La Prat'da propagandiste au secours du PLQ canadianisateur

Aux urnes citoyen,es !

Contre la NÉGATION du droit de grève DÉMOCRATIQUE des Québécois,es

Tribune libre

La Prat'da-2012 08 29-André Pratte-Le droit de grève aux étudiants? - L'édito vidéo-
Finalement, après avoir. sous le paravent de la soi-disant juste part de chacun, masqué la PRIVATISATION FORCÉE de l'Éducation nationale des Québécois,es grâce à la négation du droit de grève des Québécois,es aux études, l'évidence s'impose.
Le respect du DROIT de GRÈVE étudiant est au coeur de la question DÉMOCRATIQUE
Un droit de grève et d'association foulé aux pieds par le gouvernement collabo de fin de Régime de Jean John James Charest depuis le début de la grève, depuis que lui et ses valets parlent de boycott en lieu et place de grève - un déni qu'on a abusivement légalisé rétroactivement de nuit sous loi d'exception en bâillonnant l'opposition, devient tout à coup un enjeu dont il faut débattre, après coup, après avoir statué unilatéralement que ce droit de grève ne devait être ni reconnu, ni encadré.
Le propagandiste en chef de La Prat'da se fend d'une réflexion vidéo soi-disant mesurée qui pose la question de la reconnaissance et de l'encadrement du droit de grève étudiant en admettant du coup, que le débat devra un jour se tenir ; ce qui constitue l'admission qu'on a légalisé la négation du droit de grève étudiant SANS qu'un débat ne soit démocratiquement tenu quant à la validité de la négation du droit de grève étudiant ; ce qui constitue l'admission qu'il a été et qu'il est toujours question d'arbitrairement et unilatéralement le nier SANS que le débat démocratique nécessaire n'ait été tenu.
Ce qui est le comble de la manipulation autocrate fondée sur le faux-semblant démocratique, fondé sur l'enfermement autocrate où le juge est partie, et où la partie est le juge, sans qu'il soit question d'admettre la contrepartie.
D'autant qu'il conclut que si débat il y avait, l'autorité qu'il est, serait contre la reconnaissance et l'encadrement du droit de grève étudiant... Comme si cela pouvait être tenu pour un débat, comme si son avis pouvait clore le débat, qui n'a jamais été tenu... N'IMPORTE QUOI et son contraire !
Tout ça, pour pouvoir continuer à NIER le droit de grève étudiant et justifier l'abus d'autorité gouvernemental, universitaire et policier qui sévit actuellement dans la plus grande des confusion universitaire.
L'argument invoqué, celui qui arbitrairement dans ce semblant de débat soliloque ferait autorité et foi de tout : le droit de grève étudiant ne peut se comparer au droit de grève des salariés. Le droit de grève des salarié,es est reconnu et encadré par la loi depuis qu'on s'est rendu compte que le dommage conséquent à la non-reconnaissance du droit de grève des salariés était infiniment supérieur pour la société que ce que pouvait engager cette reconnaissance. Ce n'est pas parce que les salarié,es subissent les conséquences d'un vote de grève, ( pertes de salaires, etc... ) qu'on a reconnu et encadré le droit de grève des salarié,es. En vertu de quelle logique tordue faudrait-il aujourd'hui refuser la reconnaissance et l'encadrement du droit de grève étudiant sous prétexte qu'il n'y aurait aucune conséquence à ce que la majorité des étudiant,es décident de faire la grève ? Pourquoi ? Parce qu'on tient à ce que le désordre persiste, parce qu'on tient à ce que les étudiantes soient tenu,es collectivement pour des mineur,es irresponsables bien après l'atteinte de leur majorité civile et électorale.
Le droit de grève étudiant, n'est pas encadré, donc on ne sait pas si les votes de grève sont bel et bien démocratiques nous dit le propagandiste en chef ( non sans postuler bien sûr qu'ils ne le sont pas démocratiques ces votes de grève ), alors que la reconnaissance du droit de grève est préalable à son encadrement cependant qu'on a voté une loi d'exception pour le NIER ce droit de grève afin qu'il ne soit justement pas encadré, voilà qu'on est justifié de ne pas l'encadrer puisqu'il y aurait une claire différence entre droit de grève des salariés et droit de grève des étudiants. C'est l'enfermement circulaire sophistique à son meilleur. Bien sûr qu'il y a des différences, mais pourquoi serait-il impossible d'en tenir compte dans une législation reconnaissant et encadrant le droit de grève étudiant !?
Comme si on avait été justifié de reconnaître et encadrer le droit de grève des salarié,es non pas pour respecter le droit d'association démocratique, non pas pour sortir du cercle vicieux du perpétuel désordre et chaos engendré par la négation du droit de grève des salarié,es, mais parce qu'il y avait des conséquences monétaires pour les salarié,es de voter la grève, ce qui est nul et non avenue en matière étudiante puisque les étudiant,es ne touchent pas de salaires.
