Il est minuit moins cinq, l’Empire et ses état-vassaux salivent à l’idée d’envahir une Syrie qui est déjà essoufflée par deux années d’agressions terroristes. Et, il fallait s’y attendre, nos médias aux ordres viennent prolonger les communications officielles de l’OTAN. Le quotidien montréalais Le Devoir vient, sans autre forme de procès, de franchir la «ligne rouge» de la décence éditoriale.
Le Devoir franchit la ligne rouge de la décence éditoriale
En effet, pas plus tard qu’hier, le Directeur du vénérable quotidien montréalais, Bernard Descôtaux, se fendait d’un éditorial pour le moins belliqueux et à la limite de la propagande de guerre. Déclarant, sur un ton de pontife, que la Syrie aurait «franchi la ligne rouge» en ayant utilisé des armes chimiques contre sa propre population, l’apôtre va-t-en guerre nous rappelait que «le recours à des armes chimiques dans cette guerre constitue une violation de nombreux traités internationaux, dont la Convention sur les armes chimiques … », comme si nous le savions déjà pas.
Dans les faits, il est patent que les stratèges de l’OTAN et les faucons du Département d’état américain ont fabriqué de toute pièce cet incident lié à un usage intempestif des armes chimiques. Le bon peuple ayant déjà oublié la pantalonnade des «armes de destruction massive de l’Irak», on nous sert à nouveau le même menu, dix ans plus tard, avec une sauce médiatique destinée à confondre les sceptiques.
Renverser les rôles
Carla Del Ponte, procureur spécialisée dans les affaires de crimes de guerre, avait déjà fait la démonstration que, selon plusieurs témoignages concordant, le rebelles syriens avaient, bel et bien, fait usage du gaz sarin, un agent neurotoxique interdit par le droit international. D’autres sources, bien documentées, ont révélé que des containers de produits toxiques et neurotoxiques avaient été expédiés d’Arabie Saoudite vers la Syrie. Mais, tout cela échappe à Monsieur Descôtaux, lequel se contente de répéter le script qui lui a été soumis par ses maîtres.
Faraud, le principal intéressé déclare que «les États-Unis et d’autres pays ont, malgré les promesses faites, hésités jusqu’ici à armer les rebelles. Le rapport de force en sera changé. L’espoir devrait être que le régime Assad soit amené à s’engager dans un processus de négociation avec les rebelles, qu’il repousse par tous les moyens».
Le mensonge comme arme de propagande
Le Directeur du quotidien Le Devoir sait, pertinemment, que les soi-disant rebelles qui s’acharnent à persécuter les populations civiles en Syrie, et plus particulièrement les Chrétiens, sont des djihadistes forcenés appartenant, pour la plupart, au front Al-Nosra, lui-même actif dans la nébuleuse du tristement célèbre mouvement Al-Qaïda. Il sait aussi que le Qatar et d’autres états des Émirats subventionnent allègrement les fous furieux qui décapitent à tout-va dans les principales villes de Syrie. Bernard Descôtaux, qui n’est pourtant pas épicier, est aussi au courant que les troupes de djihadistes – ou «fous de Dieu» - ont été rassemblées et formées par des conseillers des services spéciaux de l’OTAN et de ses affidés sur le sol de la Turquie. Tout cela avant d’être exfiltrés en douce vers les régions syriennes voisines.
Qui plus est, le Directeur de l’infortuné quotidien sait très bien que la Syrie fait partie d’une brochette de pays destinés à être déstabilisés, envahis et mis sous tutelles par les séides de l’Empire, histoire de redessiner la carte du Moyen-Orient. L’Iran constituant la pièce de résistance, dernier état «non-aligné» à mettre au pas pour les stratèges de la déstabilisation du Moyen-Orient au profit d’une nouvelle pax americana.
