Welcome Obama et Harper!

Tribune libre

Bonjour mes frères québécois. Ici en Colombie, la nouvelle de l’année est la venue de 33 mandataires. En réalité, doivent avoir 35, mais Rafael Correa, président de l’Équateur ne vient pas, car le président de Cuba – Raul Castro ne fut pas invité. Les Américains l’ont décidé ainsi. Correa a décidé de boycotter cette rencontre en solidarité et proteste pour ne pas inclure Cube à ce sommet. Oui, le VI sommet des Amériques qui se déroule à Cartagena.
Un des motifs de mon voyage en Colombie est de profiter de l’occasion pour rencontrer deux mandataires. Stephen Harper et Hugo Chavez. À Herpes, je vais lui dire… Vive le Québec libre! J’ai apporté mon drapeau du Québec et avec mes 4 mots – les mêmes mots utilisés par De Gaulle à Montréal en 1972 – le salopard comprendra mon acte. À Hugo Chavez je ferai le contraire. Je lui demanderai de prendre mon drapeau et qu’il prononce cette célèbre phrase que je viens de mentionner.
En arrivant par autobus à Cartagena, j’ai trouvé deux postes de contrôle de la police. Pour arriver au centre-ville on trouve plusieurs. J’aime acheter des livres usagés, mais tout est fermé. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de sécurité… Les gens qui doivent travailler pour manger maudissent et annèlent le moment pour que ces salopards partent de notre pays. Il faut qu’Obama et Herpes se sentent sécurisés et comme chez-eux… Pour cette raison, il faut emmerder le peuple. Saviez-vous que la place – Bocagrande – où les dignitaires vont se loger pendant le sommet, est une zone interdite aux gens noirs pour avoir accès à la propriété privée? En tout cas, un noir n’a pas « droit » d’acheter une maison dans ce quartier des bourgeois. Saviez-vous que la chemise – Guayabera – que le peuple de Cartagena va donner à Obama est d’origine cubaine? Je ne sais pas qui est plus hypocrite… Si la société de marde bourgeoise de cette ville ou Obama. Bref, l’Afrique du Sud colombien est Cartagena!
Herpes est autre histoire. Personne ne le connait! Même pas les riches d’ici. L’importante est que le Canada fait beaucoup, beaucoup et beaucoup d’investissement surtout minier. Ce triste de constater tous les paysages qu’autrefois étaient dignes d’une zone de végétation vierge convertie en lieu de scène de désolation et mépris contre la nature. Le pire de toute cette histoire est que les redevances sont – comme tout pays digne d’être agenouillé et colonisé – de 4 % et les dépenses pour nettoyer ce dégât doivent être payées par l’argent des contribuables colombiens. Mes idées révolutionnaires et de justice sociale ici en Colombie je les garde pour moi. Si je dis qu’Hugo Chavez est mon inspiration pour faire de la politique je suis critiqué et qualifié de guérillero. Ici, règne encore la loi de l’ignorance, de « tout doit se régler avec la guerre » pendant que des jeunes veulent devenir des médecins, des avocats, des architectes sans aucun espoir, car ces professions sont gardées pour seulement le 5 % de la population… Le même 5 % qui dirige et consomme grâce au 95 % des travailleurs honnêtes, sans espoir, sans éducation qui attend toujours – comme le Québec – le sauveur sans que jamais arrive, car l’élu doit être encouragé par la population. Simon Bolivar avait raison. Il faut faire une Amérique unie sans les salopards américains. Il a donné sa vie pour nous débarrasser des Espagnols, mais aujourd’hui nous sommes devenus colonie de plusieurs pays. C’est une honte!
ESCLANDRES : 1. Je suis toujours solidaire avec la cause étudiante. Je parle beaucoup de notre cause ici avec des organisations des étudiants en Colombie. Les gens ne comprennent pas comme une personne qui vit dans une Nation si riche, si équitable, si juste peut protester. Je lui réponds que précisément l‘éducation est la seule arme pour convaincre les injustices et que la religion est le pire ennemi de l’intellectuel… Elle est l’opium du peuple. Vive le Québec libre! 2. Le VI sommet des Amériques a pour objectif de se rencontrer pour discuter sur l’avenir des drogues. Ce n’est pas nécessaire paralyser toute une ville pour faire un cirque. Je vous donne les solutions. D’abord, que les Américains et les Britanniques contrôlent leur consommation et finalement, que les Américains arrêtent de faire la guerre comme solution pour apporter la « démocratie ». Aujourd’hui, tout le monde est conscient que le trafic des drogues est utilisé pour financier les armes et que cet argent finisse chez Wall Street. Ce n’est pour rien que la société américaine est détruite et sans valeurs. 3. Un groupe d’Américains chargés de la sécurité d’Obama fut renvoyé de Cartagena pour avoir utilisé des prostitués. Son péché… Ne pas avoir payé les services des prostitués. Ils sont comme ça… Ils se prennent comme des privilégiés lorsqu’ils voyagent autour de la planète!


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1 commentaire

  • Serge Charbonneau Répondre

    22 avril 2012

    Merci, ça fait du bien d'avoir une fois de temps en temps de «vraies» nouvelles de Colombie !
    Serge Charbonneau
    Québec