La charte de la laïcité

Jean Dorion: chantre de la «non-intégration»

 Le Québec ne peut laisser la voie libre à l’islam politique

Tribune libre

Jean Dorion, dans une lettre d’opinion publiée dans Le Devoir du 27 janvier 2012 sur une politique de renforcement de l’usage du français dans les écoles de la CSDM, écrivait, je cite: « comment expliquer qu’une politique tellement modérée, pour ne pas dire tellement molle, ait pu inspirer des réactions aussi extrêmes que celles qu’on a pu lire dans les pages du Devoir, comme sur son site Internet, et aussi ailleurs ? »
Étrange que l’histoire se répète, mais à l’envers. Dans le débat autour de la Charte de la laïcité du Québec ( titre que je simplifie ), Jean Dorion inverse les rôles par rapport au dossier du français dans les écoles de la CSDM. Il opte pour une «politique tellement modérée pour ne pas dire tellement molle» qu’il devient l’instrument du multiculturalisme de la Charte de Trudeau-1982.
Dans un texte d’une clarté de grande qualité portant le titre, « Le Québec à la croisée des chemins » s-titre: Essai sur la Charte des valeurs québécoises », Alexandre Delorimier écrit au sujet du multiculturalisme, je cite: « Pierre-Elliott Trudeau a fait du Canada le premier pays au Monde à adopter une politique officielle de multiculturalisme. ... C'est-à-dire que désormais, tout un chacun peut venir au Canada sans vouloir le moins du monde s'y intégrer, ce droit de « non-intégration » étant par ailleurs garanti par la Charte Canadienne des Droits et Libertés. »
Jean Dorion, tristement, prend l’ombre pour la proie. Il avance en défenseur des minorités, déjà blindées avec le droit de «non-intégration» contenu dans le multiculturalisme de la Charte de Trudeau-1982, au détriment de la vitalité de la majorité aux attributs de minorité dont il fait partie.
Jean Dorion met en garde les Québécois contre l’exclusion des musulmanes qui portent le voile au Québec. Il accrédite l’hypothèse avec la Charte devenue loi que la musulmane voilée avec un emploi, refusera de se dévoiler. Entre son gagne-pain et un signe ostentatoire de sa religion, elle choisira sa religion. Avec l’expérience de la France, cette hypothèse est un mirage entretenu par les extrémistes musulmans.
En conséquence, Jean Dorion s’oppose au projet de baliser le port de signes religieux ostentatoires dans la société québécoise tel que proposé dans le projet de loi 60, présenté à l’Assemblée nationale du Québec par le Gouvernement Marois le 7 novembre 2013
Jean Dorion semble prendre plaisir à orienter les réflecteurs sur des injustices selon lui que ce projet de loi 60 imposerait principalement aux musulmanes qui portent le voile. Ses déclarations rapportées à répétition et avec satisfaction par les médias fédéralistes ressemblent à de la publicité gratuite résultant de l’entêtement de ce Québécois « de-souche ».
Ce n’est pas le projet de loi 60 qui stigmatise le voile islamique tel que constaté au Québec et principalement à Montréal; ce sont les faits.
Jean Dorion devrait faire la différence entre la personne qui porte le voile d’une part, et d’autre part, la charge symbolique politico-religieuse contenue dans le voile islamique. Que Jean Dorion ait été médusé par la gentillesse de la nounou voilée de sa fille en garderie, grand bien lui fasse. Dans une société française et minoritaire comme le Québec, qui peut ignorer l’enjeu de l’érosion des droits collectifs constamment grugés par la Charte de Trudeau-1982 ?
Au Québec pour commencer, ce qui a déclenché notre prise de conscience, c’est tout le dossier des demandes d’accommodements pour des raisons religieuses dont la majorité des demandes venaient de musulmans, pour satisfaire des exigences supposément contenues dans le Coran. Étant de tradition chrétienne, il est intéressant de rappeler un extrait de l’Évangile de Matthieu VI,6 sur la prière, je cite: « Pour toi, quand tu veux prier, entre dans ta chambre la plus retirée, verrouille ta porte et adresse ta prière à ton Père qui est là dans le secret. Et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.» Comme on dit, que demander de plus...
