N.B. : LE LIEN INTERNET EN BAS DE PAGE FONCTIONNAIT CE MATIN (28/4/14) ET MA LETTRE ÉTAIT PUBLIÉE; M. LISÉE S’EST RAVISÉ PAR APRÈS, PURGEANT CE TEXTE, PAR TROP ÉLOQUANT ET IRRITANT SANS DOUTE POUR LUI, EN POST-THÉRAPIE (C'EST SON EXPRESSION) DU 7 AVRIL 14 DEPUIS PLUSIEURS SEMAINES SUR SON BLOGUE. IL DEVRA TOUT DE MÊME UN JOUR PENSER L’INDÉPENDANCE À HAUTEUR DE TERRAIN ET D’ACTIONS CONCRÈTES AU-DELÀ DES IDÉES SONGÉES SUSPENDUES AUX NUAGES ET ANALYSES STATISTIQUES. Il DOIT Y AVOIR COMBAT, NON PAS DÉBATS EN DÉBATS SOPORIFIANTS!
EN SUPPRIMANT MA LETTRE OUVERTE ET REFUSANT DE RÉPONDRE À MA DOUBLE QUESTION, VISE-T-IL SIMPLEMENT UNE CHEFFERIE POUR TOURNER EN ROND DE CUIR DE CARRIÉRISTE AVEC UNE IDÉOLOGIE FLOTTANTE : ATTENDRE QU’UN PEUPLE SOIT PRÊT, SANS AUCUNE VISION DE CONSCIENTISATION PÉDAGOGIQUE, SAINEMENT PROPAGANDISTE ET EFFICACE.
MÉFIANCE LORSQU’UN SENS CRITIQUE TRANSPARENT FAIT PLACE AU REFUS DE RÉPONDRE AU VRAIES QUESTIONS EN LES BIFFANT.
Voici le contenu de la lettre envoyée dimanche 27 avril 14, en commentaire au texte de J.F. Lisée sur son blogue, bulletin du 27 avril 14, intitulé « Le PQ post-7 avril: La plus vivante des idées mortes ! » :
DE L’ESSENTIALITÉ DU SENS « PRAXIS » :
M. Lisée, ce commentaire se veut une lettre ouvertes à vos yeux.*
Pouvez-vous honnêtement répondre à cette question en 2 volets, simplement par oui ou par non, s.v.p.?
Question-volet 1 : Étiez-vous d’accord pour déclencher des élections le 7 avril 2014 sans que :
- une enquête sur le vol de la Caisse dépôt bonifie la Commission Charbonneau?
- la commission Charbonneau poursuivre ses travaux élection ou pas – exigence par décret gouvernemental s’il l’avait fallu?
- le vote sur la Charte des valeurs soit passé?
- la loi sur l’euthanasie soit votée?
- l’opposition soit amenée à faire tomber le gouvernement, s’il y a lieu;
- le mandat de Télé-Québec (société gouvernementale) soit modifié pour faire place à des émissions d’informations et de débats publics ? c’était d’ailleurs au programme (je ne pense même pas à celui du PQ ici, ce devrait être une évidence!), de votre mandat de gouvernance parmi votre liste des tâches à faire, tâche qui aurait dû être accomplie en priorité, dès votre arrivée au pouvoir;
- le livre blanc sur le projet de pays soit élaboré et présenté dans les grandes lignes publiquement?
- l’idée de référendum soit fortement argumentée et appuyée d’un discours positif sur le projet de pays et l’indépendance elle-même préalablement ou simultanément?;
- l’arrivée de PKP dans le décor soit encadrée et ses interventions appuyées par le caucus et d’abord sa cheffe immédiate?
- le Conseil pour la souveraineté prenne part aux débats publics et médiatiques?
- les sondages soient interdits durant la campagne électorale ou au moins 20 jours avant le vote?
Dans mon livre des stratégies de base pour mener un combat politique de l’envergure de l’indépendance d’un pays, et de viser une majorité électorale fulgurante, ces conditions gagnantes étaient fondamentales pour créer l'irrépressibilité minimale.
Question-volet 2 : Par pour vous?
Si vous répondez non aux 2 volets de ma question, je pense que votre sens stratégique est aussi déficient, signe d’inconscience des forces fédéralistes sur le terrain, que celui de Pauline Marois et de ses « conseillers » rapprochés dont vous faisiez partie.
