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Au Canada, le Québec peut-il avoir des lois différentes ?

Tribune libre

La société Québécoise est à une croisée de chemins. Cette société doit décider si elle reste Québécoise, protégeant ainsi son droit de définir ll'avenir de son identité, ou bien cette société s'intègre à une société Pancanadienne, abandonnant au reste du Canada cette responsabilité.
Mes actions et mon refus, je l’espère, pourraient changer la société Québécoise. Ceci explique l’importance du texte que j’écris. J’espère que vous le lirez attentivement. Il est certain que vous n’aimerez pas certaines de mes intentions et déclarations.
Je vous comprends si c’est le cas mais je ne m’excuse pas. Mon refus d’accepter la discrimination remet en question les Lois qui régissent l’industrie financière, mais aussi, et vous le comprendrez en lisant ce texte, répond à la question de savoir si le Québec peut avoir des lois différentes et distinctes du reste du Canada, ou s’il doit y avoir une homogénéisation Pancanadienne des lois Québécoises.
Premièrement pour bien comprendre ce que je fais je vous suggère de lire :
http://www.vigile.net/Pour-le-respect-des-Lois-du-Quebec
Je vais réitérer les faits. Quand je suis revenu travailler au Québec, mon employeur m’a demandé d’enfreindre les lois Québécoises et d’opérer d’une façon Pancanadienne sur la base du consensus des lois des provinces anglophones. Au moins si les lois anglophones sur La distribution des produits et services financiers avaient été meilleures et plus strictes, j’aurais pu comprendre. Mais ne n’était pas le cas. Les lois Québécoises en question étaient bien meilleures, et donc sous cette réorganisation Pancanadienne, les opérations de mon employeur auraient dû être uniformisées selon les normes et la réglemantation des lois Québécoises. Le Canada s’adapter au Québec parce qu'il nous arrive parfois de meilleures idées ? Impensable !!!
Mon choix était donc soit d'obéir à mon employeur en enfreignant nos Lois, ou d’obéir aux lois Québécoises même si cela voulait dire que j’allais perdre mon emploi (ce qui est arrivé). Mon employeur était tellement arrogant qu’il mit même par écrit que de ne pas respecter les lois Québécoises était un des résultats attendus de sa réorganisation Pancanadienne.
Je ne suis pas sans blâmes. Quand je suis revenu au Québec j’avais oublié l’importance de la langue et de nos Lois. Je pensais alors que tout le monde devrait parler anglais. Pourquoi être différent ? Mais je me suis réveillé et j’ai compris que je justifiais l’injustifiable. Je changeai donc d'attitude et d'opinion, et je demandai à mon employeur qu’on respecte la langue et nos Lois. Par contre, je peux vous dire que si j’étais resté endormi, je jouirais encore aujourd’hui d’une superbe carrière et d’un merveilleux état de santé.
Cela m’a pris plus de 2 ans d’enquête, de pression et de manœuvres, mais j’ai pu arracher l’admission de l’AMF que oui mon employeur me demandait d’enfreindre nos Lois. Mais, ce qui était incroyable, c'était la position de l’AMF.
Elle me dit que même si elle considérait que mon employeur violait la loi Québécoise, en l'occurrence la Loi sur la distribution des produits et services financiers, en voulant opérer sur une base Pancanadienne au Québec, il s'agissait d'une décision interne. Une dénonciation de la violation de la Loi devenait une plainte interne. La position de l’AMF qu’elle me répéta mais tenta plus tard de changer était la même que celle exprimée dans la cause Nadeau c. AMF : « …je dois vous informer que l’Autorité n’a aucun pouvoir coercitif en matière de plaintes face aux institutions financières. Le plus loin que nous puissions aller consiste à offrir un service de médiation aux parties. »
Offrir un service de médiation à ceux qui violent la Loi et à leurs victimes ???
Je vais tout de suite déclarer ma position qui n’est pas négociable. Il est absolument inacceptable pour un employé d’avoir à faire le choix de perdre son emploi en obéissant à la Loi ou de garder son emploi en désobéissant à cette Loi parce qu’on veut opérer uniformément au Canada malgré le fait que la loi Québécoise est différente.
Cette situation crée un climat et un stress tellement intolérable que les employés tombent malades, en dépression et même pire. C’est ce qui arriva avec mon employeur et les employés qui travaillaient dans cet environnement tombèrent comme des mouches. Dans mon cas, ce fut pire, car avec la trahison de l’AMF et dans l’état de dépression qui m’affligeait, je fis une tentative de suicide.