Trop vite en affaire
Emporté par l’excitation belliqueuse qui le ronge, Bernard Descôtaux nous prévient que «Bachar al-Assad veut faire porter la responsabilité de cette attaque aux forces rebelles. Preuve de sa prétendue bonne foi, il a accueilli une mission d’experts des Nations unies pour enquêter, en ayant toutefois bombardé au préalable les sites de ces attaques chimiques pour détruire toute preuve». C’est ici que le Directeur du Devoir franchit, non seulement la ligne rouge de l’éthique journalistique, mais tombe allègrement dans la propagande de guerre en bonne et due forme. Les émissaires de l’ONU ne s’étant toujours pas prononcés sur l’affaire, le Président Américain ne sachant plus sur quel pied danser, il ne reste que la France et une brochette de médias intoxiqués pour sauter sur l’occasion et réclamer une intervention In Extremis.
Malheureusement pour lui, les principaux chefs de guerre rongent leur frein, sachant qu’il pourrait être périlleux de répéter le scénario factice de la guerre d’Irak. Sur ces entrefaites, un important contingent de lecteurs du Devoir vient de servir une «volée de bois vert» à Monsieur Descôtaux, lui rappelant à travers la section des commentaires qu’il vient de commettre l’irréparable : ternir à jamais la réputation du plus vieux quotidien montréalais. Le Conseil de Presse du Québec devrait être saisi de ce dossier, il en va de l’avenir des médias d’information au Québec.
Lien vers l’éditorial incriminé:
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/386118/titre
Quand l’agenda médiatique sert les intérêts du complexe militaro-industriel
Les médias va-t-en guerre et la Syrie
Chronique de Patrice-Hans Perrier
Patrice-Hans Perrier181 articles
Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les Affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. De fil en aiguille, il a acquis une maîtr...
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Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les Affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. De fil en aiguille, il a acquis une maîtrise fine de l’analyse critique et un style littéraire qui se bonifie avec le temps. Disciple des penseurs de la lucidité – à l’instar des Guy Debord ou Hannah Arendt – Perrier se passionne pour l’éthique et tout ce qui concerne la culture étudiée de manière non-réductionniste. Dénonçant le marxisme culturel et ses avatars, Patrice-Hans Perrier s’attaque à produire une critique qui ambitionne de stimuler la pensée critique de ses lecteurs. Passant du journalisme à l’analyse critique, l’auteur québécois fourbit ses armes avant de passer au genre littéraire. De nouvelles avenues s’ouvriront bientôt et, d’ici là, vous pouvez le retrouver sur son propre site : patricehansperrier.wordpress.com
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16 commentaires
Archives de Vigile Répondre
4 septembre 2013Suite à mon dernier commentaire, la DGSE a une nouvelle tête :
http://lejournaldusiecle.com/2013/09/02/lambassadeur-de-france-en-israel-nomme-directeur-a-la-dgse/
La synthèse du renseignement sert déjà aux politiciens français comme un certain rapport bidon a servi le gouvernement britannique pour justifier la guerre d'Iraq.
Archives de Vigile Répondre
3 septembre 2013Un rapport des services de renseignement français vient d'être déclassifié. Je n'y accorde aucune crédibilité.
Syrie Synthese Nationale de Renseignement Declassifie 02-09-2013 by LeMonde.fr
Avez-vous déjà lu les rapports déclasssifiés signés par Victor Rothschild durant la Seconde Guerre Mondiale ?
Un amas de faussetés que l'on faisait avaler au citoyen lambda.
Cette synthèse n'est pas signée. Ce n'est rien d'autre que de la hasbara.
