400e et triomphalisme canadian - rappel

Chasser les mauvais maîtres

Vigile

Derrière les beaux sourires officiels, les postures innocentes des uns et des autres, on entend sourdre ça et là le bruit, déjà perceptible, d'une fureur mal contenue. Le triomphalisme canadian et les capitulations successives québécoises se justifient dans un discours imbécile qui prépare la montée aux extrêmes, en poussant dans la rue les conflits non-résolus.
On ne triomphe pas quand la grande majorité des Québécois sont insatisfaits du statut politique du Québec dans la fédération canadian. Ignorer ce fait, faire comme si le conflit n'existait pas, faire comme si l'histoire canadian était une pure continuité, tripoter l'histoire jusqu'à la violer, aveuglés par ses propres excès idéologiques, c'est se faire collaborateurs d'un régime désapprouvé par la majorité, et c'est se faire complices des graves turbulences, engendrées par le désespoir, qui pourraient bientôt menacer nos libertés si chèrement acquises.
Que Dieu nous protège de ces dérives appréhendées, en nous donnant la sagesse de rechercher la justice dans le cadre du droit, et qu'Il nous donne le courage, par pur amour de la Loi ordonnée au bien commun, de chasser les mauvais maîtres dont le pouvoir repose sur le mensonge, la dissimulation, les coups-fourrés et la violence sans nom...

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Bernard Frappier57 articles

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Fondateur, directeur et animateur de Vigile.net de 1996 à 2012.

Récipiendaire de la médaille Bene Merenti de Patria de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal, 2012.

« Bernard Frappier a réalisé une oeuvre d’une importance capitale dans le destin du Québec. Contre ceux qui voudraient effacer la mémoire de la nation, il a créé Vigile, grand phare et lieu de débat incomparable. » - Bernard Desgagné





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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2011

    ''L'ancien premier ministre du Québec Jacques Parizeau a plaidé vendredi pour la protection de la Bourse de Montréal. À l'occasion de la deuxième journée d'audiences publiques tenues par l'Autorité des marchés financiers du Québec (AMF), à Montréal, il a soutenu que le consortium Maple doit se plier à certaines conditions pour pouvoir acheter le Groupe TMX.''
    http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/RDI/2011-11-25_17_00_00_tj17h_1110_13_500.xml

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2008

    Je viens à peine de découvrir votre site et je trouve malheureux qu'il ne soit pas plus publicisé que cela...
    On dirait que les nationalistes québécois (je parle de la majorité silencieuse et non de l'élite qui monte aux barricades) ont peur de sortir de leur placards dans lesquels ils se terrent en attendant qu'on leur propose de se prononcer à nouveau sur l'avenir de leur nation, le QUÉBEC.
    Je trouve malheureux de constater que seulement une poignée de gens se soucient encore de promouvoir un Québec maître chez lui, indépendant des influences toujours grandissantes des membres des communautés ehniques, qui dans une grande majorité ont porté allégence au CANADA et à son système rétrograde avec des représentants de la couronne britanique, de laquelle nous sommes sensés nous être affranchis lorsque Pierre Elliot Trudeau et ses marionnettes ont rapatriés l'AANB.
    Parlant de celle-ci, la constitution canadienne est implicitement l'Acte de l'Amérique du Nord Britanique, auquel s'est ajoutée la Charte Canadienne des Droits et Liberté.
    À ce que je sache, s'affranchir signifie de couper les liens de dépendance, alors que faisons-nous avec un Gouverneur Général au fédéral et des Lieutenants Gouverneurs dans les provinces?
    Plus les Québécois attendront, et c'est ici que je rejoins les commentaires de monsieur Frappier , moins nous aurons la chance de gagner notre indépendance proprement, sur le plan de la démocration car le poids démocratique s'anglicise chaque jour un peu plus, minimisant de plus en plus le poids des souverainistes québécois et de leurs sympathisants.
    Au plaisir de monter au baricades souvennistes ensemble dans un avenir rapproché.

