Puisqu’il faut un coupable

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«Rien n’excuse le geste de Bissonnette. Mais quand les élus chantent kumbaya plutôt que d’assumer leurs responsabilités, quand ils abandonnent la population à ses craintes, n’ouvrent-ils pas la voie aux détraqués qui pourraient un jour décider de prendre les choses en main en commettant des atrocités ?»





L’unique responsable de la tuerie de Québec, c’est Bissonnette et personne d’autre. Malgré tout, ceux qui craignent les voix discordantes ont profité de l’occasion pour blâmer les radios de Québec, tous ceux qui ont l’arrogance de questionner les politiques d’immigration et, bien évidemment, le président Trump.


Et si c’était l’inverse ?


Et si c’était le twitt candide de Justin Trudeau dans lequel il semble ouvrir sans réserve ni nuances les portes du Canada? Et si c’était le refus de nos politiciens d’écouter le peuple qui veut discuter d’immigration, de réfugiés, de valeurs québécoises, de radicalisme et d’intégrisme?


Le Québec est accueillant. Et la très grande majorité de l’immigration, y compris musulmane, s’intègre parfaitement à sa société d’accueil. Mais il ne faut pas être crédules. Il peut également s’infiltrer des radicaux qui exècrent les «infidèles», refusent les valeurs de l’Occident et entendent modeler à leur image la société qui les reçoit.


Et même si ces radicaux ne représentent que quelques cas marginaux, ils sont suffisants pour commettre des carnages et semer la terreur. Toulouse, Charlie Hebdo, Hyper-Cacher, Thalys, Bataclan, Nice, Bruxelles, Boston, San Bernardino, etc. Sans oublier Melbourne, il y a quelques jours à peine. Comment ne pas être inquiet?


La sourde oreille


Toutefois, ce qui préoccupe bien plus que les islamistes sanguinaires et autres apôtres de Daech, c’est le discours angélique d’une classe politique trop frileuse pour admettre le danger bien réel qu’ils présentent, trop engoncée dans le politiquement correct pour les pointer du doigt, et trop hermétique pour écouter les craintes de sa population et agir de manière à la protéger.


Rien n’excuse le geste de Bissonnette. Mais quand les élus chantent kumbaya plutôt que d’assumer leurs responsabilités, quand ils abandonnent la population à ses craintes, n’ouvrent-ils pas la voie aux détraqués qui pourraient un jour décider de prendre les choses en main en commettant des atrocités?




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