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Sociologue et essayiste, Robert Laplante est, depuis 1999, le directeur de la revue L'Action nationale, la doyenne des revues québécoises à laquelle il collabore depuis plus de vingt-cinq ans. Robert Laplante a un parcours professionnel aussi riche que diversifié : il a œuvré dans l’enseignement et la recherche universitaire, dans l’administration publique à la Ville de Montréal et au gouvernement du Québec. Il dirige depuis sept ans l'Institut de recherche en économie contemporaine, un institut indépendant fondé par Jacques Parizeau. Il a publié de nombreux travaux scientifiques, en particulier dans le domaine de l’économie forestière et des études coopératives.
Dans la revue L’Action nationale, Robert Laplante poursuit une réflexion rigoureuse qui contribue grandement à l’enrichissement de la pensée politique. Il a soumis de nombreuses propositions de renouvellement des analyses indépendantistes qui ne cessent d’inspirer tous ceux et celles qui militent pour le pays du Québec. Il a récemment complété les moyens d’action de la revue en fondant Les Cahiers de lecture de L’Action nationale, un périodique exclusivement consacré à la critique et aux recensions des essais publiés au Québec.
Le président de la SSJB, Mario Beaulieu a souligné que : « c’est avec une grande fierté que nous décernons ce titre à Robert Laplante. Le directeur de L’Action nationale est un exemple de ténacité, de rigueur et de détermination. C’est un animateur intellectuel infatigable et un des commentateurs les plus articulés de l’actualité politique. Notamment, depuis quelques années, il a publié plusieurs textes percutants sur la question des deux méga-hopitaux afin d’alerter l’opinion publique face à ce gigantesque gaspillage qui accentuera le recul du français à Montréal».
« Je suis très honoré de cette reconnaissance qu’on m’accorde aujourd’hui, a déclaré Robert Laplante. Je remercie la Société Saint-Jean-Baptiste de me donner l’occasion de redire que nous partageons les mêmes idéaux, dans une même fidélité à notre héritage». Le lauréat a conclu en affirmant : « Ma contribution personnelle au combat national s’est toujours inscrite dans l’espace de la solidarité et dans la longue chaîne d’espérance qui depuis des siècles nous a portés jusqu’ici. Le Québec est notre patrie, nous finirons bien un jour par y vivre dans la plénitude de notre accomplissement».
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