Je vais petter mes plombs!

Je persiste et signe concernant mon marché METRO.

La moutarde commence à me monter au nez!

Tribune libre

J'arrive de faire mon marché hebdomadaire au METRO sans accent de Saint-Nicolas sur la rive-sud de Québec, plus précisément dans la région de Chaudière-Appalaches.C'est une région presqu'exclusivement francophone et de plus dans la seule et dernière bannière d'alimentation encore sous contrôle québécois.
Quelle ne fut ma surprise en entrant dans le département des fruits et légumes, de voir un stand rouge en plein milieu de l'espace qui m'offre trois journaux: THE GLOBE AND MAILS, THE NATIONAL POST, THE GAZETTE. C'est le comble!
Je n'en revient tout simplement pas. Je dis à mon ami: ''Pince-moi, ce n'est pas vrai!''
Je puis comprendre que durant la saison touristique, on puisse vouloir accommoder nos visiteurs mais là franchement! La responsabilité pour un touriste de chercher des journaux dans sa langue ne lui appartient-elle pas? L'offre ne doit-elle pas se faire d'abord avec nos journaux et en français? Imaginez un instant que chez Loblaws de Toronto, on nous offre à l'entrée de l'épicerie: Le Journal de Montréal, La Presse et Le DEVOIR. Impensable!
Là ne s'arrête pas l'impensable. Je me dirige vers la sortie et je passe devant le comptoir de courtoisie à l'endroit où on nous vend les billets de loterie. Surprise!
Apposés sur le dit comptoir, devinez? On nous offre encore les trois mêmes journaux anglophones.
Décidément, METRO sans accent, commence à me pomper l'air!


Laissez un commentaire



17 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 août 2009

    Ma mère est allée au Loblaws de Vaudeuil-Dorion (ville 3/4 francophone) où elle s'est fait dire par une caissière 'I don't speak french'! Quand elle m'a raconté cette anecdote, j'étais hors de moi et lui ai quasiment défendu d'y retourner!
    Notre gouvernement semble s'arranger de façon sournoise pour assimiler le fait français tranquillement... sans qu'on s'en rende compte...
    Cet été, j'ai eu droit à deux reprises de vivre des situations humiliantes (un anglo qui m'a dit un 'what?' avec une mou et un dédain flagrant et une anglo qui se disait fière d'être déménagée du Québec pour ne plus avoir à faire face aux textes français) et cela m'a enragé 'ben raide'...
    Ne devrions-nous pas attaquer le problème à la souche? i.e., faire plus d'enfants pour augmenter la population francophone? Chose certaine : à voir comment les jeunes écrivent (ou plutôt massacrent) le français, on est pas sorti du bois et il serait grand temps de redresser la situation...ou de se redresser la colonne...

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2009

    Je pense que le proprio de votre Metro y est pour beaucoup dans ceci.
    Je suis en Montérégie et le mien n'a pas de journaux anglophones en vente.
    Il y a des assimilés partout.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 août 2009

    J'arrive de faire mon marché METRO sans accent. Le présentoir de journaux anglophones a disparu. La bande sonore jouait du Ariane Moffat, du Michel Rivard et autres artistes québécois francophones.
    Puis après cela, on dira que nous n'avons pas de pouvoir. Le jour où le peuple québécois comprendra ça; il exigera tous les pouvoirs et rien de moins.
    Il ne faut pas lâcher!
    Jeudi soir, je me trouvais chez Saint-Hubert BBQ, un autre fleuron québécois. La trame musicale était insupportablement et uniquement en anglais. Après une demie heure, j'ai demandé à parler à la gérante. Je lui ai fait part de mon indignation. C'est quand même incroyable d'en être arrivé là, 30 ans après la loi 101. Je suis dans l'est de Montréal, dans une entreprise québécoise francophone à deux pas de la scène des Francofolies et tout ce que j'entend dans le retaurant est en anglais. Je puis assurer les lecteurs de VIGILE que je ne lâcherai pas l'os!
    Je viens de vivre la même situation à la SAQ de Saint-Nicolas. la bande sonore ne crachait que de la zizique en anglais. La SAQ n'est-elle pas un organisme gouvernemental et ne doit-elle pas être soumise à la Charte de la Langue Française du Québec?
    Nous ne sommes pas sortie de l'auberge n'est-ce pas?
    Si cela continue; la chanson québécoise francophone sera confinée uniquement et de façon folklorique une fois par année, à la Fête Nationale du Québec, aux différents festivals d'été à travers le Québec et pour le reste de l'espace public, l'anglais sera roi et maître. C'est déjà commencé!
    À moins que?
    ''JE SUIS UN CHIEN QUI RONGE L'OS; UN JOUR VIENDRA OÙ JE MORDRAI CELUI QUI M'A MORDU!''
    Vous avez raison monsieur Pratte, le lèche-botte de service de de La Presse de Desmarais. On va s'en occuper nous le peuple québécois du respect de notre langue. Vous pouvez compter sur nous!

