Frederick Lee (Ted) Morton, Ph.D., né en 1949 à Los Angeles, est député de la circonscription de Foothills-Rocky View, à l'Assemblée législative de l'Alberta depuis 2 004. Il a été nommé récemment ministre des finances de l’Alberta. Il est un pur et dur de la droite albertaine avec une très forte influence dans le gouvernement conservateur d'Ed Stelmach.
Ted Morton a fait ses études au Colorado College et à l'Université de Toronto où il a complété une maîtrise et un doctorat en économie politique. De 1981à 2003, il s’est joint la faculté de l'Université de Calgary en tant que professeur de sciences politiques.
Le ministre Morton a été mandaté pour s'attaquer à la péréquation, un programme qu’il a souvent décrit comme désuet. C’est l’Alberta qui affiche actuellement le plus important manque à gagner, un enjeu majeur et un irritant important en Alberta.
Il est probable que M. Morton, comme influent ministre des finances de l’Alberta, menace de séparer SA province du Canada, pour conserver l'argent de ses sables polluant. Le château de cartes de la fédération canadienne de 1867 et de 1982, pourrait tomber alors en morceaux, plus ou moins gros.
Les Albertains vont quand même hésiter, même avec leurs nombreux millions, avant de sauter parce qu'ils pourraient avoir peur d’être encore plus seuls, pour affronter la réprobation du monde entier avec leur pollution. Ils n'oseraient pas de créer leur propre monnaie mais pourraient très bien adopter l’américaine où ils vendent la grande majorité de leur pétrole ou en devenir un État. Who knows ? Une autre histoire d'argent.
Espoir du souverainisme québécois
Ted Morton pourrait bien sortir l’Alberta du Canada
Adieu au château de cartes canadien
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8 commentaires
Jean-Claude Michaud Répondre
31 janvier 2010Pourquoi pas demander en échange de l'abolition des transferts fédéraux, le transfert à Québec de l'impôt fédéral des particuliers environ 15-20 milliards par an et laisser seulement à Ottawa la Tps à 5% (Québec doit récupérer le 2% de Tps au plus vite) et les impôts des sociétés et des particuliers citoyens Canadiens non-résidents du Canada, ainsi que les revenus de douanes et des autres taxes de ventes. Ce qui permettrait d'avoir un plus petit gouvernement fédéral et des Provinces-États plus autonomes et puissantes. Limiter le rôle d'Ottawa à la monnaie, les postes, la défense, une partie des affaires étrangères en collaboration avec les provinces, les douanes, les pensions de vieillesses, et la sécurité du territoire (GRC et garde côte) et les pénitenciers fédéraux. Pourquoi pas donc abolir la péréquation, les transferts en santé et programmes sociaux, éducation et infrastructure qui empiètent les compétences des États fédérés et transférer les ponts (les provinces s'occupent des routes mais pas des ponts fédéraux Étrange constitution ?), la perception des impôts, au Québec et autres provinces intéressées à être autonome comme l'Alberta et Terre-Neuve. L'Alberta pourra gérer son avenir comme elle l'entend sans se plaindre de payer pour le reste du Canada mais elle payera seule pour dépolluer son territoire après s'être enrichie par le pétrôle. Ainsi chaque province pourra offrir les programmes qu'elle veut en toute transparence à savoir qui payent avec en plus moins de bureaucratie et une liberté de vivre dans la province offrant les services dans lesquelles ont croient. Il y aura des provinces plus social-démocrate que d'autres. Cela règlera le gros du conflit entre les provinces. Les Québecois pourront décider ce qu'ils gardent et ce qu'ils éliminent ou tarifient. Il ne faut pas de changements majeurs à la constitution pour ce projet là seulement amender la péréquation pour l'abolir et faire des ententes administratives sur le transferts de services et une entente sur le partage de la compétence internationale entre le Fédéral et les provinces. Le Québec pourra faire la souveraineté plus facilement plus tard s'il le veut.