Stéphane Sauvé Répondre
3 septembre 2013Un autre point de vue:
"Vous avez aimé les faux charniers de Timisoara (Roumanie) ? Les bébés assassinés dans leurs couveuses du Koweït par Saddam Hussein ? Les massacres arrangés de Racak (Kosovo) ? Les fioles exhibées par Colin Powell à l’ONU comme preuves de l’existence des armes de destruction massive de l’Irak ? Vous adorerez l’utilisation d’armes chimiques. " http://www.marianne.net/Les-petits-soldats-de-la-guerre-mediatique-montent-au-front-syrien_a231570.html
http://www.voltairenet.org/fr
Archives de Vigile Répondre
2 septembre 2013Dans le bulletin d'info de la chaîne TV5, on vient d'abaisser le chiffre de 1,600 victimes de l'attaque chimique du 21 août à 260 victimes. La vérité par contre est la victime de ce conflit qui reste constante.
Archives de Vigile Répondre
2 septembre 2013Un spécialiste (un autre) de la Chaire Raoul-Dandurand est venu dire ce matin à Radio-Canada(Québec) que l'intervention américaine dans le conflit syrien est le résultat de tractations entre le secrétaire d'état John Kerry et Israël en échange de sa participation dans le face-à-face israélo-palestinien.
Malheureusement, dès qu'il s'agit d'Israël, le silence-radio s'installe, les journalistes prennent la poudre d'escampette, on ne cherche pas à approfondir.
Courage, fuyons!
Archives de Vigile Répondre
1 septembre 2013Descôteaux est un vendu. Un "pressetitué".
Ce qui m'étonne est que le Devoir applique une "modération" qui a censuré plusieurs de mes commentaires jadis. En fait, je ne lis plus le Devoir à l'exception des articles paraissant sur Vigile. Il a formaté mon intellectuel dans ma jeunesse, mais il a pris un mauvais tournant. Qu'est-ce que le Devoir défend de notre identité et de nos valeurs ?
Je me serais attendu à ce que les réprobateurs soient censurés pour faire passer le message de guerre. Apparemment, ils sont légion et la tribune apparaîtrait vide sans eux.
Archives de Vigile Répondre
31 août 2013Intermède
Mohammad Assaf : un chanteur palestinien de Gaza remporte Arab Idol - Vidéo
http://www.terrafemina.com/societe/buzz/articles/27464-mohammad-assaf-un-chanteur-palestinien-de-gaza-remporte-arab-idol-video.html
Archives de Vigile Répondre
31 août 2013"Il n’y a plus de doute possible. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ne laisseront pas passer le massacre à l’arme chimique de civils syriens par le régime de Bachar al-Assad."
B. Descôteaux (..."parole d'évangile", peut on l'entendre murmurer...)
Sur le rôle de Descôteaux en tant que Directeur, voir l'intéressante description de la structure juridique du Devoir depuis le début du siècle: http://communication.revues.org/2748
"Le directeur, avec son important lot d’actions, possède déjà un pouvoir très affirmé. La constitution des fiducies conforte le rôle du directeur et manifestement marginalise les actionnaires. Des journalistes sont présents dans les organes de direction. Encore qu’après la guerre leur présence soit ténue. Par ailleurs, les journalistes qui se retrouvent aux côtés du directeur dans les organes de direction (conseil ou fiducies) sont les hommes de confiance de celui-ci, sinon ses dauphins." (L'auteur
"L'aveugle national" avait donc raison dans son texte principal du 14 décembre 2011. C'est le Directeur qui a main mise sur le Devoir (et ceux qui paient la publicité dans le Devoir, comme le mentionne avec justesse Louis Côté) - http://www.vigile.net/Un-peu-de-rigueur.
Au Devoir depuis 1974, Bernard Desôteaux devient Directeur du Devoir en 99 et parvient à lui faire traverser la vague numérique sans trop de dommage. Bien que reconnu comme plus argumenté qu'un La Pratte (voir l'étude comparative: http://www.cahiersdujournalisme.net/cdj/pdf/14/17_Gauthier.pdf), Descôteaux semble, notamment avec son dernier éditorial sur la justification d'une "frappe" contre la Syrie, le défendeur de l'establishment et le porteur d'une vision du néo libéralisme à tous crins.
