Il aura suffi qu'une jeune journaliste se lève pour affirmer envers et contre tous, qu'elle aime le Stade olympique: http://parcolympique.qc.ca/nouvelles/2016/05/stadorama-25-points-de-vue-sur-le-stade-olympique/
Stadorama : 25 points de vue sur le Stade olympique
Publié le 11 mai 2016
40 ans après sa construction, le Stade olympique fait toujours jaser.
Pour fêter les quarante ans de son idole de béton, la journaliste Catherine Mathys a rassemblé les points de vue de 24 personnalités québécoises – d’horizons divers – qui s’expriment ici avec émotion et sur tous les tons, dans un essai intitulé Stadorama. Se côtoient dans ce livre de nombreux entretiens et récits, analyses et nouvelles littéraires, chansons et chroniques, poésie et bande dessinée. On y trouve même une recette de hot-dogs par Normand Laprise !
Stadorama
Voici un court extrait :
« Je me lance dans une exploration subjective du Stade. Je veux mieux comprendre les réactions que tu génères. Je veux connaître ce que j’ai manqué quand je n’étais pas là. Je veux saisir ce qui a érodé l’affection de certains et intensifié la passion des autres. Tout est multiple quand il s’agit de toi, cher Stade olympique de Montréal. Comme lorsqu’on regarde au travers d’un kaléidoscope, le moindre détail peut modifier notre perception. »
Parmi les nombreux collaborateurs, mentionnons la collaboration de l’anthropologue Serge Bouchard, l’architecte Roger Taillibert, le publicitaire Jean-Jacques Stréliski, le designer Michel Dallaire, l’olympien Hugues de Roussan, le chanteur Robert Charlebois, le chroniqueur Stéphane Laporte, ainsi que plusieurs autres personnalités publiques.
Stadorama sort aujourd’hui et est disponible dans toutes les bonnes librairies.
Un must pour les amoureux du Stade!
Un baume pour tout Montréalais exaspéré par les gris gris de tout amuseur désirant faire de l'humour facile: Le caricaturiste qui en fait une toilette géante, pour y storer les eaux usées; l'informateur maniaque qui se plaît à le trouver laid, jusqu'à ce qu'il y recoure, dans son Centre aquatique pour tester ses bouées de flottaison; l'animateur du matin qui croit faire la nouvelle en parlant d'un morceau de béton détaché;... la plupart des "comics", d'ailleurs, friands de "liberté d'expression" se sont cru justifiés d'habiter la ceinture métropolitaine pour "se promener nus": Aujourd'hui, la jeune journaliste Catherine Mathys pousse le cri: Les dénigreurs sont nus! Se copiant les uns les autres, ils se croyaient assez forts pour hurler ensemble que le monument était lézardé. Or, elle, elle vit après l'époque des fumeurs qui l'ont payé à s'en étouffer. Elle déclare haut et fort: Admirable! La période des résistants s'achève et tout comme pour la Tour Eiffel, l'ère de remise à niveau est enfin venue et la population de tout le Québec se fera propagandiste de cet emblème unique de Montréal.
L'un des participants (Dallaire) regrette que l'oeuvre de Taillibert soit inachevée: C'est conçu comme une décapotable: La grande attraction devait être de voir le toit flexible se ramasser dans la niche du mât incliné ou se déployer sur l'anneau technique...
Tôt ou tard, le Stade sera coiffé, pour servir sa population aux quatre saisons... décapotable, sera le summum de sa réhabilitation.
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6 commentaires
Marcel Haché Répondre
22 mai 2016@ Ouhgo
« La transformation des fantômes en éoliennes » Dominic Desroches, collaboration spéciale, 25 novenmbre 2009.
Une perte sèche, Ouhgo, pas encore rattrapée.
Salutations.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
22 mai 2016Marcel, avons-nous la date de cette citation de D.D.?
Marcel Haché Répondre
21 mai 2016« Savoir tirer profit du vent, c’est accepter de tenir, au bon moment, le discours qui rassure le peuple et lui donne le goût de vivre demain » Dominic Desroches.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
20 mai 2016Marcel, mon dernier billet (Hôtel-Dieu) est le no. 197. Je prépare une bombe pour le 200: je m'éclipse comme Dom. Desroches, ici, le 25 novembre 2009. Lui, pour faible lectorat... moi, pour autres raisons...
Marcel Haché Répondre
20 mai 2016Tout le site « olympique » est simplement magnifique. Le Stade est magnifique. Une immense réussite technique.
Le West Island ne Nous a jamais pardonné d’avoir placé le Stade dans l’est de la ville de Montréal. Ce n’est pas la seule chose qui Nous est reprochée. Ce n’est pas la seule chose que Nous Nous reprochons nous-mêmes…
Le Stade est devenu le symbole de notre mauvaise conscience collective.
Et Nous aussi Nous restons encore magnifiques, cependant que ce n’est pas le rôle évident des humoristes de le dire.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
19 mai 2016Si le Stade avait été construit au pied du mont Royal, il aurait été un lieu de culte, un sujet de fierté, un repère légendaire pour un ville qui s'en serait vanté. On l'aurait mieux adapté au baseball, on l'aurait bichonné... mais non, le Stade était dans l'Est, il était là où l'on ne se vante de rien. Ce fut notre tour Eiffel, critiqué comme la tour Eiffel, cette "tour vertigineusement ridicule", cette "cheminée d'usine", ce "suppositoire criblé de trous", car personne n'a jamais voulu voir le monumental dans le monument. Personne n'a vu le sacré dans la forme.
Je suis de ceux qui aiment le Stade. Nous formons une société discrète, une confrérie de "morons" anonymes qui aimons en secret ce monument. (SERGE BOUCHARD, anthropologue.) de moins en moins secret, M. Bouchard.