Jean-Claude Michaud
Deux-Montagnes Québec
Gilles Bousquet Répondre
19 janvier 2010Bonne réflexion M. Jean-François-le-Québécois mais le «premier» albertain, avant de bouger sur la souveraineté, devrait tenir un référendum dans sa province en tentant d’avoir l’appui du gouvernement américain, son principal acheteur de pétrole, avant de déclarer la souveraineté de l’Alberta qui serait alors la première province à se séparer du Canada. Sniff, sniff, sniff.
L’Alberta pourrait aussi tenter de débaucher ses voisines, la Saskatchewan et la Colombie britannique pour se faire un beau grand pays anglophone et royaliste de l’Ouest qui déboucherait ainsi sur le pacifique en plus d'être débarrassé d’Ottawa, enfin…Why not ? Nous pourrions leur prêter note gouverneure générale, une semaine sur deux en garde partagée.
Archives de Vigile Répondre
19 janvier 2010La monté en puissance des provinces pétrolières a changer la donne au Canada. Le rapport de force est passé du gouvernement central (État arbitraire) vers les États naturels (provinces pétrolières) et de l'Est vers l'Ouest. Toutes tentatives d'Ottawa qui viserait à imposer une politique qui nuirait au intérêts énergétique de l'Albeta mènerait à l'éclatement du cadre constitutionnel canadien.
Nous sommes à la fin du Canada de Trudeau:
http://www.vigile.net/La-fin-du-Canada-de-Trudeau
Le danger pour Harper vient de l'intérieur de son parti. Les reds torys (Ontario et Québec) veulent reprendre le contrôle des mains des réformistes. S'ils réussissent la réaction de l'Albeta sera drastique. Le nouveau parti albertain Wildrose Alliance plus à droite s'y prépare.
JCPomerleau
Jean-François-le-Québécois Répondre
19 janvier 2010@ Gilles Bousquet:
Présentement, sous Harper, nous avons un gouvernement canadien plutôt favorable à l'Alberta. Plutôt indulgent, oui, envers cette province qui préférerait voler de ses propres ailes.
Mais imaginons que les prochaines élections fédérales soient remportées par les Libéraux, ave à leur tête un chef trudeauiste, soit très centralisateur, et ne faisant point dans la dentelle...
Si alors l'Alberta menaçait de partir seule de son côté, emportant avec elle la principale source de revenus actuelle du Canada anglais... je ne serais vraiment pas surpris qu'Ottawa menace les albertains de leur envoyer l'armée.
Si Trudeau nous a envoyé l'armée parce que Pierre Laporte était détenu par une poignée de felquistes, soyons assurés qu'Ottawa envisagerait très sérieusement
de montrer ses gros bras, pour ne pas que le Canada anglais se voie privé de son pétrole!
Gilles Bousquet Répondre
19 janvier 2010Mme Chantal Hébert écrit en plus, dans l'actualité, que ce M. Ted Morton, est un genre de version Albertain de M. Jacques Parizeau.
Est-ce que M. Charest, en critiquant l’Alberta sur son environnement, contribue actuellement à faire sauter le Canada, finalement ?
M. John James « Mr. Canada » Charest en personne pourrait bien devenir ainsi, sans le vouloir, favoriser le démantèlement du Canada.
Pour éviter le tout, M. Charest n'a plus qu'à se mettre à genoux, en notre nom, devant l’Alberta pour leur dire : «Je vous aime, ne nous quittez pas, nous voulons pas mourir de faim cette année »
Mon Dieu, que ça s'en vient intéressant ! Ce l'est même déjà, politiquement, on s’entend.
Archives de Vigile Répondre
19 janvier 2010Vrai que le Québec reçoit 8 milliards de péréquation. Mais tout le reste est faux
1) Le chèque ne vient pas des riches Albertains, des sables bitumineux. Le chèque vient d'Ottawa. Les Albertains n'ont pas plus leur mot à dire sur le budget de la péréquation qu'ils ont un mot à dire sur le budget de la Défense ou des Affaires extérieures. La péréquation est un bidule d'Ottawa
2) Le Manitoba, province de l'Ouest, reçoit per capita DEUX fois plus de péréquation que le Québec L'Ile du Prince Édouard, 4 fois plus (et Ghiz se plaignait encore récemment qu'on le coupait)
3) Quand l'Alberta dit qu'elle envoie 20 milliards de plus qu'elle reçoit elle fait abtraction de ce qu'elle doit payer pour la dette et l'aide internationale. Quand je fais le même calcul avec le Québec et que je conclus qu'on se fait voler 5 milliards par année, je me fais rappeler que je n'ai pas calculer la dette et l'aide internationale. En fait, ce qu'on n'explique jamais au peuple c'est qu'Ottawa fait disparaitre chaque année 50 milliards (35 pour la dette, 10 pour les surplus à l'époque où il en avait et 5 en Aide internationale). Les contribuables canadiens ne revoient jamais ces 50 milliards. 20 viennent des Albertains, 20 des Ontariens et 5 des Québécois.
