Dès son élection, Mark Carney n'y a pas été par quatre chemins et a ¨exigé¨ de rencontrer immédiatement Donald Trump à la Maison Blanche dans le but de lui river son clou.
Déterminé à lui dire ses quatre vérités les yeux dans les yeux, Carney n'a pas hésité à parler pendant trois minutes d'une interview qui en a duré trente. À la surprise générale, il a alors levé son petit doigt en l'air à de multiples reprises pour essayer d'obtenir la parole entre deux déclarations de Trump pour finalement s'écrier avec sa petite voix hésitante: ¨Monsieur le président, avec tout le respect qui vous est dû, le Canada n'est pas à vendre!¨.
Et paf! Le travail était fait et les éditoriaux du lendemain se sont déclarés extrêmement fiers de son courage inégalable. Enfin, un premier ministre canadien qui osait se tenir debout face au gros méchant loup. Choqué jusqu'au tréfonds de son âme, ce dernier n'en dort plus paraît-il!
Sur le front intérieur, Carney n'a pas non plus hésité à ¨prendre le taureau par les cornes¨ en déclarant qu'il était déterminé à baisser le nombre d'immigrants temporaires de 7% de la population canadienne à seulement 5% au cours de son présent mandat.
Il faut comprendre la puissance de Carney à qui il manque une poignée de députés pour avoir un gouvernement majoritaire. En plus des votes de ses propres députés, le bonhomme dispose en effet de ceux du NPD moribond et, surtout, du Bloc Québécois qui ¨défend les intérêts du Québec¨ en maintenant les Libéraux au pouvoir le plus longtemps possible pour que ces derniers puissent rendre les Québécois minoritaires au Québec en seulement vingt ans.
Ah Dieu, quel fin de pays!
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1 commentaire
François Champoux Répondre
16 mai 202516 mai 2025
«Carney a rivé son clou à Donald Trump!»
Bonjour M. Nantel,
Croyez-vous vraiment à ce que vous affirmez, M. Nantel? «Carney a rivé son clou à Donald Trump!»
Le problème avec les gens qui vivent de croyances au lieu de vivre dans la réalité c’est qu’ils espèrent toujours un sauveur du monde pour vivre, vivre éternellement, vivre comme avant…, maintenant.
Aux États-Unis, les croyants qui ont voté pour Donald Trump espèrent : ils espèrent que Trump sera le sauveur de leur pays qui sera à nouveau «grand» comme avant, comme avant Biden, comme au Canada certains croyants espèrent que le Canada deviendra «grand» comme avant Trudeau.
Les États-Unis sont une puissance mondiale avec leur armée qui peut tout détruire, même le Canada, qu’il soit vendable comme il l’est depuis des siècles à ces «amariciains» acheteurs de tout et de n’importe quoi. La pauvreté des «amaricains» réside dans leur richesse (croient-ils) qui peut tout acheter, sauf la paix.
Un sauveur du monde, il y a bien des siècles qu’on a expérimenté ça et que ça n’a rien donné jusqu’à maintenant. Pas un pape n’a réalisé la paix, pas un sauveur n’a réalisé la paix : que des guerres infernales, destructives et mortifères. Si les amaricains croient encore qu’ils peuvent sauver le monde comme au temps du Vietnam et autres conquêtes déchues, ils décideront alors d’envahir le Canada qu’il soit vendable ou non. Et nous nous défendrons tels des Ukrainiennes et Ukrainiens pour démontrer à la face de ces amaricains qu’ils se sont encore leurrés avec leurs croyances du sauveur du monde.
Carney joue à se faire Trump; et Trump joue à se faire sauveur auprès des croyants naïfs qui regardent la bataille de petits coqs en espérant que leur coq gagne la partie des mots avant celle des maux. Pendant ce temps, le peuple souffre et niaise, attendant la défaite pour réparer les pots cassés.
Je demande à M. Carney d’agir intelligemment en vrai responsable d’un pays à administrer avec dignité des gens de ce pays. Administrer un pays, ce n’est pas chose facile et ça demande de la modération, de la réalité des choses et d’arrêter de vivre dans le rêve d’un sauveur comme nos voisins amaricains.
François Champoux, Trois-Rivières