Dans le monde occidental maintenant, nous trouvons un article synthèse aujourd’hui dans Le Devoir du 11 novembre 2013 sous la plume du journaliste François Brousseau. Son article est intitulé «Le voile mondial». Il parle de la Tunisie, de la Turquie et de la Grande-Bretagne. Il conclut sur ces mots, je cite: « À l’âge des migrations mondiales et de Twitter, la question du voile divise et interpelle. Elle se pose un peu partout, à des degrés divers, dans des lieux immensément différents, sous des régimes autoritaires ou démocratiques. Mener ce débat chez soi, c’est aussi répondre à un écho dont les réverbérations traversent toutes les frontières. »
Donc, le débat qui a cours en ce moment au Québec est d’actualité parce que mondial. Il est même nécessaire surtout parce qu’il permet, même oblige les Québécois de se définir eux-mêmes par rapport au «voile mondial», n’en déplaise à nos voisins du Canada. On n’est jamais si bien servi que par soi-même, surtout lorsque l’exercice exige un effort de réflexion qui doit déboucher sur le collectif. De toute évidence, même si Jean Dorion connaît l’importance du collectif québécois, il préfère donner préséance aux droits et libertés individuelles. Dans cette voie, il appuie à 100% la Charte multiculturelle de Trudeau.
Un autre témoignage doit être porté à l’attention de Jean Dorion, celui de Mimouna qui intervient dans les écoles des quartiers maghrébins en banlieue de Paris.
Je cite: « Dans les cités, la pression sur les enfants est terrible. Plus un seul ne mange un chocolat sans lire la composition en graisses animales. Certains évitent même de manger du fromage puisqu’il s’agit d’un produit fermenté. À la puberté, les filles arrêtent de fréquenter les centres de loisirs et ne participent plus aux sorties d’école. Les pressions sur les filles sont énormes. On voit des gamines, âgées de moins de 10 ans, de plus en plus nombreuses, se diriger vers des caves pour assister à des prêches, foulard sur la tête. Cet apprentissage du foulard se fait sous la pression de l’entourage, pour amener les fillettes à revendiquer «son foulard» vers 14 ans, en affrontant ses professeurs et en clamant «c’est mon choix». Cette recherche ethnico-identitaire des adolescentes se fait sur le dos des femmes et il se trouve de ses défenseurs pour crier au racisme. L’école, c’est le lieu où l’on peut construire et déconstruire y compris notre éducation familiale ... » ( Djemila Benhabib, Ma vie à contre-coran, VLB Éditeur, pp 215-16 )
Comment concilier le témoignage de Minouna avec la gentillesse de la nounou de la fille de Jean Dorion ? Impossible car le particulier réduit, restreint l’universel. C’est la tour de Babel.
Nous apportons un dernier point avec l’information objective suivante. Il s’agit de rappeler un détail important contenu dans l’article 25 de «La Déclaration du Caire sur les droits de l'homme en Islam» signée le 5 août 1990, je cite: « La Loi islamique est la seule source de référence pour interpréter ou clarifier tout article de cette Déclaration.», et cette déclaration s’intitule . Les 57 pays musulmans signataires de cette Déclaration n’ont pas signé la Déclaration des droits de l’homme de Genève de 1948.
Deux autres articles de la Déclaration du Caire de 1990 méritent une profonde réflexion tellement ils sont totalitaires, je cite: L'article 24 « Tous les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration sont soumis à la sharia islamique ». Aussi l'article 19 énonce : « Il n'y aura pas de crime ou de la peine, sauf tel que prévu dans la sharia ».
Avec toutes ces informations, il est bien difficile de suivre Jean Dorion dans sa position multiculturelle canadienne qui n’est pas l’intégration réelle et nécessaire de tout immigrant au Québec.
Le voile islamique est lourd de symboles de sujétion de la femme par qui ? Par l’homme musulman, celui qui est intégriste, le mari, le père, le frère, l’oncle, un lointain cousin qui apparaît dans le décor pour un mariage arrangé, et ceci se pratique aussi au Québec.
Le voile islamique porté par la nounou de la garderie de la fille de Jean Dorion, c’est un goutte de trop dans la progression d’une religion totalitaire et intolérante. Le Québec ne peut s’épanouir en adoptant un comportement mou qui tolère tous les caprices de l’islam politique.


