En Syrie, le Qatar coordonne ses actions avec l'Iran

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Le Qatar en plein retournement de ses alliances

Des sources diplomatiques qataries rapportent que le Qatar tente de mettre au point une coordination avec l'Iran en Syrie, ce qui expliquerait en partie la crise dans les relations entre Doha, d'une part, et Riyad et ses alliés de l'autre.
En ce sens, la publication des propos positifs de l'émir Tamim ben Hamad al-Thani concernant Téhéran sur le site de l'agence de presse qatarie, prétendument suite à un piratage, pourraient ne pas relever du hasard. Des sources diplomatiques russes estiment que l'aspiration du Qatar à établir une coopération avec l'Iran, y compris sur la situation en Syrie, le distingue des autres monarchies du Golfe.

"Il s'agit de réduire la tension entre les groupes armés supervisés par Doha et les militaires et volontaires iraniens", a déclaré une source.

Chez les observateurs russes, on note que les tentatives du Qatar de trouver un terrain d'entente avec Téhéran sont bien vues par Moscou car elles pourraient poser les bases d'une coordination plus poussée. Toutefois, d'après les sources, cela ne change rien au fait que Doha reste l'un des principaux sponsors des terroristes en Syrie.
Les relations entre Riyad et Doha se sont dégradées le 23 mai, quand l'agence de presse qatarie QNA a publié les propos de l'émir Tamim ben Hamad al-Thani qui s'exprimait sur un ton positif sur l'Iran et le mouvement chiite libanais Hezbollah — principaux ennemis de l'Arabie saoudite. Le lendemain, le Qatar a annoncé que l'émirat avait été victime d'une attaque cybernétique — ce qui n'a pas suffi pour convaincre les Saoudiens. Après l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l'Égypte ont bloqué le site de la chaîne qatarie Al Jazeera. Et le 5 juin le royaume a rompu les relations diplomatiques avec Doha. Abou Dabi, Manama, Le Caire et d'autres pays arabes ont suivi son exemple.


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