Fluoration: déni et étude-bidon
21 janvier 2016
Félicitations à ce trifluvien qu'est Robert Duchesne pour la présentation d'un aussi bon résumé sur les enjeux concernés dans le dossier de la fluoration de l'eau de l'aqueduc de sa ville.
Quelle bêtise de mettre dans le même panier plus de 120 000 habitants de la région de Trois-Rivières et quelques centaines d'enfants parce que, disons qu'une majorité de ces enfants auraient des habitudes alimentaires néfastes pour la santé de leurs dents.
Cette approche de rouleau compresseur de la direction de la santé publique est bien loin d'une approche éducative qui prendrait le problème de santé publique dans son ensemble. Il est évident que si les enfants ne nourrissent mal, ce n'est pas seulement la santé de leurs dents qui est en jeu. C'est la santé de toute leur vie qui est exposée au diabète et aux maladies cardio-vasculaires.
La priorité: au lieu de dépenser de l'argent mal placé dans la fluoration de l'eau, il faut investir plus d'argent et plus d'éducateurs dans l'éducation des parents et des enfants. Mieux s'alimenter est capital et l'ajout de fluor dans l'eau potable d'une ville n'a aucune influence sur l'intelligence des buveurs sinon que d'encourager leur inconscience devant leurs responsabilités envers une saine alimentation.
La fluoration de l'eau nuit à ce qui devrait être un projet d'éducation pour obtenir et maintenir une bonne santé.