question de notre façon de vivre. La beauté des dieux du ciel s’associe aussi au végétarisme, un régime alimentaire qui a connu le même sort en étant intégré au genre de vie des vedettes de la Pop, avant de s’étendre partout, au nom de la santé, du droit des animaux et de la protection de l’environnement.


Je ne tente pas de ridiculiser ces mouvements inspirants. Je suis moi-même plus végétatif aujourd’hui qu’avant la pandémie. Sans oublier mon cerveau féminin qui me pousse à penser que la  métamorphose de membres de la gauche en clans de fascistes intolérants serait la simple évolution de ce mélange de nazisme, de Théologie, de végétarisme, de pratiques occultes  et de la croyance en des visiteurs  de l’espace d’apparence androgyne. Cette bonne époque qui avait permis à un magicien tel Aleister Crowley, de se coller au fascisme italien en même temps qu’au socialisme, entre quelques partouses. Pour conséquence, les rituels d’accompagnement et des jappements des chiens de Pavlov peuvent laisser l’impression d’une volonté d’associer le mondialisme à un totalitarisme.


Micheal Noonan tenta dans les années 70 d’accéder à la présidence des États-Unis contre Jimmy Carter, à la tête de l’Utopian Synthesis Party. Pour le contacté, cela se voulait une étape pour s’implanter à l’ONU, seulement après que les «tenants de la foi chrétienne» auront été, selon son expression ambiguë, «éliminés». Fut-il animé par l’esprit d’un  völkisch nouvelle vague liée aux dogmes de la Société théosophique, de la Fondation des Nations-Unies de Ted Turner, du Lucy Trust et de l'ECOSCO de Gerald Brosseau Gardner, tous lés à l'ONU? Les grandes tendances qui s’imposent laissent l’impression que nous plaçons les bases d’un endoctrinement digne du fascisme de notre passé. Hitler suivait un régime sans viande avec intransigeance, au point qu’il aurait pu soutenir les manifestations de végétariens contre des bouchers, s’il avait vécu à notre époque. Il aurait aussi certainement offert son aide aux antifas, en souvenir des Sturmtruppen, ces «chemises brunes» qui s’en sont pris aux personnes qui risquaient de nuire à son élection. Il aurait certainement été ravi que lors du rassemblement à Trois-Rivières, du 27 juillet 2019, dans le cadre de la Vague bleue servant a appuyer la loi 21 de la CAQ, l’équipement de Radio-Québec, un médias indépendant, ait été détruit par des antifas. Ajoutons qu’il aurait  été heureux que les raëliens aient convaincu l’ONU de blâmer Pauline Marois, en décembre 2008, pour propos discriminatoires et haineux envers les raëliens tenus en 2004. Rien qui ne soit contrariant, puisque Raël  Voleur d’âmes (2004) de  l’essayiste Maryse Péloquin étale 18 liens qui marquent la vie de Claude Vorilhon et celle de Adolf Hitler[4]. Enfin, il aurait certainement salué Adamski en tant qu’ancien militaire qui a fréquenté William Dudley Perley (1890-1965), un auteur, occultiste et proche de la Société théosophique qui occupait la fonction de «chef des Silver Shirts», un groupe nazi fondé en 1932.


De là, je ne sais que penser des pipelettes de la morale sectaire qui s’offrent des campagnes de dénigrement et d’intolérances, comme si l’avancement social se mesurait par les multiplications de cas de violences psychologiques. Sur la liste, je me souviens de Bernard (Rambo) Gauthier, un syndicaliste et ex-chef du parti politique Citoyens au pouvoir  dont l’intégrité fut remise en question en 2016, après qu’il ait associé les mots «linges» et «filles» dans la même phrase. Ajoutons que Alexandre Cormier-Denis, de Nomos TV et Horizon Québec, fut victime de diffamation en mars 2019, lors d’une émission à la SRC. Sans oublier Ken Pereira, cet ancien syndicaliste qui fut à la barre de la Commission Charbonneau, avant d'être transformé en complotiste alors qu’il se présentait pour le Parti populaire canadien. Il faut aussi préciser que le 7 octobre 2019, lors de la campagne électorale en vue du scrutin canadien du 21 octobre, Nicole Morin, candidate au Bloc Québécois dans St-Maurice-Champlain,  fut associée par TVA au groupe identitaire et nationaliste la Meute. Le 10 octobre suivant, le  98,5 FM de Montréal, répétait la même information comme une montagne devenant l’écho de TVA. Un fait anodin? François-Philippe Champagne, celui qui se mesurait à Morin en tant que candidat du PLC, est devenu l’actuel ministre des Affaires étrangères. Le même qui est un membre honoraire du Forum économique mondial présenté dans Les ferments de l’esprit. Ajoutons que dans le cas de TVA, la nouvelle fut meublée d’images d’André Pitre, sans raison. Il s’agit du créateur et concepteur du Stu-Dio, un média numérique qui crée, en avril 2020, une vidéo sur la  COVID-19 qui offrait plus d’information en 65 minutes que dans d’autres médias[5]. Ajoutons la comédienne Lucie Laurier qui fut placée dans la marmite des concoctions journalistiques. Enfin, Didier Raoult, un chercheur marseillais, fut menacé de suspension le 23 avril 2020, par le Conseil national de l’Ordre des médecins pour avoir administré de la chloroquine a des patients victimes de la COVID-19.  