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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Dorion
    "Il n’y pas de foulards dans la fonction publique en France, mais il n’y a à peu près aucun musulman non plus dans ce milieu"
    Mais c'est quoi ce bobard ? Les musulmans sont dans la fonction publique dans la police dans l'armée ou alors vous considérez qu'une femme qui ne porte pas le voile ne peut pas se considérer musulmane ?
    Si votre livre consiste à raconter de sornettes sur la France alors que vous ne savez mêmes pas que les musulmans au Québec sont déjà plus 3% et je doute fort que vos projections de 4% pour 2030 soient réalistes on peut dire que vous êtes un véritable fer de lance d'une campagne francophobe.

  • François A. Lachapelle Répondre

    23 novembre 2013

    @ Francis DÉRY
    Merci pour vos deux commentaires, autant de fenêtres ouvertes et questions à développer, le tout très intéressant et corollaire à ce qui se passe actuellement autour du projet de Charte de la laïcité du Québec.
    Cela illustre le fait que le dossier de l'islamisme est international et ses manifestations au Québec ne peuvent être réduites à une béatitude de type Jean Dorion, ému envers la nounou de son fils, Malika.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2013

    Du site de droite pro-sioniste pvr-zone.ca.
    U) Quelques Japonais ont entendu parler de l’islam pour la première fois en 1877, mais seulement comme « histoire des cultures ».
    V) Le « boom de l’islam » au Japon a été provoqué par l’armée japonaise et date de la Seconde Guerre mondiale. Une mosquée à a été construite à Kobe, et une centaine de livres et journaux ont été publiés sur l’islam. L’objectif de l’armée était d’être mieux équipé afin d’acquérir une bonne connaissance de l’islam et des musulmans. En 1945, l’islam disparu rapidement du Japon.
    W) en 1890, l’Empire Truc Ottoman a envoyé un vaisseau au Japon dans le but d’entamer des relations diplomatiques et pour présenter l’Islam aux Japonais. Le navire s’appelait Ertugrul, et sur son chemin de retour, il a coulé avec 609 personnes à bord.

    U) Faux. Le Japon a déjà commercé avec les pays du Sud-Est pour les épices des Moluques, le bois ou les peaux de cervidé du Siam. C'était l'époque du Sceau Vermillon. Ils étaient bien implantés à Ayutthaya (Siam). Les Hollandais et les Portugais employaient des samouraïs mercenaires.
    V) Il faut croire qu'une main-d’œuvre collaboratrice de Malaisie et d'Indonésie s'y trouvait et qu'elle fut rapatriée après la guerre.
    W)C'était à l'époque où l'idéologie touranienne propagée par Ármin Vámbéry suggérait à tort une origine ouralo-altaïque des Coréens et Japonais, mais qui devait servir pour allier les deux empires contre l'expansionnisme russe.
    Plus d'une soixantaine ont survécu au naufrage et furent rapatriés. Les relations ont persisté.
    http://en.wikipedia.org/wiki/Ertu%C4%9Frul_%28Ottoman_frigate%29

