Pit-bull à Copenhague

M. John « calamité » Charest,

caniche frisé au Canada

Tribune libre

Pour la première fois, de mémoire de Québécois notre John « calamité » Charest vient de montrer les crocs au fédéral, par son pollueur ministre de l’environnement, M. Prentice, député de Calgary Center-North en Alberta.
Voici les propos de M. Charest : ««Dans un système fédéral de gouvernement, nous sommes égaux, nous ne sommes pas les gouvernements juniors du gouvernement national, ce n’est pas vrai ça, il y a un partage des compétences entre nous», en visant le ministre fédéral de l’Environnement, Jim Prentice.»
"M. Charest n’a certainement pas consulté correctement son dictionnaire qui dit sous le mot PROVINCE : Territoire conquis placé sous l’autorité du pouvoir central."
Réponse de M. Prentice : «Le Canada n’a pas besoin de l’approbation des provinces pour établir sa position ou conclure un traité. Notre fédération ne pourrait fonctionner si, à chaque conférence internationale, nous devions faire l’unanimité dans les provinces ».
M. Charest réplique : «. La validité de l’engagement canadien au traité de Copenhague pourra être contestée parce qu’il n’a pas obtenu l’aval des provinces ».
Si M. Charest voulait être conséquent, il commencerait à se questionner sur la dépendance du Québec envers le Canada mais, je gage qu'il veut simplement impressionner favorablement son électoral québécois pour ensuite, s'écraser devant le fédéralisme, à son retour au pays. Tant mieux si je me trompe, je m'excuserai.


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9 commentaires

  • Fernand Lachaine Répondre

    19 décembre 2009

    Monsieur Bousquet,
    Si vous lisez les commentaires des journaux de ce matin, surtout Le Devoir, vous allez constatez que dans ma note du 17 décembre (que j'ai oublié de signer) que je vous ai fait parvenir, j'indiquais justement cela "que Charest va ramper devant Harper en revenant de Copehague".
    Il a fait une petite crisette pour essayer de faire oublier que le Québec en entier veut une enquête publique sur à peu près tout en ce qui concerne le gouvernementeur libéral.
    Deuxièmement, il était sûr que Charest ramperait devant les directives environnementales d'Harper indépendamment des coûts négatifs pour le Québec. Les intérêts de Charest sont ailleurs.
    Ça ne peut être autrement que cela.
    L'ENNEMI NE LACHE JAMAIS

  • Archives de Vigile Répondre

    19 décembre 2009

    La déclaration égalitaire de Charest visait sans plus à convaincre les Etats réunis à Copenhague de la haute valeur de la «fédération» canadienne, une fédération n'est-ce pas (!) qui accorde aux provinces et notamment à celle de la minorité québécoise les mêmes droits et pouvoirs que la majorité.
    Cela me rappelle cet Européen qui me demandait quel pouvait bien être le problème des Québécois au Canada puisqu'ils jouissaient, disait-il, «des mêmes droits» que tous les Canadians et d'un gouvernement à eux. J'ai dû lui expliquer que ces droits n'étaient que canadian et que les lois votées par le gouvernement québécois étaient subordonnées à celles d'Ottawa, voire à ceux du groupe des autres provinces. En d'autres termes, que le gouvernement québécois pouvait exprimer son pouvoir, mais dans des paramètres fixés par le Canada. Et que tout ce qui en dépassait était coupé par des lois et décisions des «fédéralisses».
    Bref, a beau mentir qui vient de loin.

  • Jean-Claude Michaud Répondre

    17 décembre 2009

    Jean Lapierre du temps qu'il était un ministre de Paul Martin disait que les Québécois à force d'entendre les ministres libéraux provinciaux de Jean Charest chialer contre le fédéral finirait par élir les vrais séparatistes du PQ et dire que cette homme fut un des premiers bloquistes un jour et qu'il disait quand qu'il s'est joint à Paul Martin qu'une nouvelle ère de fédéralisme plus ouvert et décentralisé commençait!
    Jean Lapierre est un peu comme André Pratte qui un jour accusa Charest d'être trop autonomiste lorsque ce dernier parla au nom du peuple québecois sur la scène internationale. Disons nous les vrais choses, il est devenu difficile pour le gouvernement d'Ottawa d'être représentatif de tous les citoyens Canadiens incluant la nation Québecoises en matière d'environnement quand l'Alberta polue énormément mais nourri la machine fédérale de ses impôt pour financer une péréquation que même l'Ontario va commencer à recevoir. Comment alors présenter une position commune pour Ottawa sans attiser le séparatisme du Québec ou de l'Alberta. Ottawa n'aura pas le choix mais devra laisser les provinces parlées en leur propre nom en matière d'environnement.
    Jean-Claude Michaud
    Citoyen de Deux-Montagnes et du Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    17 décembre 2009

    Paroles et paroles de Charest:

    Attention Danois et autres humains. J'en berne Charest : la seule calamité écologique dont personne ne parle.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 décembre 2009

    Ce que fait présentement Charest c'est une petite partie de diversion dans le but de nous faire oublier l'enquête publique que tout le Québec attend.
    Quand Harper imposera ses lois concernant l'environnement, Charest se mettra bien à ramper une autre fois. Les intérêts supérieurs du Québec ne comptent pas pour Charest. Pour lui c'est ``Canada forever``.
    N'oubliez pas monsieur Bousquet que l'ennemi ne lâche jamais !!!

  • Gilles Bousquet Répondre

    17 décembre 2009

    M. Jean Lapierre vient de critiquer M. Charest à la radio 98,5, ce matin. Il lui reproche de taper sur le fédéral et l'Alberta d'où viendrait une bonne partie de la péréquation fédérale de 7 milliards reçue par le Québec. Autrement dit, M. La pierre a l'air de prendre M. Charest pour un séparatiste. Allô le beau le séparatiste ! Et de prendre l'Alberta pour la vache à lait du Québec sans qui, nous ne serions pas mieux, au Québec, que pauvres raides...genre.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 décembre 2009

    Et j'ajouterais non seulement un fourbe, mais aussi une fripouille.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 décembre 2009

    Nous le savons Charest est un renard, il ne veut que récupérer le vote de l'aile nationaliste du PLQ et celui des souverainistes mous.
    Rappelez-vous qu'à une certaine époque, certains parmi les nôtres ont cru naïvement, grâce à des scénarios machiavéliques, tel celui de Charest dans le moment, que PET et Robert Bourassa pourraient faire l'indépendance...
    Charest est un fourbe.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 décembre 2009

    Bonjour M.Bousquet
    Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark.

    Ça fait des lustres que Stephen Harper travestit notre histoire québécoise, gaffe en politique étrangère, manipule l'information, discrédite le Canada et les québécois en matière de normes environnementales et voila qu'apparait en dernière minute Capitaine Canada Charest gonflé à l'hélium rugissant tel un tigre de papier devant les kodaks, avant de s'éteindre de sa belle mort dans les bras de morphée. Quel cirque!