Pour réamorcer la démarche vers l’indépendance
25 octobre 2012
Monsieur Paquette,
D’abord, merci pour cette autre contribution qui nous rappele une fois de plus, l'importance d'unir les forces souverainistes dans le contexte de ces attaques incessantes sur ce qui reste du Québec (langue, ressources naturelles, institutions, etc.)
Votre texte m'amène à vous proposer (une fois de plus) un peu pêle-mêle, quelques avenues de réflexion...
Vous voyez le succès de Vigile ? Bon. Ce succès s’explique pour deux raisons clés. La première étant la qualité de la gestion du site et du contenu ainsi que la formule proposée. La deuxième, moins évidente celle-là, est le désir, (voire la propension) des souverainistes à se chercher pour mieux se « comprendre » (certains diront pour mieux s’entre-déchirer).
Mais que manquent-ils pour unir les forces souverainistes sur le terrain et qu'un jour cette union puisse s'exprimer par la prise de pouvoir ?
D’abord, un (ou plusieurs) projet de société qui est rassembleur. Le monorail Trensquébec (www.trensquebec.qc.ca/) est un exemple du type de projet qui peut unir nos forces. Se servir d'un levier pour nous unir, c'est la meilleure image qui me vient en tête.
Ensuite, la bonification d’un outil de communication comme Vigile pour permettre un véritable portail de collaboration souverainiste (forum, plateforme interactive de collaboration, réseau P2P d’échange documents/documentaires, WebTV, Webradio) où nous avons les outils et l’intelligence (une équipe d’analystes) pour cartographier et arrimer les offres et les besoins en services par les organisations/projet/personnes oeuvrant à la réalisation de la souveraineté. Si ce portail est créé et bien utilisé, il peut permettre l’émergence d’une vague de fonds où les forces souverainistes collaborent entre eux autour de projets concrets, le politique arrivant plus tard.
En d’autres termes, la solution au problème que vous décrivez réside dans la direction et le niveau de nos efforts pour appuyer le développement et l’union de nos forces respectives ainsi que trouver nos points communs d’union par des projets concrets.
L’union des forces souverainistes ne peut se faire qu’en attirant et nourrissant l’attention de nos frères et soeurs Québécois sur ce qu’ils perçoivent comme des mesures concrètes leur permettant de libérer les obstacles à l’intérieur du Québec au développement et à la révélation du meilleur qui l’habite.
Je rêve, vous dites ? Je suis tenté de vous répondre que pragmatisme, conservatisme, pessimisme, voire « réalisme » riment avec schisme...
Merci encore pour cette contribution, elle vous honore.