L’option de l’indépendance devient de plus en plus la seule option valable à tous les problèmes engendrés par la confédération canadienne qui nous divisent plus que jamais. Alors pourquoi ne pas y mettre fin tous ensemble d'un commun accord, c’est-à-dire toutes les provinces qui envisagent de se séparer et qui auraient tout intérêt à le faire?
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La première ministre de l'Alberta Danielle Smith cherche à calmer la montée constante de l'idée de l'indépendance dans sa province mais accepterait la tenue d’un référendum. Selon un récent sondage Angus, 36% des Albertains (plus d’un sur 3) seraient maintenant en faveur de la sécession, un pourcentage énorme, comparable au Québec. Seront-ils les premiers à la réaliser, même avant nous? Une bonne campagne mobilisatrice ne peut que faire gagner des suffrages positifs.
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De même, les citoyens de la province de Saskatchewan partagent un avis similaire, avec 34% des répondants appuyant l’indépendance (plus d'un sur 3).
On constate avec satisfaction que l’idée de démanteler un Canada dépassé fait son chemin un peu partout au Canada, pas juste au Québec.
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Saviez-vous que la plupart des provinces canadiennes possèdent des groupes organisés d’allégeance souverainiste? Nous marquons des points de jour en jour.
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Bref, l'idée est dans l'air d'un océan à l'autre plus qu'on ne croirait. Saisissons cette occasion pour faire avancer notre cause à nous.
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Ce référendum commun et général à la grandeur du Canada serait une occasion pour tous les sécessionnistes de se faire entendre sur la place publique et de plaider leur cause durant la campagne. Chacun clamerait haut et fort à quel point rien ne va plus au Canada, et pourquoi ce serait préférable pour tout le monde de le déconstruire en mettant fin à la Confédération qui a fait son temps et qui ne pouvait que finir par éclater.
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Lors de la campagne référendaire, les bulletins de nouvelles quotidiens regorgeraient de reportages en provenance de chaque province qui montreraient que ça bouge à la grandeur du pays, que les gens se préparent à l'après-Canada et se sont faits à l’idée.
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Parions que cette campagne provoquera un effet d’entraînement positif. Un vent de libération et d'émancipation du passé coercitif soufflera à la grandeur du pays comme jamais auparavant. Peu importe que le mouvement soit minoritaire dans certaines autres provinces, il contribuera à motiver, à rallier la majorité des gens du Québec qui verront qu'ils ne sont pas les seuls à avoir soif de souveraineté, qu'ils jouissent de solides appuis dans plusieurs autres provinces.
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L’événement prendrait l’allure d’un référendum pancanadien dont le résultat positif démontrerait que le désir d’émancipation n’est pas l’exclusivité du Québec, mais qu’il se retrouve à la grandeur du pays. Et en autant que le Québec réussisse à l’emporter de son côté, nous y trouverons notre compte.
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L’écroulement du Canada pour quelque chose de mieux serait annoncé à la grandeur du pays, même si seul le Québec remporte le Oui. Car il y aurait des pourcentages pour le Oui répartis dans chaque province, qui, additionnés, enverraient le message clair que l’insatisfaction était présente partout au pays enfin dissous par la volonté citoyenne, et que d'autres provinces avaient aussi de bonnes chances de gagner.
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Stratégiquement parlant, comme les forces du Non devront s'activer aussi dans les 9 autres provinces, cela nous facilitera la tâche au Québec. Les bataillons négativistes devront se fendre en quatre, euh, en dix, s'éparpiller, affaiblissant ainsi leur charge contre le Québec.
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Et la séparation du Québec, pour sa part, viendra renforcer notre résistance et notre détermination à ne jamais devenir un simple état américain noyé parmi les autres, et condamné à une louisianisation accélérée par le fait même. Le grand geste libérateur sera une affirmation collective québécoise que nous ne sommes ni canadiens, ni américains, mais bien des Québécois tout à fait distincts des deux autres -et non annexables.
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Les provinces restantes pourront choisir de se recombiner de diverses façons, ou de se faire annexer volontairement par les États-Unis.
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Pour atteindre notre objectif louable et légitime, il faudra organiser ce référendum à l’échelle nationale, comme on le fait pour une élection d'envergure fédérale, plutôt que provinciale.
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Parions sur le Oui, beaucoup plus prometteur et émancipateur.
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Notre avenir est le Québec.
Sans le Canada.
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