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2013

    Au Québec pour commencer, ce qui a déclenché notre prise de conscience, c’est tout le dossier des demandes d’accommodements pour des raisons religieuses dont la majorité des demandes venaient de musulmans, pour satisfaire des exigences supposément contenues dans le Coran. Étant de tradition chrétienne, il est intéressant de rappeler un extrait de l’Évangile de Matthieu VI,6 sur la prière, je cite : « Pour toi, quand tu veux prier, entre dans ta chambre la plus retirée, verrouille ta porte et adresse ta prière à ton Père qui est là dans le secret. Et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » Comme on dit, que demander de plus...
    Est-ce vraiment les Musulmans qui ont demandé le plus des accommodements pour raisons religieuses ?
    J'en doute. Les leurs sont très ostentatoires, mais elles s'inscrivent dans dans les traces de celles des communautés juives ou de sectes chrétiennes. Pour ne pas parler des accommodements envers la communauté athée du temps des écoles confessionnelles et des prières dans les assemblées municipales. Ou chez les scouts.
    Votre citation de Mathieu est hors-contexte. Elle dénonce la bigoterie des Pharisiens trop politiques. Aussi, une vraie méditation doit se faire de manière recluse pour éviter le brouillage des influences profanes externes. Il ne reste qu'à faire taire le mental trop bavard et procrastinant. Par contre, les valeurs religieuses ne sont pas à ranger dès que l'on sort de chez soi.
    Pour les Musulmans qui prient dans les aires publiques, c'est d'abord l'esprit de corps qui est servi. Ils se groupent ensemble pour s'affirmer. J'admire leur force qui nous manque tant.
    Évidemment dans les pays dits musulmans, lorsque tout le monde vit dans la pauvreté, les habitants s’y résignent mieux, mais dans un pays dit capitaliste où la richesse cotoie la pauvreté, cela est moins bien accepté et provoque la grogne, la colère, la criminalité.
    Les pays du Golfe et l'Arabie Saoudite sont loin d'être pauvres. La Lybie et l'Iraq ont eu des normes de vie assez élevés. L'éducation est assez poussé en Iran et je dirais que ce pays est loin d'être le tiers-monde.
    J’aimerais que vous nous parliez comment se fait l’inclusion, je ne dis pas l’intégration, des musulmans dans la société japonaise...
    Le Japon fait partie de la sinosphère. Grand syncrétiseur, il a accepté le bouddhisme et les syncrétismes afférents (manichéisme, daoïsme et confucianisme). Malgré tout, il n'assimile pas les éléments coréens et chinois qui proviennent de l'expansionnisme de l'ère 大日本帝國.
    Les Chrétiens japonais ont connu beaucoup de difficultés et tendent à être des exclus. Ils ont été particulièrement atomisés à Nagasaki.
    Le Japon a aidé l'Inde pour son indépendance, ainsi que l'Indonésie en passant leurs armes après la défaite. Il est inexacte d'écrire que les Musulmans sont quasi-absents du Japon : le trafic des drogues dures dans les ports est délaissé par les yakuzas au profit des Iraniens. Quoique je ne suis pas sûr si ma lecture voulait plutôt parler de trafiquants parsi.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2013


    Christian Rioux écrivait dans LE DEVOIR:
    "À la lumière de ces données nouvelles, il apparaît aujourd’hui évident que ce regain de religiosité ne pouvait manquer de provoquer un choc sur un continent aussi sécularisé que l’Europe. D’autant plus que ces mêmes enquêtes démontrent, chiffres à l’appui, l’existence d’un fort bloc de musulmans intégristes qui représenteraient entre le tiers et le quart des musulmans français. Même s’ils sont la plupart du temps nés en France, ceux-ci se considèrent d’abord comme musulmans. Dans toutes les enquêtes d’opinion, ils revendiquent l’application de la charia, refusent la séparation de la religion et de l’État, condamnent le mariage exogame, l’homosexualité et réclament même l’autorisation de la polygamie."
    http://m.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/392160/islamoquoi