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2009

    75% du marché alimentaire au Québec est contrôlé par des détaillants au détail hors Québec. Ne reste comme détaillants québécois que les supermarchés du groupe Métro comprenant Super C et Richelieu.
    Un autre joueur québécois assez important dans le Bas St-Laurent, la région de Québec et la Gaspésie est le groupe GP (affilié à Metro dans la région de Québec). Au total 15 supermarchés. Pour ceux et celles qui ont l’avantage de demeurer dans ces régions, le groupe GP est de loin le meilleur détaillant dans tout le Québec, tant pour la politique de sa direction de privilégier des produits du Québec que pour la qualité du service à la clientèle.
    Les marchés publics également sont à privilégier durant les saisons estivale et automnale ainsi que l’achat à la ferme pour ceux qui peuvent se déplacer. C’est autant de gagner sur l’Ontario.
    Lorsqu’on fait ses achats dans les supermarchés contrôlés par des groupes hors Québec, on doit prendre le temps de lire un tant soit peu les étiquettes afin d’acheter dans la mesure du possible des produits québécois. C’est bon pour notre économie et par conséquent pour l’ensemble du Québec. Là aussi c'est autant de gagner ...

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2009

    M. Noël,
    Plus bouchon bouché que Loblaws et ses semblables, tu meurs...
    Et le pauvre employé qui est obligé de répéter cela.
    Je suis morte de rire. :))))))))
    C'est l'explication la plus bouchée que j'aie entendue depuis longtemps.
    Ça me réconcilie avec la vie. Je crois que je vais bien dormir.
    P.S. Et excusez-moi M. Frappier de vous faire perdre votre temps et d'utiliser de l'espace, mais elle est trop drôle.
    Marie Mance V

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2009

    Monsieur ''O''
    Le jour où on dira:''BOF!''
    Nous serons perdus!

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2009

    D'un point de vue Européen, cela peut paraître puéril de s'attacher autant que cela à la présence du français écrit sur les emballages et dans les magasins qui vendent de l'alimentation. Mais cela ne l'est pas ! En France tout comme dans toute la communauté Européenne, il est interdit de commercialiser un produit (quelqu'il soit ) sans indiquer la composition dans la langue du pays . Ce qui implique pour les distributeurs de produits qui veulent les commenrcialiser en Europe de proposer suffisamment de versions possibles pour s'adapter à chacun des 27 pays. En Anglais en Angleterre, en Allemand en Allemagne, en Français en France, Espagnol en Espagne ,Italien en Italie, Néerlandais en Hollande, Grec en Grèce et ainsi de suite.
    Ce que je trouve c'est que votre indignation est symptômatique d'un sacré malaise au Québec et plus particulièrement à Montréal. Si le Canada considère que le pays est bilingue, dans tout le Canada non seulement chaque emballage doit être en Anglais et en Français mais aussi chaque citoyen devrait parler couramment les deux langues qui devraient être enseignées indifféremment l'une comme l'autre à tous les Canadiens. C'est très loin d'être le cas. En Suisse on parle Allemand, Français et Italien, et selon les régions , certes les personnes parlent plus volontiers une langue ou l'autre, mais tous les produits sont indiqués dans les 3 langues . Je suis aussi choquée que vous quand je téléphone à l'ambassade du Canada à Paris et que j'ai du mal à obtenir un interlocuteur francophone, ou quand je téléphone à n'importe quelle administration Canadienne et que j'ai systématiquement un Anglophone.
    Certes l'Anglais est par excellence la langue internationale, mais c'est bien parce que les Anglais ont par le passé appliqué une politique colonisatrice imposant sa justice, son adminitration , ses lois et sa langue. Au 19ième siècle, n'oublions pas que le soleil ne se couchait jamais sur l'Empire Britannique.
    Je compatis et suis donc solidaire avec votre combat linguistique bi centenaire.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    28 juillet 2009

