Un Montréalais devient le premier Noir nommé major de promotion à Princeton

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Le Montréalais Nicholas Johnson est devenu à la fin du mois d’avril le premier étudiant noir à être nommé major de promotion à l’Université Princeton. Il sera aussi le premier étudiant noir à prononcer un discours d’adieu lors de la collation des grades qui aura lieu en ligne le 31 mai.




Être le premier Noir à être major de promotion à Princeton revêt pour moi une importance particulière, compte tenu des liens historiques de Princeton avec l'esclavagisme, a déclaré le jeune homme à CNN en évoquant le passé esclavagiste de certains anciens administrateurs de l’université. J'espère que cette réussite motivera et inspirera les jeunes étudiants noirs, en particulier ceux qui s'intéressent aux domaines des STEM.


Ce jeune spécialiste des mathématiques appliquées au domaine de la santé et de l’apprentissage machine marque ainsi l’histoire de cet établissement, qui n’est pas des moindres. Princeton, un membre de la célèbre Ivy League – qui regroupe les huit universités privées les plus prestigieuses des États-Unis – existe depuis 274 ans.


Ses diplômés célèbres abondent. Trois d’entre eux, dont un certain John F. Kennedy, sont devenus présidents des États-Unis. Vingt ont remporté un prix Nobel, dont neuf en physique et six en économie. C’est sans parler des professeurs ou des chercheurs associés qui en ont récolté des dizaines d’autres. Un autre diplômé, Jeff Bezos, est l’homme d’affaires le plus riche du monde. Et il ne s’agit là que de quelques exemples.


C’est la quatrième distinction que l’université américaine décerne au Montréalais, qui avant ses études universitaires a fréquenté l'École Selwyn House et le collège Marianopolis de Westmount. Mais ce qu’il retient, ce sont avant tout les autres étudiants qu'il a pu fréquenter.



Mes souvenirs préférés de mon séjour à Princeton sont les moments passés avec des amis proches et des camarades de classe à participer à des discussions stimulantes – souvent tard dans la nuit – sur nos croyances, les cultures et les environnements dans lesquels nous avons été élevés, l'état du monde et la façon dont nous prévoyons d'y contribuer positivement à notre manière.


Nicholas Johnson


Pour sa thèse de fin d’études, le jeune homme a développé des algorithmes pour contribuer à la lutte contre l’obésité au Canada. Ces algorithmes pourraient aussi servir à faire respecter des mesures de distanciation physique afin de contrer la COVID-19, selon le professeur qui supervisait ses travaux.


Cependant, malgré son diplôme de Princeton et l’intérêt que lui montrent de grandes entreprises, Nicholas Johnson continuera son parcours universitaire cet automne. Il entamera un doctorat dans une autre université célèbre des États-Unis, le Massachusetts Institute of Technology (MIT).




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