Magnifique Greta


Je ne partage pas l’entièreté des propos de ces gens, mais en même temps, j’ai le devoir de les soutenir pour la liberté qu’ils représentent. Et lorsqu’on associe ces personnes à un «danger public», comme l'a fait Isabelle Hachey de La Presse, le 21 avril dernier, il faut aussi savoir exprimer la même aptitude à critiquer celles et ceux qui sont vus comme un apport pour améliorer notre condition de vie. La liste est aussi longue que pour les ennemis de la nation. Contentons-nous de Greta Thunberg.


Cette charmante jeune femme et icône environnementale pour de nombreux médias fut  invitée au Sommet de Davos, le 25 janvier 2019, pour ensuite s’adresser à l’Assemblée nationale française le 23 juin 2019, un privilège réservé à un chef d’État. Elle s’est  retrouvée au Sommet de l’ONU sur le climat du 23 septembre 2019, pas très loin de Valérie Plante, pour ensuite participer à la manifestation sur le climat de Montréal du 27 septembre, avant d’être honorée par le Time. Précédemment, le premier décembre 2018, elle a été associée à un «successeur de Jesus Christ» par un pasteur de l’Église de Suède, la plus grande communauté chrétienne de ce pays.  Le 19 juillet 2019 suivant, le chroniqueur Christian Rioux a osé questionner la mission divine de Greta Thunberg dans un texte du Devoir, alors que des personnes qui ont croisé la jeune femme ont évoqué «une forme de magnétisme, comme s’ils avaient été touchés par la grâce»[6].


Wow! Pour réaction, l’auteur a été dénoncé par un lecteur et amateur du dénigrement, pour lui faire comprendre que nous n’avons pas le droit d’uriner sur la souche de l’arbre sacré.  La comparaison est à peine exagérée. Greta est atteinte d’une forme d’autisme appelée syndrome d'Asperger. Il s’agit d’une anomalie qui s’accompagne de caractéristiques magnétiques particulières du cerveau qui peuvent altérer la vue et l’ouïe. Au point de voir le CO2 invisible, comme l’affirme sa mère Malena Ernman? Je sais seulement que les symptômes de sa maladie, dont un besoin de solitude, une difficulté à communiquer avec l’autre, au point de tenir des propos nébuleux, inquiétants et blessants, ou encore la proximité des victimes de cette maladie avec les plantes et les animaux, sont des traits des enfants CHAMANES de jadis. De là cette question: Greta Thunberg est-elle devenue célèbre à cause de son activisme environnemental ou sa maladie qui pourrait en faire un oracle des dieux? En d’autres mots, son avertissement des risques que nous puissions vivre des changements non souhaitables, à cause de notre comportement, laisse l’impression que la secte utilise Greta.


Animisme


Et la peste est arrivée... Jadis, des personnes s’isolaient pour se protéger des sorcières et des diables qui envahissaient la nuit. À la même époque, on croyait que le mal pouvait nous transformer en des poupées articulées. Des tarés qui représentent un «danger public»? Si nous le croyons, devrions-nous attribuer les mêmes qualificatifs au KGB et à la CIA qui ont cru à la possibilité d’utiliser des médiums lors d’opérations secrètes ?


Il n’y a pas très longtemps, vouloir s’offrir des poupées dépendait de deux critères: notre capacité à payer pour les études gouvernementales ou universitaires et à croire aux mensonges. En 2020, la secte utilise des objets pour nous mentir, en poussant les limites de l’animisme, une doctrine qui associe les êtres vivants, les forces de la nature et les objets à des esprits qui peuvent agir sur notre monde. Le simple héritage du paganisme qui est au centre d’une infection de toutes les religions, dont le caractère surnaturel légué aux statues, temples, fresques, objets de cultes et Graal de l’Église de Rome.


Ce même animisme décide des changements en fonction de l’attention que nous portons à des choses, dogmes  et personnes. Avec les applications numériques et les banques de données, l’animiste est  toujours l’affaire de l’anglosphère et des anglocitoyens. Des entreprises, majoritairement étasuniennes, qui compilent les humeurs et les états d’âme des disciples et qui épient leurs réactions, dont celles de croire aux mensonges et de dénigrer la vérité.