Ayant survécu, je me suis juré que cela n'arriverait plus jamais à d’autres employés. J’ai retroussé mes manches et j’ai commencé à me battre. Premièrement, lors de ma maladie, mon employeur avait tenté de me passer sur le dos tous ses crimes allant même à m’accuser de ses crimes au Québec commis 10 ans avant que je ne commence à travailler pour cette entreprise, et alors que je ne résidais même pas au Québec. Ce ne fut pas long que l’employeur se désista, mais financièrement, cela me coûta très cher.
Mais mon travail n’était pas fini. Face à la mort, je m'étais fait la promesse que si je survivais, ce qui m’était arrivé n’arriverait à personne d’autre. On ne fait pas de telles promesses bien souvent.
Je m’en fous maintenant si les Québécois peuvent oui ou non avoir une Loi distincte du Canada. Je n’irai pas me battre et me briser le cœur pour une société qui élit des députés qui ne parlent même pas sa langue.
J’avais fait une promesse que si je survivais ma situation ne se reproduirait plus. C’est mon seul objectif maintenant et la seule façon d’accomplir mon objectif est d’arracher la garantie au gouvernement du Québec que la loi Québécoise s’appliquera à tous de la même façon au Québec, sinon cela veut dire que nous sommes une société Pancanadienne et que nous entrons dans un processus d'uniformisation pancanadienne par la voie judiciaire. Ceci n'est possible que si une loi québécoise distincte comme la Loi sur la distribution des produits et services financiers est jugée discriminatoire et viole ainsi l’article 15 de la Charte des droits. « There can only be one », et je ne parle pas ici du film Highlander, mais bien de la Loi.
Tout ce que j’ai fait jusqu’ici, je l'ai fait en vue d'atteindre cet objectif. Prenons la décision administrative 2010-PDIS-2554 prise par l’AMF. Ne cherchez pas cette décision et n’appelez pas l’AMF pour en prendre connaissance car ils m’ont dit qu’ils ne la révéleront jamais. Selon l’AMF, c’est une décision administrative sécrète qui a été prise contre moi. Ne soyez pas surpris qu’il se prend des décisions administratives en secret car c’est ce qui arrive quand on applique 2 systèmes de lois au Québec selon qu’on est Québécois ou Canadien. Pour que le public n’en prenne pas connaissance, il faut faire des décisions secrètes.
J’aurais pu demander une demande en révision judiciaire mais il me faillait résoudre le problème avec mon employeur. On ne se bat pas sur deux fronts. Mais j’avais aussi découvert une faute dans la décision où l’AMF demandait et mettait comme condition une enquête à mon égard (cela aurait été mieux pour l’AMF de ne pas enquêter).
Comme je savais que le seul crime que j’avais commis était d’avoir obéi à la loi Québécoise et d’avoir dénoncé mon employeur qui l’enfreignait, je savais quel allait être les résultats. Je décidai donc d’attendre les conclusions de cette enquête avant de demander une révision de la décision. Ceci prit presque 2 ans. Cela devait être une méchante enquête.
L’enquête me blanchit en mai 2012, ce qui mettait l’AMF dans le pétrin. Si elle acceptait les conclusions de son enquête, cela voulait dire que c’était mon employeur qui avait enfreint la loi Québécoise. L’AMF serait alors obligée d’appliquer cette loi. Comme l’AMF refuse d’appliquer nos lois distinctes, elle refusa d’accepter les conclusions de sa propre enquête. Je m’y attendais et je m’étais préparé.
Maintenant je pouvais introduire la procédure 2012-048 au Bureau de décision et révision contre mon employeur sachant que l’AMF ne pouvait s’y opposer car la seule façon d’arrêter cette procédure était que l’AMF prenne charge du dossier. Mais pour faire cela l’AMF aurait dû admettre les conclusions de sa propre enquête et demander qu’on applique les lois Québécoises à une compagnie Canadienne. Pas question de cela pour l'AMF.
J’ai donc introduit une série de demandes au Bureau de décision et révision contre mon employeur en vertu de l’article 115 de la Loi sur la distribution des produits et services financiers. Cette demande no 2012-048 fera le sujet d’une audition pro forma le 5 février 2013 à 930 am en la salle d’audience Paul Fortugno, 500 boul. René Lévesque Ouest Montréal, en plus de la présentation d’une demande de rejet de la partie adverse. Vous êtes tous invités à venir entendre ce qui sera dit.
