Notre mépris de la langue français nous coûtera cher.

Tribune libre

Depuis qu’ils ont été élus la première fois, les libéraux n’ont rien fait pour soutenir la langue française. Non seulement ils ont été d’une totale passivité face à l’envahissement de l’anglais dans le domaine commercial mais, en plus, activement en étendant l’étude de l’anglais à la première année de l'école primaire et dernièrement en lançant le programme d’étude intensive de l’anglais en sixième année, sans compter leur faiblesse devant les écoles passerelles, tout en ouvrant la porte à 50 000 immigrants par année sans se préoccuper vraiment de leur francisation mais en leur offrant des cours d’anglais pour faciliter leur recherche de travail. La population d’ailleurs n’est pas en reste qui applaudit aux cours d’anglais intensifs au primaire.
Le français est la langue de 80 % de la population mais nous le méprisons au point de vouloir changer de langue pour pouvoir servir les seigneurs de la mondialisation au détriment de la fonction première d’une langue qui est de communiquer avec son voisin et de dire la monde à sa façon, dans la suite de l’expérience historique accumulée par ses devanciers.
Une population aphone qui communique dans la langue de son oppresseur et dans les catégories mentales de celui-ci est une population qui s’offre sans défense à l’exploitation et au mépris des représentants d’une domination étrangère. Il y aura des Chinois, des Polonais et des Québécois dans le Nord de M. Charest, tous égaux comme pourvoyeurs des seigneurs du dollars, tous aliénés pareillement , tous parlant anglais.
À quand le sursaut salvateur?


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2012

    L'anglais est dans l'esprit du québécois moyen, la langue de la réussite sociale et économique. C'est la langue du compte de banque plus généreux et tant qu'il en sera ainsi, rien ne changera au pays du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2012

    Connaissez- vous beaucoup de gens qui ont acheté à leurs enfants le logiciel ANTIDOTE pour leurs faciliter l'apprentissage de la langue française? Tout est là monsieur Méthé. Tout est une question d'intérêt et cet intérêt, il n'est malheureusement pas là!

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2012

    La question de la langue au Québec est un cas unique. Elle provient d'un désamour que les québécois et québécoises entretiennent avec la mère-patrie la France.
    Combien de fois on entend dans la rue, les maudits français, la maudite France de la bouche de nos compatriotes? Cette France qu'on méprise et qu'on conspue à la moindre occasion.Ce virus est actif même chez des militants indépendantistes que je connais.
    Observez les anglo-saxons lorsqu'ils parlent de l'Angleterre. Observez les gens de la Nouvelle-Zélande, de l'Australie, du Canada et des États-Unis. Ils ont en admiration leur mère-patrie l'Angleterre. Vous ne les entendrez jamais en parler en mal, jamais! Ya pas un anglosaxon qui ne rêve pas d'aller à Londres au moins une fois dans sa vie.Ils sont fiers de faire partie d'une grande civilisation et de partager une langue et une culture commune.
    Il y a des raisons profondes à ce désamour dont un mépris de sa langue, de sa culture et de son identité. Il en est venu à préférer la culture de l'autre. C'est cela le drame québécois.Cela s'appelle, le syndrome de Stockholm