Cessons de parler de souveraineté et mettons-nous au travail!
31 octobre 2010
À la liste impressionnante de sujets à développer suggérer dans votre article, je me permets, Marius Morin, d'ajouter les idées suivantes.
1. À chacun des 15 points énumérés, je vois un chapitre appelé "transition". Cela traiterait des conditions transitoires pour passer de l'État de province au statut d'État souverain. En résumé, ce chapitre présenterait l'aspect calendrier nécessaire pour effectuer la transition, et, le nombre d'employés concernés. À titre d'exemple, je prends le point des "ports fédéraux" situés au Québec.
2. À partir de l'idée des "ports fédéraux" situés au Québec, je passe à l'ajout d'un 16e sujet: L'IMPORT-EXPORT. En vertu de ce double échange de biens et services à l'international, il faut prévoir tous les mécanismes de compensations et d'arbitrages (les connaissements, les monnaies, etc) pour faciliter la transition de ces échanges. Les banques commerciales auront un rôle important de facilitateurs et non d'obstructeurs. Il faut s'en assurer. Ce sujet peut facilement s'intégrer au point 13 qui aborde le commerce international.
3. Le fameux sujet de l'intégration des fonctionnaires fédéraux, que je divise en deux sujets: A) leur nombre et B) leurs salaires plus élevés que leurs semblables de la fonction publique du Québec.
Concernant les salaires payés par l'État fédéral, il est de notoriété publique qu'Ottawa est plus généreux que le Québec. Il faut intelligemment aborder le sujet de la capacité de payer de l'État du Québec et des ajustements à la baisse nécessaires. Il y a aussi l'effet domino dans le partage des tâches lors de l'intégration, en comptant sur l'attrition naturelle.
Ce sujet d'intégration de deux corps étrangers sera plus facile à gérer dans les postes qui n'ont pas de doublons comme les douaniers et les contrôleurs aériens. Ce sera différent dans les domaines à doublons comme l'éducation, la culture, l'agriculture, la recherche, les richesses naturelles et les relations internationales. Qui aura la priorité? l'ancienneté et les diplômes, ou l'échelle de salaire, supposé reflet de la compétence?
Effectivement que les souverainistes du Québec, libérés des étiquettes partisanes, ont tout ce qu'il faut pour réaliser un pays à notre image. N'attendons pas après les gouvernements. Je suggère de créer un fonds pour financer l'existence d'un tel organisme (Institut, secrétariat, etc) avec pignon sur rues qui mettrait à la disposition des québécois toutes les données nécessaires pour mettre la table pour l'indépendance du Québec dans le concert des nations. Une image: ceinture fléchée, tourtière, bière de chez nous et rigodons. Et les jeunes vous me direz, ils seront présents en s'inspirant des valeurs durables des anciens.