« Si les étudiants veulent cesser d'aller à leurs cours, ils doivent en subir les conséquences... »
Comme si une telle cessation sous grève n'engageait pas de conséquences !? Comme si le risque de perdre une session ne pouvait pas constituer bel et bien une conséquence, même sous grève ! Comme si le fait de perturber pour longtemps son cursus scolaire ; devoir reprendre des cours à l'arraché en pleines vacances d'été n'étaient pas des conséquences tangibles pour les étudiant,es, avec comme dommage collatéraux des implications financières incompressibles, même sous grève. Comme si tout cela et tout ce qui a perturbé l'éducation nationale et la société civile depuis 8 mois, n'étaient pas des conséquences que doivent subir les étudiant,es en grève et leurs familles ! Comme si le fait de reconnaître le droit de grève étudiant pour en encadrer l'exercice ne pouvait pas engager de conséquences pour les étudiant,es. Comme si les étudiant,es, la majorité démocratique des étudiant,es, n'avaient d'autres intérêts dans la vie que d'organiser des grèves étudiantes.
N'importe quoi !
La démocratie étudiante est d'emblée suspectée de fraude quand les étudiant,es votent la grève ( et ne l'est pas quand il,elles votent le retour en classe, comme de raison ), ce pourquoi nous sommes justifiés de ne pas l'encadrer ce droit de grève parce qu'on refuse de le reconnaître, et de surcroit, on est justifiés de le faire arbitrairement de manière impériale SANS qu'un débat démocratique ne soit tenu, parce que s'il était tenu ce débat, nous, nous serions contre la reconnaissance du droit de grève étudiant, et nous nous satisfaisons de cette certitude, SANS qu'il soit nécessaire de tenir le débat...
Et c'est la démocratie étudiante qui a tout faux ! N'IMPORTE QUOI !
Mais pourquoi donc tenir à proférer tant d’absurdités au caractère carré ? Pour donner des armes aux propagandistes canadianisateurs qui se heurtent à la logique démocratique dans les forums Internet ; pour justifier la minorité activiste mercenaire qui sévit dans ces forums de continuer à décourager la grève étudiante, cependant qu'elle se heurte dans ces mêmes forums, à ce qui valablement contre la négation du droit de grève des Québécois,es étudiant,es.
Les mercenaires sont sans arguments, il fallait tenter de leur en donner, à tout le mois parer au plus pressé pour qu'ils ne se découragent pas de décourager l'exercice du droit de grève étudiant pendant ces longues journées précédant le vote du 4 sept. 2012 qui pourrait faire très mal à la minorité ploutocratique canadianisatrice qui table sur l'industrie des étudiant,es étranger pour angliciser l'éducation nationale des Québécois,es, et... il se trouve que pour encourager les universités à développer l'industrie des étudiant,es étranger, il faut les mettre en concurrence et pour cela il faut les privatiser, et forcer la privatisation de l'éducation nationale des Québécois,es.
Le propagandiste en chef de La Prat'da tente donc ainsi de justifier son salaire payé pour qu'il continue à encourager la PRIVATISATION FORCÉE de l'éducation nationale des Québécois,es, qui ne peux s'imposer que de manière autocratique anti-démocratique aussi circulaire que sophistique non sans engager SANS débat démocratique, la négation du droit de grève des Québécois,es qui seront les diplômé,es de demain.
Tout ça, pour exempter les diplômé,es de faire leur juste part via l'impôt progressif sur le revenu qui permettrait de financer la gratuité scolaire de la maternelle au post-doctorat au coût de 0,53$/jour par diplômé,e qui sont au nombre de ± 2,8M ( le 45% des Québécois,es qui paient de l'impôt ; 55% n'en paie pas ), et qui payent 110% de l'impôt des Québécois,es, alors qu'il n'y a que ± 400 000 étudiant,es. La hausse prévue elle ne représente que 0,07% pour ces mêmes diplômé,es.
Et quand les diplômé,es quittent le Québec, afin de ne pas récompenser le fait qu'il,elles se soustraient ainsi à leurs obligations de rembourser ce qui a été subventionné par les impôts et taxes des Québécois,es, il,elles, paient leur jute part... à savoir, la valeur de ce qu'a coûté la livraison de leurs diplômes - on parle de ± 160 000$ par médecin... comme l'a suggéré François Legault avant d'être contredit par « son candidat vedette Gaétan Barrette » ( La Prat'da-2012 08 29-Médecins qui quittent le Québec: Legault et Barrette minimisent leur désaccord-)
« le chef libéral jure qu'il n'a pas dit son dernier mot. Il souligne que le taux de participation au scrutin par anticipation a atteint un niveau record au Québec. Il était de 22% dans Sherbrooke, souligne-t-il.
« Je crois, à partir de ce que je vois, de ce que je sais, et de toute l'information que j'ai, que nous formerons un gouvernement majoritaire, a-t-il dit. (...) Portez attention, quelque chose se produit.» »
La Prat'da-2012 08 29-Une manif pacifique perturbe une activité de Jean Charest-

