COVID-19

Pas de vaccination généralisée contre la COVID-19 avant mi-2021 selon l’OMS

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La campagne de vaccination généralisée en marche


L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vendredi ne pas s’attendre à une vaccination généralisée contre la COVID-19 avant mi-2021, tandis que des chercheurs russes ont publié des résultats encourageants pour leur candidat-vaccin. 


« Comme vous le savez, un nombre considérable de candidats sont maintenant entrés dans la phase 3 des essais. Nous en connaissons au moins 6 à 9 qui ont déjà parcouru un long chemin en termes de recherche », a déclaré une porte-parole de l’OMS, Margaret Harris, lors d’un point presse à Genève. 


« Mais en termes de calendrier réaliste, nous ne nous attendons vraiment pas à voir une vaccination généralisée avant le milieu de l’année prochaine », a-t-elle ajouté, alors que les préparatifs pour la distribution d’un vaccin s’accélèrent notamment aux États-Unis.


La porte-parole a expliqué que la phrase 3 des essais cliniques — c’est-à-dire l’étape de tests massifs sur des volontaires — prenait du temps, car les scientifiques doivent vérifier si le vaccin est efficace et sûr. 


Mais en Russie, près d’un mois après une annonce en grande pompe des autorités, les chercheurs du pays ont publié une première étude qui montre que leur candidat-vaccin contre le coronavirus, Spoutnik V, donne des résultats préliminaires encourageants.


Le vaccin en cours de développement par le gouvernement russe et l’institut de recherche Gamaleïa déclenche une réponse immunitaire et n’a pas entraîné d’effets indésirables graves, conclut l’article des chercheurs russes publié par la prestigieuse revue britannique The Lancet, après évaluation par un comité de relecture composé de scientifiques indépendants. 


Ces résultats ne prouvent pas encore que le vaccin protège efficacement contre une infection par le nouveau coronavirus, ce que devront montrer des études de plus grande ampleur, soulignent toutefois des experts.


L'Italie solidaire de la France


Face à la hausse des cas de coronavirus en France, l’Italie s’est dite « prête à aider » son voisin si besoin.


« Nous avons vécu une période terrible de la pandémie entre mars et avril, et à ce moment-là dans le pire moment de la pandémie, la France n’a pas fermé ses frontières, mais a aidé l’Italie avec des équipements sanitaires. Cela nous ne l’oublions pas », a déclaré le chef de la diplomatie italienne Luigi di Maio.


Le milliardaire octogénaire et ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, positif au nouveau coronavirus, a quant à lui été hospitalisé jeudi soir après avoir développé des symptômes de la maladie, un nouveau « combat » pour le « Cavaliere » qui a multiplié les ennuis de santé ces dernières années.


Figure controversée, Silvio Berlusconi, qui aura 84 ans à la fin du mois, reste aussi très populaire en Italie malgré son style de vie bling-bling, les scandales et les mises en cause judiciaires, et son hospitalisation faisait la Une des journaux transalpins vendredi.


Au Brésil, la barre des 4 millions de cas a été franchie jeudi, mais le nombre quotidien de morts commence enfin à baisser légèrement, alors que plus de 124 000 personnes ont déjà perdu la vie. 


« C’est le début de ce qu’on espère être effectivement une tendance à la baisse, mais c’est encore très récent et très timide », a déclaré à l’AFP Mauro Sanchez, épidémiologiste de l’université de Brasilia. 


7000 soignants morts


La Nouvelle-Zélande, pays très peu touché avec 23 morts, semblait être venue à bout très rapidement de l’épidémie, et n’avait plus enregistré un seul décès depuis le 24 mai, une victoire largement attribuée à la politique très réactive de la première ministre Jacinda Ardern.


Mais le pays de près de 5 millions d’habitants a connu vendredi son premier décès dû à la COVID-19 en plus de trois mois, un homme âgé d’une cinquantaine d’années.


La Nouvelle-Zélande compte désormais 152 cas.

 


Dans le monde, la pandémie a fait au moins 869 889 morts depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles vendredi à 15 h GMT. 


En première ligne face au coronavirus, les professionnels de la santé paient un lourd tribut : au moins 7000 d’entre eux sont morts du Covid-19 dans le monde depuis le début de l’épidémie, selon un rapport d’Amnesty International.


« Le fait que plus de 7000 personnes meurent en essayant de sauver d’autres personnes constitue une crise d’une ampleur considérable », a déploré Steve Cockburn, responsable du programme Justice sociale et économique d’Amnesty International.


Dans ce contexte d’incertitude mondiale, les grandes compétitions sportives tentent de se maintenir et de parer aux contaminations. Le Japon a ainsi lancé officiellement vendredi des discussions au sommet sur les mesures à prévoir contre le coronavirus lors des Jeux olympiques de Tokyo, reportés à l’été 2021 en raison de la pandémie.


À moins d’un an des JO, de nombreuses questions restent en suspens, notamment les contrôles frontaliers, la mobilité des athlètes et des visiteurs officiels, ou encore le fait d’accueillir ou non des spectateurs.




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