La demande 2012-048 me permettait d’accomplir une série d’objectifs spécifiques. Premièrement cela forçait l’AMF d’une façon officielle à décider si oui on non elle allait imposer l’application de nos Lois. L’AMF répondit par la négative et qu’elle considérait son rôle comme celui d’un spectateur. J’en informai l’Assemblée Nationale demandant s’ils étaient en accord avec la position de l’AMF que nous n’avions pas l’obligation pour certaines entités Canadiennes qui opèrent sur le territoire Québécois d’imposer nos Lois bien que le gouvernement demande aux employés de ces entités d’obéir aux lois Québécoises. Le silence de l’Assemblée fut absolument étonnant.
Ceci me permettait aussi de faire une demande au Ministre de la justice. Comme il existe un intérêt personnel mais qu’il existe aussi un intérêt public à ma demande, j’ai demandé au Ministre de la justice en tant que Procureur général le droit d’exercer le « relator action » dans cette cause. Cela force le gouvernement à me révéler sa position. Ceci va aussi me permettre de déterminer si oui ou non le gouvernement actuel croit que le Québec peut avoir des Lois différentes du reste du pays. Tu ne peux pas avoir de Lois qui sont différentes si tu n’entends pas les imposer à tous donc les imposer autant au Québécois qu’aux Canadiens qui opèrent au Québec. Tu ne peux pas avoir de lois différentes si notre gouvernement n’entend pas protéger l’application de ces Lois.
Si je détermine que le gouvernement n’entend pas imposer et protéger ces Lois et que les Lois au Québec s’appliquent sélectivement aux Québécois versus les Canadiens, je vais considérer ceci comme de la discrimination. Si vous êtes au courant du dossier Éric c. Lola vous vous doutez maintenant de ma démarche.
Ayant toutes les preuves en main sur la volonté du gouvernement du Québec, je peux faire une demande en révision judiciaire de la décision 2010-PDIS-2554 non pas seulement sur la base de la justice administrative tel que décrit dans l’arrêt Mastrocola mais sur la base que les actions de l’AMF et du gouvernement du Québec et l’existence de la Loi sur la distribution des produits et services financier sont de la discrimination par l’application sélective de cette Loi.
En vertu de l’article 15 de la Charte des droits et la position de l’AMF et gouvernement du Québec je n’ai pas d’autres choix que d’attaquer le statut constitutionnel de la Loi sur la distribution des produits et services financiers et d’amorcer le processus d’une homogénéisation Pancanadienne de cette Loi ce qui voudra dire qu’il y aura une seule Loi pour tous même si nous devons abandonner la loi Québécoise qui est distincte. C’est la seule solution si le gouvernement Québécois n’est pas prêt à protéger nos Lois et entend appliquer sélectivement ces Lois.
Je peux aussi vous dire que je choisirai une firme d’avocats pour déposer un recours collectif contre le gouvernement du Québec au nom de tous les employés Québécois qui ont subi des dommages résultant de l’application sélective de nos Lois utilisant ma situation comme le parfait exemple de ceci.
Je ne fais pas ceci pour l’argent. Dans un recours collectif, c’est les avocats qui passent à la caisse. Mais face à une telle folie d’un gouvernement et une telle folie de la société Québécoise, la seule solution c’est d’y aller avec une belle gifle en espérant que le patient en voie de folie terminale se réveillera. Quelquefois il faut que le médicament ou le traitement soient atroces pour voire la maladie.
Je ne fais pas ceci pour être mesquin ou malicieux. Je crois que la langue au Québec est le français et que cette langue doit être protégée. Je crois que le Québec a le droit d’être différent et d’avoir sa propre culture et ses Lois. Mais ce que je crois n’a aucune importance dans ce dossier. L’important c’est ce que vous croyez. Vous ne pouvez pas me demander de respecter vos Lois si vous n’avez pas la volonté de les appliquer et de les défendre. La société Québécoise a besoin de se regarder longuement dans un miroir dans le but de mesurer la force de ses convictions.
Je finirai par dire ceci à Francois Legault. Sa solution au problème de l’identité Québécoise qui est de ne rien faire et de ne rien proposer et bien ce n’est pas une solution. Peut être qu’en anglais il comprendra. « There is nothing inconsequential about not choosing and about doing nothing. »
Rosa Parks taught us one important lesson. At one point in our life, we will all be offered the incredible opportunity to decide whether or not you keep your seat. I chose to keep it. But make no mistakes. When you are presented with this opportunity and whatever you decide, it will still remain outside of your control who will drive the bus and where it will go. One can only hope to be as blessed as Rosa Parks by opening the road and the imagination to new human destinations.


