Le texte qui suit est écrit par Olaf de Paris. Il mérite notre attention parce que, aussi au Québec, les islamistes sont rapides à nous lancer à la figure leurs fausses accusations en nous qualifiant d’islamophobes.
Les islamistes savent exploiter nos penchants culpabilisants et immobilisants. Il faut déployer toute notre vigilance avec l’énergie qu’il nous reste pour relever la tête de la fange de la soumission et de l’impuissance dans laquelle nous condamnait la commission Bouchard-Taylor, son rapport final ayant été déposé le 22 mai 2008.
Réflexions autour du livre d’Hamid Zanaz intitulé: « L’islamisme vrai visage de l’islam » site internet: © Poste de Veille, par Olaf de Paris : www.postedeveille.ca
Qui est l’auteur Hamid Zanaz ? Traducteur et journaliste indépendant, Hamid Zanaz collabore à différentes publications arabes et françaises. Contributeur permanent à la revue de la ligue des rationalistes arabes, Al Awan, il donne aussi des conférences sur l'islam. L’extrait retenu ci-dessous est un appel au discernement du piège qui se cache derrière le mot «islamophobie».
« ISLAMOPHOBIE
Ce concept d’islamophobie illustre parfaitement la perversité de ce couple sado-maso de l’islam et des sociétés occidentales : d’un côté des occidentaux naïfs, complexés par leur histoire coloniale, par les doctrines de l’antiracisme, en proie au doute, si ce n’est la haine d’eux-mêmes, de l’autre des religieux sûrs de leur fait, exploitant sans vergogne ces complexes pour exiger un maximum de dérogations, d’accommodements, de droits communautaires, en bref d’islamisation …
Ces mêmes religieux n’ayant quand à eux aucun respect pour ce qui reste des valeurs occidentales. Il n’est qu’à voir la charge qu’ils ont sonné par exemple contre la laïcité à la française ou contre la liberté d’expression (tentative en cours de criminalisation du blasphème).
Cela n’empêchera pas pour autant les plus hauts responsables, comme le commissaire aux droits de l’homme à l’assemblée parlementaire du conseil de l’Europe de parler d’un « climat d’islamophobie » ; il accrédite ainsi l’idée que l’opposition à l’islam – et donc aussi l’opposition à l’islamisme, dont tout le travail de Zanaz nous montre l’intimité qu’il partage avec l’islam – relèverait d’une peur panique, d’une peur irraisonnée, voire d’une pathologie.
Mais enfin, cela signifierait que des pays entiers auraient ainsi succombé à une maladie mentale ? Que la France, par exemple, s’adonnerait dans son entier à la haine du musulman – puisque c’est aussi le sens que l’on veut mettre de force dans le terme d’islamophobie ? Qu’il s’y déploierait une haine irrationnelle contre les musulmans, une haine quasi raciale ?
Mais, que je sache, les musulmans vivent très très bien dans les sociétés occidentales, par exemple en France, premier pays musulman d’Europe. Ils y jouissent notamment des libertés de culte, d’expression et de conscience, libertés que d’ailleurs l’ensemble des pays musulmans interdit ou restreint fortement …
...
On comprend bien que cette victimisation systématique du musulman participe de cette stratégie du quémandage incessant de dérogations et d’accommodements, comme cité plus haut. On voit aussi aisément combien elle contribue à la communautarisation des musulmans, essentialisés dans leur identité religieuse, assimilés ainsi à l’islam lui-même – le communautarisme constituant, on l’a vu, une machine à fabriquer des islamistes.
On sait par ailleurs que la recherche du statut de victime constitue une étape importante dans la voie du djihad, et obéit donc aussi, et peut-être davantage, à un conditionnement religieux.
« Toute la civilisation occidentale ne vaut pas une seule poussière sous la chaussure de notre prophète Mohammed »
Quoi qu’il en soit, nos sociétés occidentales répriment très sévèrement les appels véritables à la haine et à la discrimination raciale, au point que les minorités racistes qui y subsistent sont proprement réduites au silence – la dénonciation de ce faux climat d’islamophobie n’en est donc que plus grotesque.