Voilà pour la légende urbaine. On fait accroire aux Québécois qu'ils sont tellement pauvres qu'on leur envoie un tchèque de BS de 8 milliards pour assurer leurs programmes sociaux chromés alors qu'en réalité les Québécois se font voler 5 milliards par année par Ottawa.
Pourquoi que le Bloc, qui perd autant d'énergie sur des maudites niaiseries comme les prisonniers afghans, ne prend-il pas 5 minutes pour expliquer ca aux Québécois?
Archives de Vigile Répondre
19 janvier 2010Quel cadeau au PQ !!
Saura t-il en profiter ?!
Archives de Vigile Répondre
19 janvier 2010Bonne nouvelle, l'Alberta veut la fin de la péréquation, c'est à dire la fin du Canada !
http://www.cyberpresse.ca/opinions/editorialistes/andre-pratte/201001/19/01-940529-lalberta-se-choque.php
Pratte conclu que le Québec serait privé de près de 5 milliards par sa faute parce que trop ingrats vis à vis les donateurs (Il oublie de soustraire le dédoublement des coûts: 3,5 MM par année si le Québec sort du cadre constitutionnel). Ce qui fait qu'on a rien à gagner de pratiquer une politique de la mendicité.
Bonne nouvelle. La politique de la mendicité tire donc à sa fin. Merci Alberta, car cela fait notre jeux. Les conditions objectives de l'implosion du cadre constitutionnel fédéraliste se mettent en place inexorablement, indépendamment de la volonté des acteurs politiques qui veulent un Canada fort et unis.
Grosse job pour les Pratte à penser de la planète Gesca que de garder le tout collé ensemble...Hum....
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Le développement de cette situation ne me surprends pas, il y a des fissures dans le mur du ROC depuis un bon moment déjà:
http://www.vigile.net/Ouest-vs-Est-Des-fissures-dans-le
Au sujet de la fin de la péréquation, l'Alberta reprend l'argumentaire de l'Ontario) :
2) http://www.aims.ca/equalization.asp?typeID=5&id=2021&fd=0&p=1
Au sujet des griefs de l'Alberta concernant la péréquation, voici ce que j'ai écris en Avril 2009, et que Pratte découvre aujourd'hui (Il devrait lire Vigile) :
http://www.vigile.net/Pour-en-finir-avec-la-perequation
(...)
"Dans ces circonstances d’une crise qui s’annonce plus longue que prévue (Banque du Canada et FMI), il devient de moins en moins tolérable pour ces 2 provinces (Alberta et Ontario) de contribuer plus qu’elles ne reçoivent de la fédération ; surtout si elles perçoivent que le grand gagnant du système est le Québec !
D’où la remise en question de la péréquation dont a fait écho The National Post. Avec laquelle proposition M Camil Bouchard est d’accord. Enfin une bonne nouvelle, le Parti Québécois vient de comprendre que le Québec n’a rien à gagner à pratiquer une politique de la mendicité envers Ottawa. A-t-il compris que la remise en question du programme de la péréquation, le ciment de la Constitutions canadienne, ouvre de nouvelles perspectives pour le Québec ; laissant entrevoir la fin du Canada de Trudeau et la possibilité de sortir enfin de la cage à castor canadienne dans la dynamique que cela créerait.
Une bonne raison pour en finir avec la péréquation."
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JCPomerleau
P.s On peut lire aussi en contexte:
http://www.vigile.net/La-fin-du-Canada-de-Trudeau