Les antifas sont-ils des terroristes?

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Espérons que Trump passera de la parole aux actes

Depuis une semaine, les États-Unis s’embrasent, et ce depuis la mort de l’afro-américain George Floyd, décédé pour le simple méfait d’avoir payé avec un faux billet de vingt dollars. Sans aucun doute, cette odieuse exécution doit être catégoriquement condamné. Encore aujourd’hui, au XXIe siècle, le racisme existe, d’où la manifestation qui s’est tenue hier dans les rues du centre-ville de Montréal. Bien évidemment, la question raciale n’est pas la même au Québec ou aux États-Unis. Il faut veiller à ne pas mélanger les deux réalités, nettement distinctes. Malgré tout, le droit de manifester calmement en est un de fondamental.


Par contre, lorsque la nuit tombe, c’est le moment où survient le point de rupture et que la manifestation est gangrenée par un parasite. Ce parasite en question, c’est l’antifa, toujours prêt à instrumentaliser une cause légitime afin de foutre le bordel. Le mode opératoire demeure le même. Tout ce qu’il veut, c’est provoquer les forces de l’ordres, briser ce qui l’entoure et répandre l’anarchie. En pleine pandémie, alors que les commerçants souffrent des conséquences financières, l’antifa n’hésitera pas à bafouer la propriété privée, vandaliser les vitrines et piller les boutiques.


Ainsi, les antifas sont de véritables racailles, maitres dans l’art de semer le chaos et d’attaquer de plein fouet la société. Ils n’ont aucun principe moral et carburent à la haine. Même une noble cause, à savoir la lutte contre le véritable racisme, est un prétexte pour se déchainer et instaurer une forme de barbarie. Ces sauvages s’attaquent aux piliers même de notre régime politique, à savoir le respect de la loi, de la propriété et de la personne. À cet effet, il faut être absolument intransigeant et les mater comme il se doit.


Rappelons que nos forces policières, généralement pacifiques, n’ont évidemment rien à voir avec le tueur de George Floyd. Ce torrent de haine, déferlant à leur égard, est totalement injustifiée. Les éléments radicaux de la manifestation ne méritent aucune sympathie et doivent subir les conséquences appropriées. Dans une société civilisée, de tels agissements n’ont pas lieu d’être. Les dispositifs policiers ont la fonction de remettre l’ordre, et donc la justice. À cet effet, leur droiture est salutaire.


Certes, la mort de George Floyd est tragique, nul n’oserait le nier. Également, le droit de manifester pacifiquement est tout à fait approprié. Par contre, en ce qui a trait aux éléments radicaux, leur comportement est purement indésirable. Il ne faut pas faire œuvre de laxisme, car au final, quelqu’un va inévitablement payer pour les actes de barbarie qui sont commis. Que ce soit les bris municipaux, commerciaux ou personnels, il y a toujours au bout du compte une victime qui subit. Dans le pire des cas, les dommages peuvent même être directement physiques. C’est pourquoi, bien que les manifestations modérées sont les bienvenues, en ce qui a trait aux éléments radicaux en action, les forces de l’ordre ont le devoir d’y mettre un frein catégorique.


Au cœur de la crise, Donald Trump a bien compris le danger que représente les antifas pour la démocratie. Incapable de respecter les institutions et règles en place, ces milices sont clairement guidées par des pulsions destructrices, souillant les causes dont elles tentent de se draper. Un Canada digne de ce nom devrait suivre la cadence et décréter, de même, que les antifas soient reconnus à juste titre comme ils sont, c’est à dire une organisation terroriste. Nous n’avons pas à transiger avec des groupuscules radicalisés qui n’hésitent pas à faire œuvre de violence.