Sur l'objectivité des médias, lire: http://www.vigile.net/Les-medias-et-la-derniere-campagne
________
Et que dire de certains membres du CA du Devoir:
http://www.vigile.net/Le-Devoir-n-est-plus-ce-qu-il
Jean Lamarre, président du Devoir et président de Lamarre consultant. Il celui qui partage le trône du CA des "Hautes" études commerciales (HEC) avec notamment les deux Desmarais: http://www.hec.ca/direction_services/conseil_international/conseil_international.html , le même qui a signé le manifeste de la Coalition de l'avenir du Québec, avec Sirois ? : http://fr.wikipedia.org/wiki/Coalition_Avenir_Qu%C3%A9bec
Sylvain Lafrance: N'est-ce pas l'ancien vice-président de Radio-Canada, le même qui a signé cette entente de collaboration entre La Presse et Radio-Can ? http://www.ameriquebec.net/actualites/2008/04/10-lorsqu%E2%80%99un-empire-prive-d%E2%80%99obedience-federaliste-met-la-main-sur-radio-canada.qc
Pour mettre la main sur l'entente jadis secrète: https://www.quebecleaks.org/2011/04/18/contrat-radio-canada-la-presse/
Denis Sirois: Il serait semble t'il, l'oncle de Charles Sirois, le fondateur de la CAQ.
...une odeur de marais..."Sagard" mal pour la suite...
Archives de Vigile Répondre
31 août 2013Depuis l'attaque chimique de la semaine dernière , les reportages avec les experts à Radio-Canada ont évolué et sont plus subtils, laissant les auditeurs un peu plus renseigné sur les enjeux militaires vu des deux côtés de la médaille.
Seul Charles-Philippe David, l'allié indéfectible des rebelles peu importe les massacres et les abominations perpétrées demeure encré dans sa vision apocalyptique espérant voir des missiles téléguidés explosés sous le ciel des villes de la Syrie, comme en Irak il y a dix ans.
Charles Philippe devrait aller au cinéma pour satisfaire ses phantasmes ou louer le film: La chute de la Maison blanche qui bat des records de tuerie à coup de mitrailleuses et de bazooka en savourant un gros plat de pop corn...
Archives de Vigile Répondre
31 août 2013Comme disent les anglos
If it Bleeds... It Leads....
donc 'a la Une il faut du sang, pourquoi se surprendre.
Archives de Vigile Répondre
31 août 2013@yvan étrangement le gouvernement Harper s'est montré un peu plus prudent que les autres sur cette affaire en évitant de se commettre.
Il faut cependant voir la réaction de Bernard Henry Lévy sur RMC. Ça va vous donner un indice sur qui pousse à la guerre.
http://www.youtube.com/watch?v=k4CVtxrLOsI
Archives de Vigile Répondre
30 août 2013Barack Obama: aucune «décision finale» n'est encore prise
Le suiveux a Harper vas être déçu.
Les journalistes de RDI qui battent les tambours de guerre vont baisser le ton .
Harpeur vas être obliger de ranger son tam tam de guerre ou y aller tout seul.
Archives de Vigile Répondre
30 août 2013Si Bernard Descôtaux as le rapport des inspecteurs en main avant tout le monde qu'il nous le montre et le publie sinon qu'il ai la décence de se taire et cesser de faire de la propagande .
Entre autre la propagande de guerre comme celle sur les nouveaux nés kowétiens soit disant lancer sur les murs de l’hopital de Koweit City par l'armée de Sadam Husseins qui était le clou d’une une opération de propagande mensongère pour justifier l’intervention de Bush en Irak devant le congres ou la nièce de l'ambassadeur du Koweit a Whashington et un faux médecin pleurait a chaude larmes en racontant commnent les bébés étaient lancer sur les mur par les soldats de Saddam Husseins .
Descotaux ne dit pas pourquoi parmis les victimes de cette attaque chimique ils n'y as pas de rebelles morts sur les vidéos .
Les laches se seraient-ils mis a l'abri avant de commettre leur attaque?