On apprécierait qu’il en aille de même en terre d’islam, où les « occidentalophobes » s’en donnent à cœur joie, au vu et au su de tous, excepté des occidentaux eux-mêmes. Force est de constater que ce respect exigé par les musulmans pour eux-mêmes et leur religion n’est absolument pas réciproque – le non musulman, plus que maudit par l’islam, passera de fait toujours avant le musulman, comme l’a commandé le prophète (« Soutiens ton frère en islam, qu’il soit victime ou coupable » aurait-il dit).
Et Zanaz de citer tel prédicateur saoudien s’exprimant ainsi devant les millions de téléspectateurs d’Al Jazeera : « toute la civilisation occidentale ne vaut pas une seule poussière sous la chaussure de notre prophète Mohammed ».
Mais au-delà de son rôle dans l’expansion de l’islam au sein des sociétés occidentales, l’exploitation de ce concept d’islamophobie a une autre fonction : elle représente comme l’écrit Zanaz, le « poste avancé en Occident contre l’avancée de la sécularisation du monde arabe ».
Les activistes religieux d’Europe, par exemple, y exploitent « liberté d’expression, démocratie, laïcité pour en priver leurs coreligionnaires sur l’autre rive de la méditerranée ». L’islamophobie est ce repoussoir machiavélique pour empêcher toute évolution, toute réforme de l’islam.
Avec la bénédiction de nos belles âmes … Vraiment, cette islamophobie se révèle être un concept piège pour occidental frileux, un levier puissant d’expansion d’un islam communautaire, ségrégationniste et dictatorial envers lequel le sentiment de crainte n’est pas irrationnel, mais totalement légitime et fondé.
Nous ne pouvons que rejoindre Zanaz lorsqu’il conclut ainsi son analyse de ce concept :« la peur ressentie par le non-musulman envers son frère musulman est fondée alors que personne ne saurait avoir peur d’une personne qui prie son Dieu dans l’intimité, ou d’une femme qui n’exhibe pas sa foi sur tous les toits en offrant son corps comme panneau publicitaire aux intégristes ».
Ne pas tomber dans le piège de la victimisation.
Que cache l'accusation«d'islamophobes» au Québec
Comment est exploité ce concept
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
9 janvier 2014Un autre vidéo de M. Aldo Sterone, il dit qu'il y a une personne du Québec qui lui a écrit pour lui dire que son opinion sur l'islam est un peu paranoïaque.
Il répond; Que cela n'est pas nécessaire de prendre le risque de gâcher plusieurs générations de descendants pour constater s'il avait raison ou pas.
http://www.youtube.com/watch?v=Qd6vET0Pv3A&feature=youtu.be&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DQd6vET0Pv3A%26feature%3Dyoutu.be&app=desktop
Jean-Pierre Bélisle Répondre
8 janvier 2014Voici l'origine de notre culpabilisation:
"Mais je vous dis, à vous qui m'écoutez :
-*- Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous haïssent,
-*- Si quelqu'un vous a frappé sur la joue droite, présentez-lui la gauche;
-*- Donnez votre manteau à celui qui veut voler votre tunique ;
-*- Si quelqu'un veut vous forcer à marcher avec lui, accompagnez-le deux fois plus loin qu'il ne l'exige.
Peuple aux racines catholiques, n'avez-vous pas été éduqués selon les principes de la soumission et de l'obéissance?
Écoutez maintenant ce que dit de l'islam Pascal Hilout un musulman maintenant laïque (1ère vidéo):
http://ripostelaique.com/les-assises-de-lislamisation
Archives de Vigile Répondre
7 janvier 2014Petite réflexion............
Je suis islamophobe et j'en suis fière.
http://allumelesjanettes.blogspot.ca/2013/11/je-suis-islamophobe-et-jen-suis-fiere.html
Archives de Vigile Répondre
7 janvier 2014Bon article M. Lachapelle,
Moi, étant donné que je me renseigne sur l'idéologie islamique, je préfère être étiqueté islamophobe plutôt qu'islamophile.
Cela peut être comparable a une autre époque pas si lointaine, qu'on nous aurait étiquetés "Hitlerophobe".
Il y a eu aussi a cette époque des Hitlerophobes et des Hitlerophiles.
Selon cet auteur, qui est un ex-musulman; L'islamophobie est un signe de bonne santé mentale.
http://unmondesansislam.wordpress.com/2012/11/11/lislamophobie-est-un-signe-de-bonne-sante-mentale/