    @ Denis Julien, de Lotbinière:
    Il y a moyen, l'été, par exemple, d'acheter des produits du terroir québécois directemment, sur les marchés publics, en plein air. Et le reste du temps, on peut encourager les plus petites épiceries, celles qui ont une approche moins supermarché.
    On peut tout de même aller chez Métro, mais pour y acheter, par exemple, des produits de nettoyage... ou du papier hygiénique en bonne quantité, en ces temps où Jean Charest profite de son 3e mandat comme premier ministre...
    En ce qui concerne la vente de Provigo, c'était le PLQ qui était au pouvoir.
    C'est qu'au yeux du PLQ et des imbéciles qui votent pour eux, une économie saine et pleine de vitalité, c'est une économie où à peu près toutes les entrerprises sont sous contrôle étranger, et où seuls les patrons amis du régime, s'enrichissent (même pas le citoyen-consommateur, pourtant traditionellement si important, dans ce genre de pensée économique)...
    En fait, sous Jean Charest, l'économie du Québec est en train de s'Ontarioriser... Je veux dire, si on enlève l'industrie automobile, qui est un satellite de l'industrie automobile américaine (qui va présentement mal) à l'Ontario... Il leur reste quoi? Pas énormément de choses, hein?
    Le plus drôle, c'est de voir Johnny Charest parler comme s'il était un économiste visionnaire, alors que l'avocat de région qu'il est, qui en plus ne s'est aucunement distingué dans sa profession à lui, n'y connaît tout simplement rien!
    Ah! Aux dernières élections, principalement, les uns ont voté pour Johnny, les autres ne se sont pas donné la peine d'aller voter (ou l'ont fait pour d'autres partis que les deux vieux partis)...
    Alors, la plupart des électeurs québécois, soit en agissant de mauvaise façon, soit en omettant d'agir, ont fait le cadeau d'un 3e mandat, à l'homme le plus méprisé du Québec, à peu près... Alors, nous devons en assumer les conséquences, notamment sur le plan économique, je le crains.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    28 juillet 2009

    Monsieur Denis Julien,
    Vous avez été entendu! Rare moment d'état de grâce en ces innombrables "gueuloirs" que nous offre Internet, comme ici-même sur Vigile.net
    Chaîne alimentaire ou chaîne de l’asservissement volontaire ?
    Jean-Luc Gouin - Le Devoir (opinions) 28 juillet 2009

    Le philosophe publie aujourd'hui une lettre à METRO qui pourrait mener au Tsunami qu'a provoqué votre battement d'aile de papillon dans cette chaîne qui renie le français à sa table d'administration dès qu'un anglo y apparaît.
    Merci, M. Julien, de ne pas avoir dit: Bof!...

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2009

    Monsieur Jean-François-le-québécois, si ça continue c'est tout le Québec qu'on devra boycotter parce qu'il ne restera bientôt plus rien sous contrôle québécois.
    Si je me décidais à boycotter METRO sans accent; il me resterait comme alternative à manger les racines de mon jardin et boire de l'eau claire.
    Qui a permis que PROVIGO passe sous contrôle du Canada-anglais? Qui était au pouvoir au Québec? Qui s'en est lavé les mains?
    Aide-moi, aide-moi à me retrouver! Je suis coinçé! Je suis perdu!
    J'ai juste envie de brailler! (Marjo)
    Cr...!

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    26 juillet 2009

    Les supermarchés METRO (sic), dans le coin où j'habite, affichent le même genre d'attitude. Ils mériteraient bien de se voir BOYCOTTÉS!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2009

    Je partage votre indignation M. Julien.
    Voici deux raisons faisant parties de l'argumentaire Mille et une raisons pour que le Québec devienne un pays:
    Raison numéro 289 :
    « Au conseil d’administration de l’épicier Metro, les réunions se déroulent maintenant en anglais… le conseil compte un nouveau membre à qui la langue de Molière est peu familière… et 13 autres membres, tous francophones. » (Les affaires, 28 mars 2008)
    Raison numéro 1741:
    Parce que le marché Métro ne voit plus l’importance de mettre un accent aigu sur le E dans sa nouvelle publicité « METRO », tel que le soulignait M. Denis Julien dans son article intitulé Je vais petter mes plombs! Je persiste et signe concernant mon marché METRO. La moutarde commence à me monter au nez!, 25 juillet 2009, Tribune libre de Vigile. Et tel que je l’ai remarqué le 24 juillet 2009 sur un camion de livraison de la compagnie Métro.
    http://www.coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
    Daniel Roy, C.A.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2009