Qu'en pense Descotaux qui as déja signer son propre rapport de propagande accusant Assad qui pourtant n'avait aucune intéret militaire ,stratégique ou autre a le faire.
Sur des rebelles pour en tirer un avantage sur le terrain peut etre ,mais aucun intéret sur des civils contrairement aux rebelles islamistes financer par le Quatar et l'Arabie Saoudite qui sont deux états qui soutiennent activement les terroristes islamistes partout sur la planète.
Cele ne lui effleure même pas l'esprit .
Pourquoi?
parce que Descotaux se doute bien que cette attaque chimique as tres bien pu être monter de toute pièce avec la complicité des rebelles financer par le Quatar,l'Arabie et les usa pour trouver une justification a une intervention militaire comme dans l’affaire des nouveaux nés de l’hopital de Koweit City
Je demande a Bernard Descôtaux de répondre a une question tres simple et basic :En fait quel aurait été la motivation et l’intéret d’Assad d’utiliser des armes chimiques sur des civils? ..aucune et les journalistes de Radio-Canada comme Bernard Descôtaux le savent tres bien mais refuseront toujours de le dire .
Mais pour les jihadistes dont Al Nostra affilier a Al Quaida c’est une toute autre histoire et assez évident :créé dans l’opinion publique une pression pour une intervention militaire en leur faveur en Syrie pour renverser la situation
Que Kerry tente de faire monter la pression pour une intervention en parlant de 1400 victimes c’est un peu et même beaucoup cynique de sa part quand il n'as eu qu'un haussement d’épaule il y as deux semaines quand au Caire en une seule journée plus de 1000 personnes ont été tués …probablement tués de la bonne manière pour Bernard Descôtaux et John Kerry il semble ....puisque l’indignation de Kerry n’était pas au rendez vous et celle des suiveux du Devoir non plus.
C’est loin d’être clair qui as la responsabilité dans cette affaire en Syrie contrairement aux affirmations gratuites de Kerry reprise par Bernard Descôtaux du Devoir mais en Egypte c’est assez clair ..ce sont les américains qui ont appuyer le coup d’état qui as fait des milliers de morts ..n'en déplaisent au Devoir et ses suiveux licheux de propagande .
Archives de Vigile Répondre
30 août 2013Il faut lire l'article America Totally Discredited — Paul Craig Roberts
Obama en prend pour son rhume... http://tinyurl.com/kvd3ux7
Archives de Vigile Répondre
30 août 2013C’est loin d’être la première fois que le Devoir franchit la ligne rouge quant à l’information internationale. Depuis des années, les articles des censés spécialistes en ce domaine y font plus ou moins du copié-collé de l’AFP, officine de propagande du gouvernement français (un maillon de la prestituée, pour reprendre un terme du Dr Paul Craig Roberts). Voilà que la gangrène atteint maintenant le directeur, ce saint homme intouchable. Incompétence à propos du sujet, naïveté? Plutôt difficile à avaler dans son cas. Serait-il donc vrai que tous les grands journaux canadiens et québécois, sans exception, sont à la botte d’Ottawa, relais de Washington en cette matière? Ainsi, comme en Amérique du Nord et en Europe, tous commis au service de l’Empire, bon gré mal gré, y compris le Devoir? S’il fallait un dernier indice pour nous en convaincre, on vient de nous le livrer.
Archives de Vigile Répondre
30 août 2013C'est d'une tristesse inouïe qu'il y ait encore et toujours des guerres et que des journalistes fassent de la propagande en faveur des guerres.
Dire que lorsque j'étais jeune, on nous disait que les années 2000 seraient comme un âge d'or de l'humanité: il n'y aurait plus de guerre, qu'il n'y aurait plus de pauvreté, qu'il n'y aurait plus de gens qui ont faim, qu'il n'y aurait plus de maladies qu'on ne peut guérir.
La réalité des années 2000 est toute autre et cette réalité est vraiment vraiment décevante.