Un jeune libéral demande la démission de son chef...

Mais une chose est certaine: l'inquiétude en vue de la prochaine élection générale, aussi loin soit-elle, continue à progresser au PLQ.

JJC - chronique d'une chute annoncée


Ce soir, au Téléjournal, le journaliste Pierre Duchesne rapporte qu'un jeune militant libéral, Anthony Beauséjour aurait signé la fameuse pétition sur le site de l'Assemblée nationale demandant la démission du premier ministre et par conséquent, de son chef.
Son argument principal: «C'est pas juste une crise temporaire qui sévit au sein du gouvernement libéral. Donc, face à ça, il faut faire quelque chose, nécessairement. (...) Sa perte de crédibilité est associée à tort, à mon sens, au Parti libéral du Québec et selon moi, la solution à ce problème-là, ce serait la démission du premier ministre de façon à ce qu'il se soumette de nouveau au vote de confiance du parti.»
Selon le reportage, ce jeune militant n'aurait pas apprécié non plus le «mutisme» qui règne dans son parti, dont ce silence retentissant lors du dernier conseil général du PLQ où un militant, Martin Drapeau, s'est retrouvé sans «secondeur» avec sa proposition visant à débattre d'une commission d'enquête élargie...
Dans ce reportage, on y voit également Félix Martineau, un autre jeune militant libéral. Disant qu'«on peut être libéral sans nécessairement être fan de Jean Charest» -, il ajoute «j'aime pas ça qu'au Parti libéral, Jean Charest soit le seul contre la commission d'enquête, je pense qu'un moment donné, il faut écouter la population.»
Et voilà également que selon le reportage, un autre jeune libéral, François Beaudry - ancien président de la commission jeunesse du PLQ -, s'est offert comme avocat de David Grégoire, cet ex-candidat libéral qui allègue avoir reçu une «enveloppe» d'argent comptant d'un entrepreneur proche d'un organisateur libéral, lequel, depuis, le poursuit en diffamation pour 200 000$...
(Le jeune David Grégoire a d'ailleurs lancé un site internet pour demander au public de l'aider financièrement dans cette poursuite.)
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Ce qui soulève au moins deux questions:
Primo: est-ce le début d'autres contestations internes ou simplement un phénomène marginal?
Ou, en d'autres termes, ces sorties sont-elles représentatives d'une grogne plus discrète au PLQ ou est-ce là une opinion isolée au sein des troupes libérales?
Secundo: assisterons-nous éventuellement, par exemple, à une sortie similaire d'un député?
Seul le temps le dira.
Mais une chose est certaine: l'inquiétude en vue de la prochaine élection générale, aussi loin soit-elle, continue à progresser au PLQ.
Et ce, pour une raison très simple: la force de l'insatisfaction envers le gouvernement au sein de la population est une tendance on ne peut plus lourde depuis déjà plus d'un an...
Et plus le temps passe, plus il est difficile de même pouvoir espérer renverser une tendance aussi lourde.


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