Je ne crois pas que la simple séparation du Québec, la souveraineté pure » devienne LA solution de la majorité. Faudrait trouver une autre solution "entre les 2" acceptable économique et culturelle.

Nous sommes souverainistes pour devenir majoritaires, pourquoi est-ce que nos Anglos voudraient prendre le chemin contraire ?

Même chose au sujet de la souveraineté du Québec. Les souverainistes aimeraient ça, ils souhaiteraient avoir 75 % et plus de OUI à un référendum sur la souveraineté pure sans se soucier d'association ou de partenariat, ce qui fait l'objet de refus d'avance par le ROC, pendant les campagnes référendaires, du genre : Nous refuserons de négocier avec le Québec s'il veut se séparer.

Pour obtenir 75 % de OUI, faudrait que le ROC commence à martyriser le Québec ou que l'objet du changement demandé soit autre chose que sa simple séparation qui est la souveraineté pure comme un genre de vraie confédération canadienne formée d'États souverains sur ce qu'ils pensent importants pour eux.
Une idée adaptée entre ce qui se fait avec l'Union européenne et le Canada actuel...genre.

Le seul problème avec cette séquence c'est que les Québécois ne voudront jamais, à moins d'un miracle ou d'une très grosse crise, se séparer du ROC sans avoir une forme d'assurance qu'il y a une entente économique déjà négociée. Ils vont voter NON à une question sur la simple séparation qui est la souveraineté sans association ni partenariat même si le PQ parlait de souveraineté jour et nuit pendant les 10 prochaines années.

Solution : Lla souveraineté par assez longues étapes et la francisation des immigrants et des petites entreprises, en attendant ou une solution du genre confédération négociable avec les "premiers" des autres provinces qui pourraient être intéressées à quitter la fédération actuelle.

Les fédéralistes québécois irréductibles sont nos Anglos qui ne veulent pas devenir minoritaires dans le Québec séparé du Canada et nos Francos qui ont peur à l'économie et à la partition : Le Nord aux Inuits et aux Cris fédéralistes et l'Ouest de Montréal et Westmount qui se sentent plus Ontarien que Québécois sans parler de la Beauce et de l’Outaouais. Même, que voulez-vous, à ce moment-ici de Shawinigan est déménagé en Ontario.

Suite à ça, on peut penser que la souveraineté pure "la simple séparation du Québec" ne se fera pas. Le plus loin que le Québec puisse aller vers l'autonomie est, une vraie confédération canadienne qui serait une association de 2 à 5 États souverains.

Je suis assez d'accord avec sa conclusion, sauf qu'il me semble encore possible, même si difficile, d'en arriver à la souveraineté du Québec avec Mme Marois et d'autres jeunes députés, très ferrés, du PQ dont M.Jean-Martin AUSSANT, député de Nicolet-Yamaska, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'institutions financières et de développement économique, d'innovation et d'exportation.

Faut pas trop se décourager avant le temps tout en demeurant réaliste. Ça ne sera pas de la tarte.

Très bien mais, il n’y a qu’environ 40 % de Québécois qui veulent se sortir du Canada. Quoi faire avec le 60 % qui ne veulent pas ?

M. Deveaux ajoute : «Le pays qui a obtenu son indépendance par étapes, et ça a été très long et très ennuyant, sans soulèvement populaire ni euphorie, c’est le Canada. Et même si vous gagnez un référendum par la voie étapiste, ce n’est pas sûr que vous allez obtenir l’indépendance politique.»

Nous le savons qu’un voyage est plus court sans étape mais quand un peuple n’est pas prêt à faire un grand voyage, il peut commencer à en faire de plus petits.

Il ajoute encore : «L’état canadien est très vulnérable. Il n’est pas fort.»

Vous n’étiez pas là à la crise d’octobre 1970 quand l’armée canadienne est débarquée au Québec ?

Une autre histoire de la paille et la poutre chez les extrémistes utopiques, un peu fanatiques mais, heureusement minoritaires, qui voient le bonheur dans leur extrême et le malheur dans l’autre.

Le Québec est encore dans le Canada et M. Chrétien ou M. Harper ou le prochain chef du gouvernement d'Ottawa a l'autorité suprême au Québec, même d'invalider les lois provinciales de toutes SES provinces si ça ne lui convient pas.

Libre à vous de penser que le fédéral n'a pas d'autorité au Québec mais, s'il n'en a pas actuellement, on n'a pas à se faire des problèmes pour le sortir du Québec.

Je crois que vous comprenez mal mon humour quand je place le mot séparatissss dans la bouche des fédéralistes mais je n'ai pas peur du mot séparatiste tout court sans ssssss. Je ne crois pas encore que la simple séparation du Québec du ROC, sans association préalable, pourra se faire parce qu'il manque une majorité de souverainistes pour y réussir.

Suite à ça, le PQ qui s'est entendu avec Québec solidaire et le PI, gagne 75 sièges avec 49 % des votes exprimés parce qu'un député du PQ, particulièrement convaincant, a gagné plusieurs votes en faisant la tournée du Québec comme vous l'avez suggéré.

Est-ce que le Québec peut et oserait déclarer la souveraineté ainsi ? Sinon, est-ce que ce gouvernement souverainiste démissionnerait comme vous le sous-entendez pour ne pas avoir à gouverner une simple province ?

Et s'il n'obtenait que 40 %, 45 % % ?

Et si c'était 51 %, le PQ ferait quoi avec Ottawa qui a la loi fédérale de la clarté qui demande une majorité claire ? M. Chrétien l'a bien déclaré dans ses récentes mémoires, Ottawa ne reconnaîtrait pas de courtes victoires du OUI et je le crois. Il tiendrait probablement son propre référendum sur la séparation du Québec.

Nous attendons le livre de M. Parizeau pour lundi. Il va nous en parler dimanche à TOUT LE MONDE EN PARLE. Est-ce qu'il va aller jusqu'à demander une élection référendaire ou suggérer autre chose de clair ?