  • Michel Guay Répondre

    20 juillet 2008

    La Nation Québecoise est mûre pour l'indépendance et pour son ouverture au monde comme pays .
    Pour notre pays le Québec , le temps de notre indépendance , décoloniser notre nation devrait être notre seul but en unissant tous nos votes patriotiques à la veille des élections sans détruire les différents partis , en unifiant les votes de tous les indépendantistes au sein du Parti Québecois pour que nous évitions une réélection des commandités fédéralistes du Parti libéral et la destruction anglicisation du Québec .
    Les mauvais maîtres sont les partis indépendatistes divisionnistes qui empèchent notre indépendance nationale donc notre pays le Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juin 2008

    Politique et violence
    Je trouve dans ma recherche Internet le lien entre ma chronique du 15 mai 2008 et un billet de Bernard Frappier sur les notions de « Politique et violence ». http://www.vigile.net/Chasser-les-mauvais-maitres (samedi 10 mai 2008. Au 30 juin 2008 : 309 visites : 6 messages
    Cf. Bruno Deshaies - Chronique de Bruno Deshaies 15 mai 2008. 400e et triomphalisme canadian. Chasser les mauvais maîtres. Bernard Frappier - Billet de Vigile ... www.vigile.net/+-Politique-et-violence-+ - 30k –
    J'aimerais féliciter Monsieur Viger pour la pertinence de ses propos. J'aimerais toutefois prélever deux passages de son intervention.
    1. « Je crois que le temps écoulé depuis la Conquête et la situation nord-américaine joue contre l’accession du Québec à l’indépendance.»
    2. D’autre part, Étienne de La Boétie a écrit :« Les hommes nés sous le joug, puis nourris et élevés dans la servitude, sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés et ne pensent point avoir d’autres biens ni d’autres droits que ceux qu’ils ont trouvés ; ils prennent pour leur état de nature l’état de leur naissance. » - Discours de la servitude volontaire Cf. http://www.forget-me.net/LaBoetie/servitude.pdf
    Pour le premier point, il est indéniable, nous donnons raison à monsieur Viger. Pour que ce point soit compris, il faut plus que des partis politiques indépendantistes. Il nous faut former une élite capable de défendre les notions indépendantistes. L’union des forces vives mettent tellement de temps à s’unir qu’on peut penser que c’est presque impossible.
    Pour le second point, il faut reconnaître que cette « servitude volontaire » a été préparé par plusieurs générations de Québécois, si bien qu’après la troisième génération, le sort des Canadiens-Français est scellé.
    Cela étant dit, il existe toujours cette liberté humaine qui peut entrevoir un autre sort que la servitude et décider de prendre une autre voie en sachant que la défense de son agir par soi collectif dépasse le national apparent (par ex. : la langue, les droits individuels, la santé, l’éducation, la religion ou les habitudes de vie).
    Il faut former une élite capable d’agir et de réagir aux intempéries et à l’intempestive action du gouvernement fédéral appuyée par toutes les forces du Canada-Anglais.
    À quand cette union des forces ? Pourquoi déblatérer contre cette idée si simple ? Que se passe-t-il dans la tête des souverainistes ? Ce n’est pas notre union au Canada qui est notre force, c’est notre union solide de Québécois-Français qui fera notre force. Il faut unir les mouvements et laisser braire les politiques (si ce mot peut convenir), car l’horizon est particulièrement sombre de leur côté.
    Réunir une nation dépasse les aspirations des formations politiques prises séparément. L’addition de partis politiques hétéroclites ne fera jamais une nation forte, à moins qu'ils partagent la même idéologie indépendantiste contre la foi fédéraliste très diffuse mais non moins très pesante. Un peu d'histoire sur ce point ne ferait jamais tort.
    Bruno Deshaies