    Ya du travail à faire n'est-ce pas monsieur Noël?
    ''VOUS ÊTES PAS ÉCOEURÉS DE MOURIR BANDE DE CAVES;C'EST ASSEZ!''
    Extrait de la célèbre murale du Grand-Théâtre de Québec
    (1971) Jordy Bonet
    Excusez les gros mots madame Hébert mais il y a des moments dans la vie où on doit se dire que l'on n'est pas en pastorale. On mène un combat politique de libération de notre patrie sous occupation depuis 1759 et que de l'autre côté; on ne joue pas à la mère!
    Ils ont l'argent,ils ont la presse, ils ont l'armée, ils peuvent compter sur beaucoup des nôtres collabos qui leurs lèchent le c... à pleine langue.
    Si on veut être pris au sérieux; on devra ruer un peu plus dans les brancards.
    ILS NE NOUS PRENNENT PAS AU SÉRIEUX!
    Alors, on devra l'être nous-aussi!

  • Michel Guay Répondre

    26 juillet 2009

    Moi je pétais les plombs dans les ambassades du Canada que nous payons avec nos impôts et qui me présentaient des journaux anglophones d'un pouce d'épais complets et des journeaux Québecois censurés et à peine quelques pages .
    Et lorsque je demandais des explications les colonisateurs canadians et leurs colonisés fédéralistes anglicisés me répondaient en me prenant pour un imbécile que la raison était que la poste coûte cher et ils doivent diminuer le poids .
    Je leur promettais de me battre jour et nuit soir et matin pour ouvrir des Ambassades du Québec dans tous les pays en face de leurs ambassades de raciste anti Québec et en les envoyant au diable
    Fais -toi en pas car les fédéralistes savent ce qu'ils font en anglicisant le Québec en entier et tous les emplois .
    C'est commandité cette anglicisation systématique et abusive avec nos impôts fédéraux, et pas du tout par le hasard ou des choix individuels

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2009

    J'arrive du Loblaws. Je voyais l'employé mettre les cartons de jus d'orange uniquement du côté anglais sur l'étagère du frigo! Je n'ai pas pu m'empêcher de lui demander pourquoi mettre tous les cartons dans le même sens (anglais) alors que 99% des clients sont francophones?
    -"Ben c'est parce que le bouchon est de ce côté-là, et le boss veut que les clients voient que le carton a un bouchon"
    Alors qu'est-ce qu'on attend pour demander d'imprimer des cartons en français du coté bouchon?

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2009

    Ce que je dénonce est la même situation que lorsqu'on nous accueille par HI dans les commerces de Montréal. Êtes-vous allés dernièrement dans le Village gai de Montréal? Faites-en l'exercice! Vous allez crier! Et ce sont parfois des francophones qui s'adressent à nous en anglais. C'est de plus en plus révoltant!
    Je regrette mais les gens de villes touristiques importantes comme Paris, Madrid, Mexico et Berlin s'adressent aux touristes d'abord dans la langue du pays qui reçoit, pas dans la langue des visiteurs. Là aussi,je vous défis d'en faire l'expérience! Même dans les destinations vacances telles que Cuba ou la République dominicaine; on s'adresse d'abord aux touristes en espagnol. Que se passe-t-il au Québec?
    Je commence à penser sérieusement qu'avant de vouloir faire du Québec un pays, on a un gros travail de décervelage à faire sur notre peuple qui aura à se libérer mentalement du monde anglosaxon. On appelle ça se décoloniser dans la tête. On n'est pas sortie de l'auberge!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2009

    Vous avez tout à fait raison...
    Faites-leur donc une belle petite crise de pétage de plomb... devant public si possible. Emmenez des enfants leurs expliquant (devant les patrons) qu'il y a faute de français dans leur nom... que çà s'écrit "Métro" ..., que çà ne sert à rien d'étaler ces torchons que sont, entre autres, la Gazette,(le journal qui avait influencé l'incendie du parlement à Montréal, etc.etc.) et bla bla bla. Peut-être avec photographe de la région...
    Autrement dit, faites un chiard... peut-être finiront-ils par comprendre.