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2013

    Bonjour M. Lachapelle,
    Sur le Japon,
    On trouve n'importe quoi sur Internet.Voici ce que je répondais récemment à une amie qui s'enquérait de la véracité du texte que vous me mentionnez:
    "Bonsoir,
    En tapant les mots islam Japan, Arabic Japan, masjids Japan (masjids=mosquées) etc. sur Google (c’est surtout en anglais qu’on trouve ce genre de matériel) tu découvriras la fausseté de la plupart de ces affirmations.
    Par exemple des sites montrent qu’on enseigne l’arabe dans des universités, un autre donne une liste de plusieurs dizaines de mosquées dans le pays, avec leurs adresses, etc.
    Des dix principaux partenaires commerciaux du Japon, 4 sont des pays musulmans :Indonésie, Malaisie, Émirats arabes unis et Arabie saoudite, qui n'accepteraient certainement pas que leurs ressortissants soient traités comme décrit sur le texte que tu me cites. De nombreux restaurants à Tokyo et ailleurs sont tenus par des ressortissants de pays musulmans: Turcs, Iraniens, Marocains, etc.
    Finalement, j’ai rempli 5 fois les procédures annuelles de demande de résidence temporaire et je ne vois pas de quelle façon les autorités pourraient refuser la résidence à des musulmans car les formulaires ne comportent aucune question sur la religion du requérant.
    Une autre fabrication islamophobe, hélas!
    Jean"

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2013

    @ Jean Dorion
    Le problème des difficultés d'intégration des musulmans en France n'a rien à voir avec la laicité.
    D'ailleurs les difficultés d'intégration des musulmans, en Europe,se répètent dans plusieurs pays. C'est surtout lié à i'islamisme intégriste. Les chefs politiques de Grande Bretagne,d'Allemagne, des Pays Bas notamment, ont avoué l'échec du multiculturalisme.
    http://books.openedition.org/editionscnrs/2879
    "L’islam carcéral sera, dès les premières décennies du xxie siècle, un problème important dans les sociétés d’Europe occidentale. Déjà, on sait que, dans de nombreux pays européens, l’islam est la deuxième religion carcérale. En Grande-Bretagne, les statistiques disponibles montrent qu’il en est ainsi. Dans d’autres États, le même constat s’impose : au Danemark, dans de nombreuses prisons de grandes villes en Allemagne, progressivement en Italie et aux Pays-Bas, pour ne citer que les cas où l’on connaît des recherches en cours à ce sujet, il existe des indices significatifs dénotant la présence élevée de musulmans en prison. Il est fort probable que l’islam soit devenu (ou en passe de devenir) la deuxième religion dans de nombreux pays européens."

  • François A. Lachapelle Répondre

    17 novembre 2013

    @ Jean Dorion
    Merci pour votre commentaire qui ne peut que permettre une meilleure compréhension mutuelle. Il faut comprendre que l’impact de l’islam politique au Québec en 2013 doit se lire et s’étudier dans une perspective mondiale.
    C’est pour cela que j’ai cité différentes sources comme Djemila Benhabib qui a vécu en France et qui témoigne de ce qu’elle a vécu en France comme aide aux devoirs, du journaliste François Brousseau qui parle de la Turquie, de la Tunisie, de la Grande-Bretagne. Je me permets d’ajouter un témoignage sorti au début de cette semaine, soit la déclaration de l’avocat retraité Jean Allaire, fondateur de l’ADQ, je cite: « L’islam est une religion violente. »
    Dans un début du tour du monde, allons avec vous au Japon, pays que vous connaissez pour diverses raisons personnelles.
    Le point qui suit que je vous adresse est abordé dans le but d'enrichir le débat actuel autour de la Charte de la laïcité du Québec. J’aimerais que vous nous parliez comment se fait l’inclusion, je ne dis pas l’intégration, des musulmans dans la société japonaise et, surtout, pourquoi les choses se passent comme elles se passent.
    Voici ce que je viens de lire sur internet sans effectuer une très longue recherche, source, http://www.pvr-zone.ca/japon_%20restrictions_islam.htm : titre: « Le Japon impose des restrictions strictes à l’islam et aux musulmans ».
    Voici quelques énoncés que vous pourriez nous expliquer:
    A) Le Japon est le seul pays qui ne donne pas la citoyenneté aux musulmans.
    B) Au Japon les musulmans n’ont pas droit à la résidence permanente.
    C) la propagation de l’Islam au Japon est très mal vue par la population.
    D) Dans les Universités du Japon, l’arabe et l’islam ne sont pas enseignés, dans quelque langue que ce soit.
    E) l’importation de Corans en langue arabe est interdite.
    F) Selon les données du gouvernement japonais, il a été donné le droit à résidence temporaire à seulement 2 musulmans lakhs, qui doivent respecter la loi japonaise. Ces musulmans doivent parler le japonais et effectuer leurs rites religieux dans leurs appartements.
    Il me vient ces questions: selon vous, ces affirmations sont-elles vraies ? Si oui, le Québec pourrait-il retenir quelques points déjà appliqués au Japon ? Si non, nous dire quelle est la vraie situation au Japon à votre connaissance.