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2008

    "On ne triomphe pas quand la grande majorité des Québécois sont insatisfaits du statut politique du Québec dans la fédération canadian."
    Si les Québécois sont insatisfaits du statut du Québec, pourquoi ne le démontrent-ils pas? Ils auraient une belle occasion de le faire avec l'orientation douteuse que prend le 400e mais on ne voit rien! Aucune manifestation pour montrer au reste du monde qu'il y a un peuple en Amérique du Nord qui aspire à la liberté. On est loin des manifestations anti-chinoises au Tibet et de la lutte des Palestiniens! Il est vrai que le contexte est différent ici mais tout de même, je commence sérieusement à me poser des questions et à remettre en question mes idées politiques, surtout depuis le désastre causé par le passage de Boisclair et la débandade péquiste de mars 2007.
    Je crois que le temps écoulé depuis la Conquête et la situation nord-américaine joue contre l'accession du Québec à l'indépendance. Quand on est sollicité à la consommation de toutes sortes de choses et d'événements, on n'a pas l'esprit à autre chose. Les Québécois aiment passer du bon temps à s'amuser, aller voir des "shows", aller dans le sud mais ils ne se préoccupent pas de leur statut politique.
    D'autre part, Étienne de La Boétie a écrit:
    Il est incroyable de voir comment le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais bien gagné sa servitude.
    {Il est vrai qu’au commencement on sert contraint et vaincu par la force ; mais les successeurs servent sans regret et font volontiers ce que leurs devanciers avaient fait par contrainte. Les hommes nés sous le joug, puis nourris et élevés dans la servitude, sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés et ne pensent point avoir d’autres biens ni d’autres droits que ceux qu’ils ont trouvés ; ils prennent pour leur état de nature l’état de leur naissance.
    - Discours de la servitude volontaire
    Je pense souvent à cet extrait et je trouve qu'il y a là quelque chose de prophétique, comme si son auteur avait vu notre destin des siècles avant la fondation de la Nouvelle-France.
    Quand on veut vraiment quelque chose, on fait tout pour l'avoir. Peut-être qu'au fond, les Québécois ne veulent pas de l'indépendance. S'ils la voulaient, ils s'activeraient au lieu d'attendre qu'on leur pose la question dans un référendum.

  • Georges-Étienne Cartier Répondre

    13 mai 2008

    On pourrait peut-être commencer en laissant le champs libre à Victor Lévy-Beaulieu dans Rivière du Loup : le PQ n`y présentant qu`un "poteau", pro forma, (ou mieux, personne ?? pas sûr si on veut se compter au plus près...) après avoir préparé le terrain en faisant clairement comprendre qu`il n`est pas question que le PQ fasse obstacle à un candidat de cette envergure à un momment de notre Histoire où Nous , C`EST À DIRE NOTRE OBJECTIF, en avons un vital besoin !...

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mai 2008

    Voilà pourquoi il faut chasser les Libéraux du pouvoir, et éviter les chefs mal préparés voire mal intentionnés. Il faut voter pour le Parti Indépendantiste, la seule option vraiment claire et certaine de nous mener vers la réalisation de notre destinée collective.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2008

    Pour une fois, je suis d'accord avec M. Bousquet: il serait bon de réunir le PQ et l'ADQ dans un même parti. Ce nouveau parti pourrait s'appeler: Union Nationale II. Par contre,je ne pense pas que ce parti provincial serait si différent du PLQ, car le Québec resterait une province, voir une colonie. Non, ce qu'il faut, c'est que le Québec devienne un pays. C'est cela qu'il faut.

  • Raymond Poulin Répondre

    11 mai 2008

    Sans doute monsieur Bousquet se chargera-t-il de convaincre lui-même Pauline Marois et Mario Dumont? Il nous expliquera ensuite comment cela peut être simple...

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2008

    Si on veut être conséquent, faut simplement inciter le PQ et l'ADQ à former une coalition ou à se fusionner en écrivant à son député provincial "s'il n'est pas Libéral" ou en l'apostrophant carrément, afin de présenter une force suffisante pour barrer le chemin au PLQ. Aussi simple que ça.
    Ce n'est pas la faute des autres si on continue d'élire le PLQ. Par ma faute, par ma faute, par ma très grande faute prend ici toute sa signification.