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9 commentaires

  • Francis Déry Répondre

    30 janvier 2013

    Désolé de réagir sur le tard. Je n'ai pas saisi le nom de votre ancien employeur. Ce serait utile de savoir de quel genre d'entreprise on parle en la désignant.
    J'imagine que c'est une entreprise à charte fédérale qui se croit ainsi immune aux lois québécoises.
    En matière de langues, l'Office de la Langue Française ne faisait pas grand chose. Et j'imagine que sous l'égide de Jean Charest, c'était la motivation suprême.
    Et ne vous trompez point : les pots-de-vin sous de doux noms ont cours pour lubrifier des pattes de fonctionnaires faisant échapper les cas comme les vôtres.
    Arguments de sophistes du gouvernement par rapport à la Charte des Droits ou aux pouvoirs constitutionnels ne changent rien : le gouvernement fait partie du problème.
    J'imagine que pour les francophones travaillant dans cet industrie, le mot d'ordre est tais-toi ! Mange de la merde et empoche ton chèque !
    Ce qui doit être dur psychologiquement pour ceux qui ne se rabaissent point au niveau des Elvis Gratton.
    Aujourd'hui, j'entendais le patron de Metro (sans accent) défendre son entreprise québécoise, gérée par des Québécois, comme un monument de Québécitude dans l'agro-alimentaire.
    Ben voyons ! Le plus gros actionnaire qui pèse est la firme Fraser-Jarislowski. Pas très francophone.
    Au SuperC de Montréal-Nord, on nous passe de la publicité bilingue à vous écorcher les oreilles. Leur feuillet publicitaire est bilingue. Par contre, en Ontario, les feuillets de Metro (sans accent) sont unilingues anglais.
    Un régime de bananes peut bien faire les lois qu'il veut, mais son autorité a bien des limites.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 janvier 2013

    M. Proteau,
    Pourriez-vous me contacter francis.robillard101@gmail.com?
    Je suis dans le domaine des services financiers depuis plus de 15 ans. Comme vous, je ne puis que constater le "containment" du Québec dans ce secteur. Mais je travail depuis quelques années à développer une alternative, il y en a en fait plusieurs, mais j'en finalise une et elle vous réjouira.
    Cordialement vôtre.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 janvier 2013

    Juste pour revenir sur Eric c. Lola, j’ai une question pour tous les lecteurs de Vigile. Supposons que le gouvernement du Québec avait appliqué les dispositions du Code Civil tant qu’au conjoints de fait sélectivement dépendamment si vous êtes francophone ou anglophones au Québec. Dons si vous êtes francophones, le Code Civil s’applique. Si vous êtes anglophones on applique le « Common law » des autres provinces. Pensez-vous que cela aurait changé les conclusions de la Cour Suprême ? Pensez-vous que le gouvernement du Québec aurait eu de la crédibilité pour protéger le Code Civil ? C’est la différence entre ma situation et celle de Lola.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 janvier 2013

    Madame Pelletier, oui mon intervention est bien celle de David versus Goliath mais pour réussir il faut accepter la possibilité qu’on peut échouer. Déjà par contre je peux dire que j’ai gagné. J’ai réussi à briser l’impasse de 40 ans sur la Loi de l’assurance en forçant l’industrie financière à reconnaitre la validité de mes conclusions sur certaines pratiques commerciales des assureurs ce qui veut dire que quand le ministre des finance va implémenter les changements à cette Loi il ne pourra pas ignorer mes conclusions qui sont maintenant celles de l’industrie. Par contre comme je l’ai dit au ministre des finances, si on change la Loi pour adresser les pratiques commerciales des assureurs, ces mêmes pratiques que vous déplorez car ces pratiques étant injustes envers les assures, mais que l’AMF refuse d’appliquer cette Loi et laisse ces compagnies Canadiennes opérer de façon Pancanadienne au Québec, vous êtes d’accord que cela aura été une perte colossale de temps. Le Québec est la seule province qui va moderniser sa Loi sur la distribution. Cette Loi va devenir encore plus sévère et contraignante. Imaginez-vous la position des employés Québécois qui devront obéir à cette Loi alors que cela n’est pas imposé à leur employeur.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 janvier 2013

