Par une magnifique journée de début juin, sous un soleil radieux dans un ciel bleu azuré, la très longue file de citoyens s'allongeait sur les terrains de l'Assemblée Nationale , en parallèle à la Grande Allée. Les gens affluaient de partout pour dire merci à M. Jacques Parizeau, d'autres tenaient des propos anecdotiques et certains avaient peine à contenir leur déception au sujet de son décès. La perte est immense, tous le constatent, rien de moins. Son influence, sa présence, son enseignement, même son ombre parvenait à inspirer plus d'un politicien qui soutient la bonne cause. Tour à tour les gens discutaient, échangeaient avec leurs voisins dans la file d'attente dans l'espoir de se recueillir quelques instants au pied de celui qui fut porteur du dogme et de l'image de notre peuple.
Soudainement apparut un homme vêtu de noir, accompagné par trois gardes ou amis, il se détache de l'horizon pour se placer à la fin de la file d'attente. Il donne la main et dit merci à chaque personne en remontant la file de gens présents à deux pas de la fontaine de Tourny. Déjà cet homme a décidé de prendre la relève, faire avancer la cause et remercier chaleureusement tout le monde un par un. Cet homme aurait pu facilement faire autre chose au bord d'un lac ou sur un magnifique bateau par cette météo qui nous gave de ses bontés. Mais non, le travail passe avant tout dans ses priorités. Son nom: Pierre Karl Péladeau. ( PKP )
Déjà que le flambeau bien vivant de M. Parizeau est transmis à M. Péladeau, par le fait même aux militants dans la même occasion. Cela possède quelque chose de rassurant en constatant que le travail et le rêve se perpétuent si majestueusement. Je perçois ou interprète l'action immédiate de PKP comme la manifestation urgente de ne pas perdre un seul instant. Allons donc de l'avant!
Une des premières priorités que M. Péladeau devra combattre et suivre de près n'est, rien de moins, que les nombreux millions de dollars que le gouvernement du Canada accorde annuellement pour nourrir la propagande politique, chère aux yeux de M. Harper, pour éliminer les Québécois et les transformer à nouveau en canadiens français en les gardant minoritaires au Canada plutôt que de les voir majoritaires dans un pays qui se nommerait le Québec.
Pierre Karl devra composer une toute nouvelle équipe dans les prochaines semaines, créer des ponts solides et unificateurs avec les partisans déçus d'Alexandre Cloutier et Martine Ouellet et aussi créer un dialogue sans faille avec Québec Solidaire et Option nationale. Sans l'appui de ces deux partis, je ne vois pas comment le PQ pourrait ainsi gagner l'élection de 2018 et un éventuel référendum sur la souveraineté.Comme nous le constatations clairement, tous les indépendantistes doivent se mobiliser et surtout loger à la même enseigne. Il n'y a qu'une chapelle, La bonne, la gagnante, La vraie.
Je ne voudrais surtout pas négliger le rôle que les jeunes auront à jouer pour la victoire. Définir le rôle et l'importance du français au Québec, dans la rue, au travail, dans la famille et à l'école.
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
9 juin 2015Créer un dialogue sans faille avec Québec Solidaire?
Françoise David et Amir Kadir sont des opportunistes. Je me méfie de ces personnes. Mme David veut la peau de PKP autant que le PLQ. Quant à Kadir, les bottines ne suivent pas les babines.
PKP seul, ne peut rien contre la grosse machine propagantiste, C'est à nous, les convaincus, de renseigner notre entourage sur les avantages d'avoir un pays en utilisant des arguments solides et démontrables versus les désavantages, preuves à l'appui, d'être une province comme les autres.