Une élection décisive pré-référendaire !
Qu'est-ce donc qui « se produit » ?
Vers quoi notre attention a-t-elle été dirigée pour qu'elle ne voit pas ce « quelque chose » qui « se produit » ?
Le fait qu'on fasse voter en masse les personnes atteintes d’Alzheimer grave !?
22% de votes par anticipation pour les libéraux !?
Le déficit d'UNION des forces démocratiques de ce peuple pourrait coûter cher !
Aussi cher que l'insouciance et l'excès de confiance électoraliste !
Aux Urnes CITOYEN,NES !


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2012

    Salut M.Archambault
    On a souvent prétendu à tort ou à raison que Jean Charest a déclenché les élections pour le 4 septembre dans le but d'éviter les révélations ambarrassantes de l'enquête Charbonneau le 17 septembre sans compter le désordre appréhendé de la crise étudiante cet été qui aurait servi ses intérêts Harpeurien de la loi et l'ordre.
    Le grand absent de cette campagne électorale qui aurait le plus contribué à raffermir le vote souverainiste au détriment des fédéralistes au Québec a été causé par le congé estival de la Chambre des communes où ne siègent plus les députés et surtout ceux du parti conservateur de Stephen Harper qui l'a mis en veilleuse pour ne pas accroitre son impopularité gonflée par les scandales et ses politiques centralisatrices néfastes pour le Québec.
    Ne cherchons plus l'explication des deux rencontres secrètes qui ont eu lieu plus tôt cet été entre Brian Mulronney, Jean Charest et Stephen Harper.
    http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2012/07/20120718-185041.html

  • Luc Archambault Répondre

    30 août 2012

    Le problème, ce n'est pas en soit la HAUSSE des frais de scolarité. C'est la marchandisation de l'éducation nationale, sa PRIVATISATION FORCÉE.
    Bien sûr que les banques vont profiter de l'accroissement de leurs revenus d'intérêts sur la dette étudiante qu'on aura de plus en plus privatisée. C'est ça le but de la PRIVATISATION FORCÉE de l'éducation nationale, privatiser la dette étudiante. Et qui va payer pour ça... Le PEUPLE.
    En ne faisant que dénoncer la HAUSSE des frais de scolarité, on s'est privé, on se prive encore d'arguments pour dénoncer la PRIVATISATION FORCÉE de l'éducation nationale qui affect l'ensemble du peuple, la hausse des frais ne concerne que les étudiants et leurs familles. FACILE de faire payer les autres, quand on pense que ça ne nous coûte rien.
    Les Québécois,es ne veulent pas de la privatisation forcée de l'eau, des ressources naturelles, de la santé, pourquoi voudraient-il,elles de la privatisation forcée de l'éducation nationale...
    Et OÙ SONT LES SYNDICATS de salarié,es quand vient le temps de défendre le DROIT de GRÈVE des Québécois,es foulé aux pieds par la loi 12 (78) ?

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2012

    Monsieur Archambault,
    Ne vous demandez pas pourquoi les étudiants ne le prennent plus ces augmentations des frais de scolarité.
    Ils voient que pendant qu'ils doivent payer plus, d'autres (toujours les mêmes) engrangent des profits farabuleux:
    "En dépit de la morosité économique mondiale, les grandes banques canadiennes affichent de solides performances au troisième trimestre. Trois d'entre elles rapportent des profits en forte hausse jeudi."
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2012/08/30/001-banques-profits-jeudi.shtml