Le règne des experts et la victoire de Donald J. Trump

Chroniques

Voilà qui est donc fait.

Contre les pronostics de l'écrasante majorité des « experts » en politique américaine, instituts de sondages compris, Donald J. Trump a remporté la présidentielle américaine contre la candidate démocrate, Mme Hillary Rodham Clinton. Malgré les prédictions de tout le gratin des journalistes, sondeurs et chercheurs, et même si Mme Clinton a récolté plus de voix que M. Trump – 206 590 pour être précis – c’est le trépidant milliardaire à la coiffure improbable qui a remporté la joute.

Ce qui est désolant, c’est que durant cette soirée du 8 novembre, nous n’avions pas accès aux visages déconfits de tous ces pseudo-spécialistes des questions américaines de la prestigieuse Chaire Raoul-Dandurand. Ces mêmes « experts » qui sont constamment invités à commenter la politique américaine sur les ondes de Radio-Canada, qu’on cite sans relâche dans les grands médias canadiens, eux qui organisent conférences après conférences afin de spéculer sur leurs propres préjugés. Ce qu’ils font depuis le début de la campagne présidentielle, c’est une étude sociologique du comportement des électeurs et des tendances électorales qui est absolument erronée : ils font systématiquement de la désinformation.

Voici un exemple de l’étude sociologique de Mme Vallet. Cette dernière est toujours capable de prendre le pouls mais incapable de voir la réalité, une fois de plus.

Depuis un an, les experts en résidence de la Chaire de recherche Raoul-Dandurand de l’Université du Québec à Montréal se sont acharnés sans relâche à discréditer le candidat Républicain. Depuis le début ils spéculent sur M. Trump comme si ce dernier n’avait aucune légitimité démocratique et raison d’être. On a ici un sérieux problème d’honnêteté académique.

Frédéric Gagnon nous rappelle la mauvaise nature du méchant candidat, une fois de plus.

Enfin, le grand paradoxe. Julien Toureille qui dénonce la tradition militariste des États-Unis appelle paradoxalement à voter pour Mme Clinton, le faucon de guerre, et ce, au nom du maintien de saines relations diplomatiques.

Ils avaient tous prédit que M. Trump ne gagnerait pas l’investiture républicaine et ils ont affirmé plusieurs fois qu’il ne sera aucunement question d’une victoire de M. Trump le 8 novembre 2016. Ils ont vécu dans le déni le plus total !

Ces pseudo-spécialistes sont des soldats au service du discours mondialiste que portent Hillary Clinton, Justin Trudeau, Philippe Couillard, Radio-Canada, La Presse, Le Devoir, la droite économique et la gauche sociétale. Vous me direz : « des universitaires ».

Exactement. De vrais agents du système.

J’entends déjà Mme Vallet et compagnie dire que si Trump a réussi à vaincre Hillary c’est grâce aux votes des Blancs racistes, colériques, sous-éduqués et tout simplement stupides.

La Chaire Raoul-Dandurand sur les enjeux stratégiques et de sécurité de l'Université du Québec à Montréal est financée entre autre par Power Corporation et Exportation et Développement Canada.


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2 commentaires

  • Yves Corbeil Répondre

    22 novembre 2016

    Bien dit, merci Mme Trempe.
    Et pendant ce temps-là chez nous on continue à boire l'élixir de ces gna, gna aux services du pouvoir sur les réseaux détenu aussi par le pouvoir.
    Rester à l'écoute, ils s'en vont prendre un bon repas avec Barrette dans nos CHSLD 5 étoiles nos journaleux. On risque de s'étouffer avec nos patates en poudre.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2016

    Pis le taouin-à-micro de Radio-Canada, qui vient faire son auto-publicité quotidienne : « On veut plus que la nouvelle, on veut qu’on nous explique la nouvelle… »…À Radio Canada ? Maudite misère ! Sans doute, chose, mon toé là de Radio Canada, nous « expliquer la nouvelle » pour nous expliquer et nous intimer quoi penser, et quoi dire ensuite, comme des perroquets…