Vous faites partie des gens qui envoient de l’argent à OXFAM ?
Dites-vous que vos dons ne servent pas qu’à aider des victimes de catastrophes naturelles ou des enfants souffrant de la famine.
Ils servent aussi à distribuer un cahier d’exercices destiné à enfoncer l’idéologie woke dans la tête des jeunes Québécois.
SACHA N’EST PAS UNE FILLE
Intitulé Se déconstruire pour reconstruire ensemble, ce cahier rempli « d’activités pour combattre les stéréotypes sexuels, sexistes et racistes » regroupe des jeux destinés à apprendre l’ABC du vocabulaire woke aux enfants.
Tout y passe : le privilège blanc, les microagressions, l’intersectionnalité, la masculinité toxique, la théorie du genre, alouette.
Dans une bédé publiée à la page 3, une fille demande à une autre fille : « Comment puis-je m’adresser à toi ? »
« Qu’est-ce que tu veux dire ? lui chuchote un de ses amis dans l’oreille. Tu sais bien qu’elle s’appelle Sacha ! »
En voulant dire : pourquoi tu lui poses cette question, si elle se fait appeler Sacha, c’est que c’est une fille, voyons !
Heureusement, le garçon (qui n’est pas dégourdi, comme tous les garçons) se fait remettre à sa place par une apôtre de la fluidité !
« Il faut lui demander son pronom ! Assumer l’identité de genre des autres peut être blessant pour eux ! »
Bref, ce n’est pas parce que ta nouvelle amie ressemble à une fille et qu’elle se prénomme Sacha que tu peux utiliser le pronom « elle » quand tu parles d’elle !
Ton amie peut préférer « ielle » ou « iel » ou « illes » ou « ceusses » ou « cellui » !
PRÉJUGÉS RACISTES
Plus loin, on propose aux enfants de répondre à des questions « Vrai ou faux ».
« Le T dans l’acronyme LGBTQIA2SP+ veut dire transsexuel. Vrai ou faux ? »
Réponse : FAUX !
Pourquoi ? Parce qu’on ne peut pas dire que telle ou telle personne est trans, étant donné que « seule la personne peut décider si elle se considère trans ou non. Elle pourrait préférer dire qu’elle est queer, androgyne ou de genre fluide ».
À la page 16, on fait la liste de différentes microagressions.
« Entendre quelqu’un parler de racisme anti-blanc est une micro-agression. »
« Te faire dire : “Moi, je ne vois pas la couleur chez les gens” est une microagression. »
« Entendre quelqu’un dire : “Chez vous, les femmes sont soumises” est une microagression. »
(Les femmes ne sont pas soumises en Iran, voyons ! Ni en Arabie saoudite ! C’est un préjugé raciste !)
MASCULINITÉ TOXIQUE
À la page 11, on trouve les Mots croisés féministes.
1 vertical : oppression dans les lieux publics. Réponse : harcèlement de rue.
5 vertical : normes de comportement masculin ayant un impact négatif sur la construction sociale. Réponse : masculinité toxique.
À la page 14, ce sont les Mots cachés.
Vous devez retrouver plusieurs mots cachés dans une grille.
Réponses : discrimination, préjugé, privilège, systémique, xénophobie.
C’est comme ça sur 24 pages.
Chouette, non ?
À la fin, on vous donne le nom des organismes qui ont participé à la création de cet outil de propagande.
La CSQ, la Fédération autonome de l’enseignement, le Carrefour emploi Lotbinière, le Secrétariat à la condition féminine et OXFAM.
Tiens, en terminant, je vous propose un jeu Vrai ou Faux de mon cru.
La prochaine fois que j’envoie de l’argent à un organisme, je vais choisir OXFAM.
Ma réponse ? FAUX !