Chenille en papillon

Fédéraliste en souverainiste ou autonomiste

Prudence en confiance

Tribune libre

Ces 3 sortes de changements sont possibles, si les bonnes conditions sont réunies correctement, dans le temps.
Changer un surplus de prudence en confiance devrait changer un full-fédéraliste canadien en souverainiste québécois ou en autonomiste canadien-québécois pour un temps, plus ou moins long, mais, comment ?
Ça prendrait la connaissance de la nature de la crainte, des désirs et des priorités de nos Québécois, ce qui devrait servir de base pour développer une solution constitutionnelle achetable par la grande majorité : Souveraineté-association ou partenariat; séparation simple; vraie confédération d’États souverains; modèle de l’Union européenne; autonomie provinciale; annexion avec les États-Unis ou autre.
Un parti politique souverainiste ou même autonomiste devrait être assez de centre, afin de ne pas rebuter la gauche ou la droite ou les centristes québécois qui veulent des changements constitutionnel pour protéger la langue française et notre nation en Amérique.
Un projet solide, probablement par étapes, pour ne pas provoquer de révolution et des dommages à notre économie avec nos exportations, principalement aux États-Unis et dans le ROC aussi, ni le départ de nos entrepreneurs et/ou de nos entreprises parce que la crainte, chez la majorité des individus, de perdre son gagne-pain, est plus forte que celle de perdre sa langue et/ou sa culture, ici et par le vaste monde. C'est la raison de l'immigration.
L’idée qu’il faille faire de grands sacrifices pour être beau ou souverain n’ira jamais très loin. LE projet, à la place, devrait être attirant…économiquement, on s’entend, sans penser que les Québécois sont des peureux quand ils n’achètent pas LA solution. C'est parce que que le produit n’est pas à point ou qu’il ne répond pas aux besoins majoritaires…point. Faut faire la différence entre crainte et prudence.
Le fédéral, selon la Cour suprême du Canada, est tenu de négocier la place constitutionnelle du Québec quand il sait ce qu'il veut vraiment, en solide majorité. Ça devrait se trouver, sans s’en tenir au tout ou rien, pour ne pas mourir dans le statu quo.
Entre le fédéralisme centralisateur et anglicisant actuel et la séparation complète du Québec, il y a, sans doute, des solutions ou étapes, plus facilement...vendables à une bonne majorité de Québécois et à nos partenaires politiques et économiques.


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