    Monsieur Paquet, la seule raison que le Québec a gagné dans Lola c. Eric c’est que le gouvernement du Québec a démontré sans l’ombre d’un doute sa volonté d’appliquer et de protéger ses propres Lois. Tant que cette volonté existera, le Québec pourra voter ses propres Lois. Imaginez-vous par contre que Lola aurait pu prouver que le gouvernement du Québec appliquait sélectivement les dispositions du Code Civil tant qu’au conjoints de fait au Québec. Devant ce manque de volonté de la part du gouvernement du Québec d’appliquer sa propre Loi, la Cour Suprême n’aurait pu que constater l‘aveu du Québec que ces Lois ne sont pas valides.
    C’est la différence entre mon cas et Lola. Mon but n’est pas d’invalider la Loi sur la distribution des produits et services financiers. Mon but est de m’assurer que cette Loi s’applique à tous. Je refuse de céder sur ce droit. Si j’échoue et cela est en dehors de mon contrôle c’est que la raison de mon échec est que le gouvernement du Québec refuse d’appliquer cette Loi à tous, Ceci rend cette Loi non constitutionnelle. Un gouvernement ne peut demander à un citoyen d’obéir à deux systèmes de lois différentes qui se contredisent. Tu ne peux pas dire à un employé Québécois d’obéir la Loi Québécois et dire à l’employeur, une compagnie Canadienne, qu’ils peuvent enfreindre cette Loi et d’appliquer la Loi Pancanadienne dans le but d’opérer de façon uniforme à travers le Canada. Dites-moi qu’est qu’il fait l’employé Québécois dans cette situation ?

  • Lise Pelletier Répondre

    25 janvier 2013

    Autre point concernant l'AMF :
    N'est ce pas celle-ci qui sera mandatée pour vérifier le dossier des entrepreneurs voulant obtenir des contrats gouvernementaux afin que le conseil du trésor émette un certificat de bonne conduite dans la nouvelle loi du gouvernement du Québec ?
    Dans le milieu financier, tellement d'intérêts sont en jeu qu'il est difficile d'imaginer un changement majeur par une législation équitable pour tous.
    Les poursuites judiciaires, telle que la vôtre, représente bien David contre Goliath.
    Ayant travaillé pour une compagnie d'assurance pendant près de 20 ans, j'ai quitté pour différentes raisons malgré d'excellents avantages car leurs politiques dont une envers les assurés ayant peu de moyen étaient injustes et c'est peu dire.
    Leur façon de faire envers leurs propres employés étaient du même acabit concernant les augmentations de salaire déguisées en bonis de perfomance selon le bilan financier annuel de la compagnie, pirouette comptable qui orientaient les critères d'obtention de celui-ci. Jusqu'à maintenant, je n'ai aucun regret d'avoir quitté en 2005.
    Monsieur, bonne continuation dans votre dossier afin que le code civil du Québec soit appliqué correctement sur son territoire.

  • Georges Paquet Répondre

    25 janvier 2013

    La décision d'aujourd'hui de la Cour suprême dans la cause qui opposait Lola et Éric au sujet des obligations que créerait la vie en commun comme conjoints de fait, illustre de façon brillante que le Québec peut adopter des lois qui lui sont propres, qu'il est le seul à adopter et qui sont non seulement acceptées, mais qui sont formellement appuyées par le plus haut tribunal du pays.

  • Serge Jean Répondre

    25 janvier 2013

    Vous avez tout mon appuie moral, je crois que c'est important pour tous, cette croisade qui demande de l'encouragement et du soutien moral.
    C'est une cause très digne pour le Québec et je souhaite que vous réussissiez à convaincre tous les commettants concernés de près à mettre leurs culottes.
    Quand on fabrique des lois pour sa propre dignité on les applique; le contraire est une vacherie.
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    25 janvier 2013

    J'espère seulement que les lampes de l'intelligence et du courage vont s'allumer après la lecture de ce témoignage.
    Je ne lis pas les anonymes d'habitude mais je pense que pour cette fois-ci, je devais le faire.
    Ivan Parent