Ce 15 février 2013 marque le 174e anniversaire de la pendaison des Patriotes du Québec au Pied-du-Courant, angle des rues Notre-Dame et De Lorimier à Montréal.
Il y a quatre ans, Jean-Louis Pérez-Martel nous rappelait cet important fait d’histoire, moment triste et lourd de sens pour le projet du Pays du Québec.
Je viens de lire le commentaire "béat" d’une personne sur le site de radio-canada qui se sent très libre comme Québécoise dans le Canada et que l’indépendance du Québec mettrait en péril notre confort matériel actuel. Mettre en ballant le "confort matériel" à la "liberté d’un peuple" montre une déficience de conscience et de valeurs. On doit admettre que l’analyse de cette dame est représentative d’une tendance lourde de nature "sauve qui peut".
Je rends hommage à Jean-Louis Pérez-Martel de nous avoir rappelé sur le site de vigile.net le 16 février 2009, il y a quatre ans, le souvenir précieux de nos patriotes de la révolte de 1837 et 1838, et plus particulièrement le souvenir des douze pendus au Pied-du-Courant de février 1839.
Monsieur Pérez-Martel a établi un parallèle entre le Québec et l’Andalousie et apporté un supplément de réflexion avec la citation suivante : « J’ai vu rendre cette terre aux aventuriers de la politique, aux arrivistes qui font d’elle le socle de sa crétine vanité et le support de son intérêt mesquin. Ceux qui font de la politique une profession exclusive et excluante (comme une propriété) ont l’habitude de parler des conflits entre des idées et des réalités. La différence entre eux et nous est celle-ci : pour eux, les réalités d’un pays sont les intérêts créés ; pour nous, les réalités d’un pays sont les souffrances créées par ces intérêts. »* Blas Infante Pérez ( Père de la Patrie andalouse, assassiné par les fascistes espagnols en 1936 ). » Jean-Louis Pérez
« Vive le Québec libre de caciques, de tricheurs de la politique, de traîtres et de pilleurs des ressources fiscales et naturelles. » J.-L. Pérez-Martel
Cette finale parlant des pilleurs des ressources fiscales et naturelles doit nous inciter à ouvrir l’oeil et dénoncer tout pillage de la richesse collective du Québec en commençant par notre comportement honnête et exemplaire. Le Québec est un pays riche et il serait facile de payer nos dettes collectives en arrêtant tout gaspillage et tout pillage.
Que vive la mémoire de nos patriotes du Québec des luttes de 1837 et 1838. Encore en 2013 au Québec, plusieurs luttes doivent se faire pour le plus grand bien commun, contre les souffrances créées par les intérêts des pilleurs de nos ressources fiscales et naturelles.
15 février 2013: 174e anniversaire de la pendaison des Patriotes
La mémoire de nos ancêtres et patriotes est toujours vivante.
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2 commentaires
Marcel Haché Répondre
15 février 2013Je ne suis pas certain qu’au-delà de l’abandon dont les patriotes ont été victimes, la répression immense qu’ils ont affronté les mains nues, je ne suis pas certain que Nous prenions maintenant toute la mesure de ce qu’il Nous a fallu endurer.
Il Nous faudra témoigner la même ténacité dans nos victoires que celle qu’ils ont témoigné dans leurs défaites. L’indépendance, ce n’est pas seulement une affaire de chiffres et de comptabilité, ce qui est relativement facile et plutôt misérable, c’est aussi et beaucoup une affaire d’honneur. Pour cela, les Patriotes restent un phare.
Archives de Vigile Répondre
15 février 2013Pour "que vive la mémoire de nos patriotes du Québec des luttes de 1837 et 1838", je suggère la lecture suivante:
BOISSERY, Beverly-D., Un profond sentiment d'injustice; la trahison, les procès et la déportation des rebelles du Bas-Canada en Nouvelle-Galles-du-Sud après la rébellion de 1838, Lux Éditeur, 2011.