Excellent article paru ce matin dans une journal de Montréal sur les «fonds
angoissants» qui viennent énerver les États-Unis et un grand nombre de
financiers et de gestionnaires d'entreprises, sans oublier les «Dirigeants»
de nombreux gouvernements.Celles et ceux qui auront lu cet article auront
compris, qu'en plus de s'assurer de la plus-value de leurs actions, les
«Dirigeants des pays producteurs» de pétrole désirent «conserver» le
«contrôle» de leur avenir financier, par la «prise du pouvoir de décision»
sur les compagnies dans lesquelles ils investissent.
Ce n'est donc pas le
profit seulement que ces Princes recherchent! C'est aussi, et surtout,les
orientations qu'ils voudront et pourront donner aux entreprises dont ils
auront pris le contrôle, orientations qui pourraient ne pas toujours plaire
aux Dirigeants des pays occidentaux et des «citoyens» du monde en
général.
Aujourd'hui, ils investissent dans des banques et dans des
entrepises comme Airbus. Demain ils investiront dans des sociétés
productrices d'armes de tout genre, incluant des sociétés produisant des
«armes nucléaires», dont ils prendront le contrôle,par le pouvoir des
actions qu'ils posséderont dans ces sociétés.Et demain ils prendront les
«décisions» qu'il leur «plaira» de prendre, peu importe ce qu'en penseront
les dirigeants politiques de nos pays.
Seules leur échapperont les sociétés
qui seront demeurées la propriété exclusive des États, et/ou qui auront
conservé le pouvoir «majoritaire» sur l'ensemble des décisions qui les
touchent.Ils pourront aussi,et ainsi, décréter «unilatéralement», et à leur
«discrétion» (lire selon leurs besoins de profits) des augmentations de
prix sur les produits et les services offerts par les compagnies dont ils
seront les «actionnaires majoritaires».Par leurs «pétro-dollars», sans
faire de guerre,ils «dirigeront le monde» à leur façon et selon le «droit»
qu'ils auront décrété.Est-ce que ce droit sera «laïque» ou «religieux»?
Avons-nous le droit de nous poser cette question,ou devons-nous tout
bêtement regarder et laisser faire ces gens sans nous interroger,ou sans
analyser les démarches des «milliardaires du pétrole» et le danger que
peuvent représenter pour nos peuples les «Princes» dont la richesse est
bâtie sur un produit que nous utilisons,sans que leur «génie» industriel ou
créateur n'en soit la cause, puisque leur nouvelle richesse ne dépend que
de la vente d'un produit naturel dont leurs pays bénéficient grâce à la
nature et aux besoins des pays qui en font usage.
On pourra nous dire que
d'autres pays producteurs existent. Qu'ils pourraient aussi profiter de
cette richesse pour influencer nos pays. Mais la plupart de ceux-là ne
représentent pas autant de risques pour nos sociétés libres, que ceux dont
sont issus les investisseurs que nous avons cités ici, à moins que nous
refusions de les voir.Cette courte analyse devrait nous permettre d'évaluer
les dangers courus par le Québec si notre gouvernement décidait de vendre
nos sociétés d'État. On peut déjà imaginer les «augmentations successives
des prix» de l'électricité afin de répondre aux besoins de profits des
actionnaitres,possédant le pouvoir de décision sur «Hydro-Québec», cette
perle de développement économique que nous nous sommes donnée depuis le
milieu des années «1940».
On peut voir d'ici la satisfaction des
capitalistes et celle de l'Institut économique et «anti-social» de Montréal
et du Québec, se pourlécher les lèvres devant les profits anticipés par la
prise de contrôle de cette société d'hydro-électricité, et demain, par
celui exercé sur la société des «Vins et alcools du Québec»,sans oublier
«l'Assurance maladie et hospitalisation», puisqu'ils posséderaient seuls le
pouvoir de décision.Avant de céder quelque entreprise d'État que ce soit,
ne serait-ils pas important que nous analysions ce qu'il en coûterait, en
«pouvoir de décision et en dollars» à chaque citoyen Québécois,si nous
avions la «velléité» d'abandonner ce pouvoir à quelques actionnaires ?
En y
regardant de plus près, nous constaterons que les risques courus par ces
«abandons de souveraineté» sur nos sociétés d'État, ne valent pas la
chandelle dont nous devrons illuminer nos maisons si ce pouvoir était cédé
à ces « heureux» capitalistes dont le profit est plus important que les
sociétés civiles et laïques dans lesquelles ils vivent. Au-delà de ces
considérations, est-il superflu de nous demander, si demain, nous ne serons
pas tenus de demander à ces riches «Princes des Émirats arabes» quelques
«accommodements raisonnables» afin de pouvoir continuer à vivre dans nos
«sociétés laïques»,respectueuses des religions des individus que ceux-si
ont le droit de pratiquer?
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