Le SPVM a reçu environ 80 appels en une journée

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Une ambiance de délation


Le Service de police de la Ville de Montréal a reçu environ 80 appels de citoyens dénonçant des rassemblements sur son territoire pour la seule journée de samedi.    


Le gouvernement du Québec a adopté par décret ministériel la prolongation de l’état d’urgence sanitaire et l’interdiction des rassemblements autant intérieurs qu’extérieurs. Les policiers ont le pouvoir d’intervenir pour disperser les rassemblements et de mettre en application des ordonnances des directions de santé publique, notamment pour forcer l'isolement de certaines personnes.    


Dans le cas des rassemblements extérieurs, ils sont permis «si une distance minimale de deux mètres est maintenue entre les personnes rassemblées», stipule le décret.   


«Il est difficile de dire si l'ensemble de ces appels est bel et bien lié au décret. Pour l'instant, il ne semblerait pas avoir eu d'arrestation. Il est également trop tôt pour savoir s'il y a eu des contraventions», a expliqué la porte-parole du SPVM Véronique Comtois. 


Les policiers du SPVM sont actuellement informés des nouvelles mesures et de la marche à suivre, ajoute-t-elle. 


Dans les rues de la métropole, de nombreux policiers en autopatrouille ou à chevaux circulent afin de s’assurer que les citoyens font preuve de vigilance.    


«Il y a une vigilance et il y a de la sensibilisation. Les policiers interviennent dans un but de faire respecter les mesures qui sont mises en place et de respect de la santé publique», explique Véronique Comtois, porte-parole au SPVM.    


Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a de son côté déjà dispersé une dizaine de rassemblements, seulement dans la nuit de samedi à dimanche.