Lorsque nous donnons un esprit aux objets, nous acceptons de multiplier les rituels d’accompagnement et de devenir un chien de Pavlov. Mais encore, nous autorisons par ce fait que le langage associatif inculqué puisse attribuer des caractéristiques humaines à ces objets, par de l’anthropomorphisme, dont cette «intelligence artificielle» qui renforcit l’esprit de l’objet. Une tendance qui risque d’élever la machine au rang d’une entité supérieure, comme l’ont été les chiens de William Lyon Mackenzie King. L’occasion pour décider du rang des disciples, des personnes qui ont le droit de soigner les chiens et des autres qui pourront se retrouver dans leurs assiettes. Celles et ceux qui sont trop bêtes pour s’abonner à un serveur internet ou acquérir un téléphone numérique. Celles et ceux que l’État et des  commerces ont retiré le droit de se procurer des biens, s’ils n’utilisent pas de l’argent en plastic. Celles et ceux qui devront accepter que leurs déplacements soient épiés par la technologie de la secte.


Qui croit  que ces objets de culte pourraient représenter un «danger public»? Il est pourtant plus que probable que nous soyons un jour envahi mutuellement par une image et une voix qui nous informerait d’un avènement prodigieux reposant sur le règne de l’ours, que nous soyons plongés dans une révolution dirigée par une comédienne et  des youtubeurs. Soyons réalistes. Avec la pandémie, le nationaliste, le souverainiste pur et dur, le brave et le patriote font la file et paient avec leur carte. Et un jour, nous serons à grossir les rangs des chiens de Pavlov et à gratter notre puce lors de nos rituels d’accompagnement servant à dénoncer des sauvages qui refusent d’obéir aux poupées des dieux.


Ce n’est pas pour autant un drame insurmontable. L’héritage chrétien que nous avons  remis en question lors de la Révolution tranquille nous offre des avantages. Selon des «économistes de l’Université George Mason et des biologistes de l’évolution de l’Université Harvard [qui] ont croisé des données historiques, anthropologiques et psychologiques» pour tracer des liens entre l’Église et notre société moderne, «au début du Moyen Âge, la branche occidentale de l’Église chrétienne [...] aurait contribué à remodeler le profil psychologique de la population européenne» en éliminant les «mariages entre cousins», une pratique étendue à l’époque. Cela aurait influencé «la manière de penser et d’agir qu’on observe aujourd’hui chez les Occidentaux, à savoir une plus forte dose d’individualisme, d’anticonformisme et de confiance envers les étrangers». La cause probable de ces membres d’une population occidentale «éduquées, industrialisées, riches et démocratiques» et la raison pour laquelle l’Occident s’est «développé en premier», selon Jonathan Beauchamp, un «spécialiste de la génomique».[7].  Et assurément, c’est aussi ce qui nous donne le droit de conjuguer notre réalité avec des éléments du christianisme qui permettent d’associer la secte à quelque chose de malveillant qui peut se comparer à un suppôt du Diable des chrétiens.


Le peuple aime qu’on lui mente! Permettez-moi de vous mentir. Détendez-vous.  Personne ne va sortir le marteau paritaire pour nous achever. Je crois même qu'un  sauveur posera son Hannebu II, équipé d’une valise spacieuse, devant le cinéma Beaubien, par un vendredi d’octobre 2020, pour fêter le cinquantième anniversaire de...


J’ai oublié. C’est peut-être la grève générale des médecins spécialistes ou la création du Cégep John-Abbott, le premier cégep anglophone? À moins que ce soit la sortir en salle de No Blade of Grass  de Cornel Wilde (1912-1989), la mort de Janis Joplin (1943-1970), la sortie du disque Atom Heart Mother de Pink Floyd au de Led Zeppelin III


Nous retenons ce que la secte nous enseigne. Comme je ne trouve rien autour de moi qui puisse terminer cette sixième partie par du contenu local, permettez-moi de vous proposer quelques mots publiés en 1988 par un artiste hongrois, devenu un citoyen canadien. Trois petites phrases à placer sous un arc-en-ciel pour apporter de la joie et de l’espoir en ce temps de pandémie et de confinement:



  1. Faites ce qu’ils veulent arrêter.

  2. Dites ce qu’ils veulent taire.

  3. Montrez ce qu’ils veulent cacher.


La conclusion dans plus de 72 heures, mais avant la tempête de neige du 5 mai.


 



 



Références




  1. ^ Le Gouvernement mondial – Valérie Bugault (résumé).

  2. ^ Les journalistes apprécient l'expérience, Radio-Canada, le 12 mars 2010. 

  3. ^ PÉLOQUIN, Maryse, Raël  Voleur d’âmes, Trait D’union, 2004, page 305.

  4. ^ PÉLOQUIN, Maryse, Raël  Voleur d’âmes, Trait D’union, 2004, pages 309 à 312.

  5. ^ PITRE, André, Encore un fake news de TVA Nouvelles – Nicole Morin, le Stu-Dio, le 7 octobre 2019. https://www.youtube.com/watch?v=gYcm7JbKUko

  6. ^ RIOUX Christian, Sainte Greta, Le Devoir, 19 juillet 2019. 

  7. ^ RIOPEL, Alexis, «Et si l’Église médiévale avait doté les Occidentaux d’une psyché particulière?», Le Devoir, le 9-10 novembre 2019.








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