La lapidation, coutume barbare

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L’ancien temps, encore présent

Tribune libre

En Grèce antique, la lapidation est une méthode d'exécution connue dès l'époque homérique, principalement liée aux crimes sexuels et aux blasphèmes.

Chez les Juifs, la lapidation est citée dans l’Ancien Testament et le Talmud comme peine capitale pour plusieurs crimes : l'adultère9, l'adoration d'autres dieux, la désobéissance à ses parents, le blasphème ou l'évocation d'esprits. La lapidation est également évoquée par le Nouveau Testament : Jésus empêche celle d'une femme adultère et demande à ses accusateurs : « Que celui d'entre vous qui est sans péché lui lance la première pierre ! ».

Chez les musulmans, le Coran ne mentionne pas la lapidation comme peine, ni pour adultère ni pour quelque autre crime : la femme convaincue d'adultère par quatre témoins doit subir un emprisonnement à vie, peine parfois interprétée comme un emmurement vivant. Dans d’autres passages la peine pour les deux protagonistes est de cent coups de fouets, peine éventuellement mortelle. La charia appliquée dans certains pays s'appuie sur des hadiths, ou récits de la vie de Mahomet pour justifier la lapidation.
Généralement, cette forme d'exécution est publique, le supplicié est jeté dans une fosse ou enterré jusqu’à l’épaule. À tour de rôle ou en groupe les exécutants jettent des pierres de la taille d'un poing jusqu'à ce que mort s'ensuive. Le code pénal iranien chiite précise : « Les pierres utilisées pour infliger la mort par lapidation ne devront pas être grosses au point que le condamné meure après en avoir reçu une ou deux. Elles ne devront pas non plus être si petites qu'on ne puisse leur donner le nom de pierre. La taille moyenne est choisie généralement afin de faire expier la faute par la souffrance. »
À l'époque contemporaine, la mort par lapidation est un supplice auquel recourent encore certains pays où est appliquée la charia : Le Nigeria, l'Arabie saoudite, l'Iran, le Soudan, l'Afghanistan, le Pakistan, les Émirats arabes unis, le Yémen. Des cas de lapidation ont aussi été signalés au Kurdistan irakien et au Népal (commis par la guérilla maoïste népalaise). La condamnation à mort de Amina Lawal au Nigeria a été très médiatisée.
En Arabie saoudite, tout acte de sodomie commis par un non-musulman avec un musulman est passible de la lapidation.
Au Kurdistan irakien, en 2007, Du’a Khalil Aswad, une jeune fille de 17 ans membre d'une tribu de Yézidi, non musulmane, fut lapidée à mort au Kurdistan irakien à la demande de son oncle car celle-ci était tombée amoureuse d'un musulman. Ce lynchage qui en l'occurrence ne se réfère pas du droit musulman, a été fait en présence de policiers du gouvernement régional du Kurdistan autonome. Toute la scène a été filmée à l'aide de téléphones portables et diffusée sur Internet.
La lapidation est condamnée par de nombreux groupes, religieux ou laïques, pour des raisons diverses. Certains groupes, comme Amnesty International et Human Rights Watch, sont opposés à toute forme de peine de mort.
Conclusion : Attention à l'immigration de celles et ceux, originaires de ces pays qui croient encore à ces coutumes barbares, comme l'a si bien souligné des Québécois d'Hérouxville qui ont bien raison de se méfier.


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