La Grèce et l’Euro : Une situation de dette excessive et improductive et d’implosion financière
6 juillet 2015
M. Tremblay,
Votre analyse est impeccable: du point de vue « austère », comme dans « austérité forcée », du Temple Économie-Dieu et de ses disciples profiteurs exclusifs, le peuple est ignoré, absentéisé. Et vous parlez bien de leur hauteur «technical » fonctionnariste de ces prédateurs, le mot « peuple » est inexistant dans tout votre texte, le référendum d'hier, c’est pourtant bien à lui, au peuple innommable et sans lieu désormais, qu’il revenait d’y voter en première instance, non? Et l’invitation à l’exercice démocratique revient bien au politicien Tsipras, non provenant ou souhaité des Merkel, de la BCE et compagnies d’en Haut.
N’est-ce pas (encore) évident que rien ne va plus dans l’humain, spécialement celui d’en Haut qui baigne mur à mur dans son 1% de matières grasses d’enrichissement infini. Les politiciens, vous le sous-entendez sans le dire de votre chaire universitaire objective d’économie sans vraiment vous mouiller (comme on dit idéologico-politiquement) : ils ne sont plus que des jouets au mains de 2 instances : les prédateurs détenant force de levier économique d'une part, et les exécutants, gouvernement des juges-refuge-à-tout-pouvoir-faire et politiciens-mollassons-serviles du paraître démocratique d'autre part.
Comprenez-moi bien, M. Tremblay: loin de moi l’idée ici de vous offenser d'une quelconque façon, je vous comprends d’où vous êtes professoralement et professionnellement, cette froideur d’analyse typique du milieu économique, rappelant celle des médias lorsqu’ils parlent de la francisation chez Pratt et Whitney comme d’un crime contre les Anglais du Roc en entier; d’autant que vous écrivez sur Vigile, c’est déjà signe d’une orientation plus proche de la misère des rues que des nuages angéliques des riches.
À 61% « NON », le résultat officiel du vote d'hier, aux mesures favorisant les prédateurs-créanciers exclusivement, le peuple grec a-t-il fait de « l’économie » d’expression ou crié « démocratie ou pas? Partage ou nauffrage! ». Le fond de tous les fonds internationalisants est là : une écologisation de l’humain, en toute urgence, sur tous les plans est-elle encore possible (sans dramatisation violence extrême recherchée par ces imposants heidelbergiens du Nouvel Ordre mondial), en asservissant l’argent au bien commun, républicainement pour ainsi dire? ou les marchés financiers sont-ils définitivement les détenteurs d’une Vérité d'aliénation totalitariste irrépressible (comme dans Total, vous savez qui?) envers les peuples. Une Vérité d'aliénation nécessaire nécessairement asservissante et béni-oui-oui face à l’argent et au simple mot "Économie", mécanistement relevant d’une foi absolue et absolutisante : Économie-Dieu.
Alors qu'en fait, cette "économie" devient de plus en plus chaque jour une "perte" éloquente dont le maquillage fond en disgrâce sur le visage d'une humanité qui ne cherche plus que les solutions voilées et obscurantisantes, religieusement trompeuses. Qu'a-t-elle donc cette prétentieuse humanité à se fuir ainsi par le sang et l'argent? Ne peut-elle briller autrement face à l'univers qui lui fait pourtant signe en étoiles infinies d'agir en grandeur pacifiante?
Comme je le lisais aujourd’hui, sur un site de placement financiers à hauteur plus humaine et "vertuel" des 61% que de la Hautainité du 1% à sens unique du (dé)penser virtuel : « Le fait à ne pas oublier : la Grèce ne pourra pas rembourser sa dette. Nous pouvons ergoter, se jeter à la tête fautes et culpabilité respectives, restent les faits : la dette grecque n'est pas soutenable et la solution la moins stupide serait de l'effacer (soit par une nouvelle restructuration, soit par un défaut). » Cécile Chevrier, Agora - http://la-chronique-agora.com/