Le syndicat britannique UNISON, qui regroupe 1,4 million de travailleurs du service public (administration, éducation, santé, électricité, gaz, transport, police...) vient d’appeler au boycott économique, culturel, universitaire et sportif d’Israël.
Après le syndicat des enseignants UCU en Angleterre, c’est au tour de l’un des plus importants syndicats britanniques (le premier ou le second, selon les sources) d’adopter, en assemblée générale, une résolution votée à 80 % des voix et appelant au boycott d’Israël.
Tandis que Bush annonce une augmentation de l’aide militaire américaine à Israël, qui reçoit actuellement 2,4 milliards de dollars par an, et bénéficiera d’une augmentation de 50 millions de dollars annuellement pendant la décennie à venir, les consciences se réveillent dans de nombreux pays.
En Grande-Bretagne notamment, la décision prise hier à Brighton, par le syndicat UNISON est particulièrement importante, ainsi que les considérations qui l’accompagnent.
Ses membres précisent en effet qu’"une solution juste au réglement du conflit israélo-palestinien doit s’appuyer sur le droit international, ce qui signifie qu’Israël doit :
1) se retirer sur les frontières d’avant juin 1967
2) permettre aux réfugiés palestiniens de 1948 de rentrer chez eux
3) retirer toutes les colonies des territoires palestiniens occupés ainsi que du Golan syrien
4) détruire le Mur de l’Apartheid
5) Respecter le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat en Cisjordanie et dans la Bande Gaza avec Jerusalem pour Capitale
Le syndicat a également condamné les sanctions économiques qui pèsent sur les Palestiniens depuis l’élection du Hamas, en soulignant que "c’est un exemple unique de sanctions économiques imposées non pas à l’occupant, mais à une population qui lutte contre une occupation militaire illégale".
UNISON demande notamment à son comité exécutif de :
a) poursuivre la campagne aux côtés de Palestine Solidarity Campaign et autres associations ;
b) continuer à développer des projets avec la Fédération Générale des Syndicats Palestiniens (PGFTU) ;
c) d’exiger du gouvernement britannique qu’il cesse son commerce militaire avec Israël ;
d) de produire de la documentation sur la Palestine pour informer correctement les membres du syndicat.
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