Tout électeur ou électrice peut faire preuve de complaisance à votre endroit, mais ne saisit pas pour autant avec sens critique l'exigence qu'il faut avoir pour faire un pays face à l’ampleur des forces du régime fédéral canado-anglais d’Ottawa et celles sur le terrain québécois.
Toute idée politique qui ne contient pas déjà un agir correspondant est vouée à l'échec.
Pour que les bottines suivent les babines, ces dernières doivent déjà les marcher, car c’est la conscience seule qui fait qu’on avance, qu’on recule ou que l’on fait du surplace. C'est le sens simplifié du mot praxis, sens qui manque lamentablement au PQ.
_________________________________________________________________________
*La présente version à fait l’objet de légères corrections orthographiques et spécifications d’idées. Pour voir la version publiée (puis supprimée - le numéro 29652 confirme qu'il y a eu publication) sur le blogue de Lisée : http://jflisee.org/le-pq-post-7-avril-la-plus-vivante-des-idees-mortes/#comment-29652
Lettre ouverte à Jean-François Lisée
De l’essentialité du sens « praxis »
Démarche du vrai nécessaire nécessairement
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4 commentaires
Stéphane Sauvé Répondre
30 avril 2014A ma connaissance Lisée était conseiller de Bouchard pendant son "règne" au PQ. J'ai mis les deux pieds sur les "break" depuis ce temps.
Je ne demande pas mieux que d'avancer avec lui. D'ici là, j'attends qu'il révèle son courage.
Il en est capable.
Archives de Vigile Répondre
29 avril 2014votre lettre est toujours visible sur le blog de Lisée.
Chrystian Lauzon Répondre
29 avril 2014N.B., prise 2 :
Étrangement mon texte est revenu cet après-midi (29/4/14) sur le blogue de M. Lisée, avec d’autres percutants (je pense à celui, élaboré, de M. Jean-Pierre Pineau – à lire!); et des insipides qui les remplaçaient ont quant à eux disparus. L’un de ces ténébreux commentaires disait même que l’indépendance de l’Inde et l’advenance de l’État d’Israël furent un don « grâcieux » de condescendance de la Reine et de l’Angleterre.
Tout un sens de l’Histoire, inversé, pervertie! Vivement un redressement de notre système d'éducation. M. Claude G. Thompson, ici sur Vigile, aurait sans doute des nuances à faire concernant l’Inde, lui qui a produit un livre sur cette indépendance nationale. C’est surprenant que M. Lisée s’abaisse intellectuellement à publier de telles simplistes faussetés.
Par contre, en me republiant, M. Lisée serait-il en train de se rapprocher du peuple plutôt que de ses admirateurs béats et de se distancer ainsi d’une gouvernance opportuniste et carriériste irrespectueuse de l’objectif de pays à atteindre par des actions concrètes à faire, non qu’à réfléchir par anciens poussiéreux péquistes, encore!, interposés – fort utiles médiatiquement pour nous « rendormir »... plus profondément dans l'oubli de notre "Être" collectif et national.
Nous ramener Claude Morin, Louis Bernard, Camil Bouchard, et ce malconseilleur Gillaume Rousseau, c’est vraiment de trop, disgracieux aux yeux des électeurs et électrices de ces élu(e)s restant de ce parti déconfit. Peut-on finalement parler d’authentique « opposition » représentative de notre combat à l’Assemblée nationale présentement? Stéphane Bédard, moi je peux pu… pas vous?
Archives de Vigile Répondre
29 avril 2014Bonjour Mr Lauzon, j'ai écrit sur le blogue de Mr Lisée des éléments faisant partie de vos écrits et vous savez quoi mon commentaire n'a pas été publié. Ceci est arrivé à quelques reprises, simplement parce que je soulève des éléments comme d'en finir avec l'angélisme et les petites chansons pour faire plaisir hypocritement aux anglos, éh bien oui mon commentaire ne passe pas, intéressant n'est-ce-pas! ?
Ce que vous écrivez est en ligne droite avec ce que je pense, c'est bien entendu que PKP ne fait pas l'affaire de ceux qui ne sont pas trop à l'aise de faire ce qu'il faut pour rejoindre les gens chez eux, avec leurs mots et surtout vulgariser que c'est rentable pour les Québécois, l'indépendance. J'ai aussi dit à Mr Lisée de prendre les mêmes moyens que les fédés pour faire la prochaine campagne et que cela se prépare maintenant avec PKP comme chef. Mais...............................
Je dois vous dire que votre papier sera sur Facebook.
Merci.