  • Jean Lespérance Répondre

    17 novembre 2013

    La ghettoïsation provient du fait qu'un pays accepte trop d'immigrants sans avoir les moyens de les intégrer, de leur fournir des emplois. Évidemment dans les pays dits musulmans, lorsque tout le monde vit dans la pauvreté, les habitants s'y résignent mieux, mais dans un pays dit capitaliste où la richesse cotoie la pauvreté, cela est moins bien accepté et provoque la grogne, la colère, la criminalité.
    Si on ne veut pas que cela arrive ici, on se doit de mieux contrôler l'arrivée d'immigrants et surtout ne pas accepter n'importe qui. En période de croissance économique, on peut se montrer plus généreux mais présentement, nous ne sommes pas en position de le faire, compte tenu qi'il y a eu une perte de 50,000 emplois l'an passé. Et cela ne va pas s'arranger parce que certaines compagnies ne se gênent pas pour déménager ailleurs parce qu'elles ne visent qu'une seule chose: le profit. Je ne vous parlerai pas du jeu politique de certaines compagnies criminelles sans âme qui veulent la destruction économique du Québec parce que ce n'est pas le sujet principal, mais disons que cela nous place une position de vulnérabilité dont on doit tenir compte.
    Nous sommes en train de commettre deux erreurs, la première c'est d'accepter trop d'immigrants. La deuxième, c'est de ne pas se montrer assez sélectif et d'être trop permissif en ce qui concerne nos exigences pour favoriser la bonne entente, l'harmonie, la fraternité dans notre société.
    La confrontation dans une société d'accueil est loin de favoriser la bonne entente. Le voile dans nos institutions publiques étant rejeté par l'ensemble des citoyens, il serait mal avisé de le permettre et de créer des conflits qui ne vont pas dans le sens de la bonne entente, de l'harmonie et de la fraternité.
    Quand on gère, on ne gère pas en fonction de cas particuliers, mais de toute la société.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2013

    En quoi la politique d'interdiction à la française que vante M. Lachapelle a-t-elle empêché la situation qu'il décrit au 7e paragraphe avant la fin de son texte ?
    Au contraire, l'intolérance française a exacerbé et amplifié cette situation en faisant des musulmans des citoyens de 2e classe, exclus de la société civile et poussés plus que jamais au replis communautaire. Une politique qui donne exactement le contraire de ce qu'elle prétend rechercher.
    Voir là-dessus les p. 83 à 98 de mon ouvrage INCLURE.
    Il n'y pas de foulards dans la fonction publique en France, mais il n'y a à peu près aucun musulman non plus dans ce milieu. La France des ghettos, modèle d'intégration ?

  • François A. Lachapelle Répondre

    16 novembre 2013

    Erreur à corriger: la référence suivante ( ijvcanada.org - Independent Jewish Voices (Canada) ) sous mon nom n'est pas de moi. Cela ressemble à une piraterie que je ne m'explique pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 novembre 2013


    Puissant lobby islamique a l'ONU, pour s'opposer de discuter de la charia islamique discriminante envers les musulmans.
    http://www.youtube.com/watch?v=5qAxl31jkP0&feature=youtu.be
    Hypocrisie de l'Arabie-Saoudite dans ses demandes de dialogue religieux.
    http://www.clarionproject.org//analysis/saudi-arabias-interfaith-hypocrisy